Erotic’s men tea house

Erotic’s men tea house

Résumé :

Kikka Murakami est le propriétaire de la maison de thé Murakami, qui appartenait à son grand-père et qu’il a décidé de reprendre par nostalgie de ses souvenirs d’enfance. Mais les clients se font rares, et Kikka n’a pas les talents de communication et de marketing nécessaires pour faire du restaurant un lieu prisé. Un soir, alors qu’il commence à se résoudre à faire fermer l’établissement, un homme affamé tombe à ses pieds. Kikka lui offre à manger, pour ensuite découvrir que l’homme en question, Seiju Kaga, consultant en management, a l’air disposé à lui prêter de l’argent pour aider la maison de thé… en échange de son corps !
Source : Boy’s Love

Avis principal par Heyden

Je ne vais pas vous cacher que quand j’ai lu le titre et quand j’ai entendu les avis de Docteur es yaoï sur cette mangaka, j’ai eu énormément de craintes. Reno Amagi est une mangaka que je ne connaissais pas, même si elle me semblait assez proche de ma « grande copine » : Piyoko Chitose. Finalement, ce titre n’est pas aussi alarmant qu’il le laisse paraître, mais par contre, il est vraiment très bof. Ceci-dit, je n’en attendais pas grand-chose alors je ne peux pas parler de déception non plus.

En fait, l’intrigue est tellement simple que cela en est dérangeant. On n’a aucune surprise, on a l’impression que la mangaka colle des petits bouts de clichés par ci, par là. L’un des aspects qui m’a le plus ennuyée, c’est sans doute les fameux souvenirs qui reviennent en tête à Murakami et qui, finalement, accepte l’amour de Kaga. Cela semble vraiment gros et en réalité, ce qui manque à la mangaka, c’est d’apporter un peu plus de délicatesse dans sa romance. Ici, on voit les choses arriver, ce qui est décevant. Pour autant, j’ai quand même aimé le fait que les choses restent à un état relativement platonique entre les deux personnages. Les quelques touches d’humour associées aux allusions de Kaga apportent un dynamisme salutaire, même si ce n’est pas toujours convaincant. On n’offre pas un couple qui se forme tout de suite. J’avais peur d’avoir des scènes explicites sans que l’on ne comprenne pas grand-chose. Ce n’est pas entièrement fluide mais ce n’est pas non plus incompréhensible.

Par contre, j’avoue n’avoir rien compris à la formation du second couple. Je lisais sans comprendre. Même en m’y reprenant, j’avais du mal à saisir où la mangaka voulait nous conduire. D’une certaine façon, j’ai trouvé que ce couple n’était pas vraiment utile.
Quant aux scènes, je vais dire que j’ai vu pire. Je les ai trouvées relativement soft dans une certaine mesure.

Pour ce qui est des dessins, j’ai eu un peu de mal à adhérer. Pas que ce soit si mauvais, mais les traits ne m’ont pas plu. Ils manquent d’un quelque chose pour être totalement convaincants.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Boy’s Love – IDP.

  • Scénario
  • Dessin
2.8

En conclusion

Ce n’est pas un yaoï indispensable pour moi, mais si on aime la mangaka, cela devrait vous plaire.

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