Animal Kingdom

Animal Kingdom

Résumé :

Dans le monde d’Animal Kingdom, les animaux les plus puissants imposent leur loi aux plus faibles. Raton laveur de son état, Monoko découvre un jour un bébé humain abandonné dans un panier qui dérive le long de la rivière. Elle décide de l’adopter et de l’élever comme elle peut, malgré les dangers permanents qui règnent dans la jungle.
Si le petit d’homme n’a pas de griffes ou de crocs pour se protéger des autres prédateurs, il possède en revanche un don bien plus précieux : celui de comprendre et de parler le langage de tous les animaux ! Notre héros va alors tenter l’impossible : dépasser les haines ancestrales et unir tous les habitants de la forêt !
Source : Ki-oon

Avis principal par ivan isaak

Après nous avoir proposé Zatchbell (disponible en France chez Kana, puis Meian), Makoto Raiku revient avec Animal Kingdom, un titre à destination des enfants (et qui intègre donc la toute nouvelle collection « Kids » de Ki-oon) où l’auteur a choisi d’être honnête avec ses jeunes lecteurs. En effet, le monde d’Animal Kingdom est dominé par la loi du plus fort et rien ne sera caché, ni les morts cruelles, ni les souffrances des survivants.

C’est ainsi que nous faisons connaissance avec Monoko, raton-laveur femelle (ou plutôt tanuki dans la VO) qui découvre par hasard un panier contenant un petit d’homme, qu’elle décidera d’élever comme son fils. Alors que l’hiver est rigoureux et que la nourriture se fait rare, l’arrivée de ce nouveau membre va quelque peu bouleverser la vie de Monoko et de ses compagnons. Mais le bébé possède un don qui va être d’une grande utilité : il peut parler aux animaux, quels qu’ils soient ! Et c’est ainsi que nous assistons, dans ces 2 premiers volumes, aux efforts de Taroza (dont la prononciation japonaise est très proche du Tarzan que nous connaissons bien) afin de faire vivre en paix les différentes espèces qui peuplent cette jungle un peu particulière, puisque nous y rencontrons, outre des ratons-laveurs, des « chats sauvages » (des lynx en VO), des loups, des ours, des éléphants…

Graphiquement, Makoto Raiku nous offre un bestiaire impressionnant (haaa, Croc-noir…) mais fait aussi preuve, parfois, d’un trait brouillon un poil gênant (lorsque les ratons protègent Taroza notamment). Heureusement, les passages en questions sont très rares dans ces 2 premiers volumes. On notera aussi que l’auteur alterne les passages sérieux (et parfois graves) avec les passages plus humoristiques, le dessin allant de paire avec les émotions à transmettre, passant du kawai au frissonnant.

Côté édition, pas grand-chose à dire. Le titre est dans la moyenne habituelle de Ki-oon, dans leur « petit format » caractéristique, avec un prix mini de plus en plus rare…

Série complète par ladybird3000

Je connaissais déjà le travail du mangaka à travers Zatchbell que j’ai découvert en version animée. Ici le mangaka change de registre, mais reste dans un style qui semble presque enfantin et mignon, mais qui devient plus tragique au fur et à mesure qu’avance l’histoire. Les éditions Ki-oon ont décidé de placer ce titre dans leur collection Kids, pour ma part je trouve cela dommage car d’un côté ce titre peut plaire à des adultes également, et surtout le caractère parfois violent du titre se prête difficilement à une lecture par des enfants.

On va suivre Monoko, un raton laveur qui vient de perdre ses parents, dévorés par un chat sauvage. Alors qu’elle meurt de faim, elle découvre un panier flottant sur la rivière et tente de le récupérer. Ce panier contient en fait un bébé humain, mais Monoko ne sait pas de quelle espèce il s’agit. Elle décide de prendre soin de lui et de l’élever comme son enfant, malgré les découragements des autres ratons laveurs. Mais la loi du plus fort règne en ce monde, et Monoko va devoir préserver son enfant d’une mort certaine.

J’ai vraiment apprécié l’histoire dès le début. Les deux premiers volumes sont plutôt légers et l’histoire est intéressante à suivre. On voit que les animaux ne peuvent pas communiquer entre espèces et que la loi du plus fort règne. Les moments de vie de Monoko et de son clan sont intéressantes et on découvre cet univers tout doucement. L’auteur ajoute également quelques touches d’humour qui sont plutôt bienvenues, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire par moments. Mais cet aspect amusant peut vite être balayé par de plus fortes émotions. Dès le tome 1, j’ai été submergée d’émotions en voyant comment Monoko prend sur elle et tente le tout pour le tout pour son enfant. Le mangaka a réussi à me faire ressentir son envie de survivre et son envie d’être une mère aimante qui fait tout pour son enfant. Vraiment, j’ai été étonnée de voir à quel point cela m’avait touchée.

Au fil des tomes, on découvre des choses sur l’enfant humain et sur les différents animaux. Au tome 3 par exemple, il y a un bond de 7 ans dans le temps. Et à nouveau plus tard il y a encore une ellipse temporelle. Tout s’enchaîne de façon cohérente et l’histoire semble nous mener vers quelque chose de plutôt inattendu et d’impossible en fait. Les animaux ne se comprennent pas entre espèce, alors comment faire pour que ce soit le cas. Et surtout, comment faire pour que les carnivores arrêtent de s’en prendre aux plus faibles, parfois sans raison. Au travers de tous ces animaux, le mangaka nous livre en fait une histoire très humaine sur les différences et la compréhension. J’ai vraiment beaucoup aimé l’histoire et son évolution. Il y a parfois des effusions de sang ou des moments tristes, mais il y a également une petite touche d’humour bien dosée.

Du côté des dessins, ils sont plutôt bien réalisés. Les animaux ressemblent parfois à des humains avec leur posture bipède ou leurs haillons. J’ai trouvé les scènes bien réalisées, les plus drôles comme les plus tristes ou sanglantes.

En conclusion, une série qui m’a fait ressentir plein d’émotions différentes. L’histoire est vraiment bien réalisée, avec quelques touches d’humour et des personnages finalement très humains malgré le fait que ce soit des animaux.

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

Plutôt convaincant et original, le titre doit désormais confirmer sur la durée.

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