Gunslinger Girl

Gunslinger Girl

Résumé :

Par-delà la bioéthique… Pour combattre le crime organisé, le gouvernement italien a pris une mesure extrême : combattre le mal par le mal. Il a monté une agence, la Social Welfare Agency, qui, sous couvert d’activités sociale et médicale, assure en fait la logistique pour une équipe de professionnels chargés d’éliminer les chefs de clan ou d’assurer la protection de témoins-clefs. Le drame des enfants-soldats… La mesure est d’autant plus extrême que les gâchettes de l’agence sont toutes des jeunes filles, conditionnées physiquement et psychologiquement après divers accidents. Placée sous la tutelle rapprochée d’un adulte membre de l’agence, chacune de ces enfants est devenue une véritable machine à tuer, d’une efficacité redoutable. Source : Kazé

Avis principal par ladybird3000

J’avais déjà découvert cette série au travers de la série animée qui m’avait laissée une bonne impression et dont le sujet me paraissait intéressant. J’avais donc envie de découvrir le manga à l’origine de cela.

L’histoire nous plonge en Italie. Afin de lutter contre le terrorisme, le gouvernement a monté une agence gardée secrète. Cette agence d’aide sociale prend en charge des fillettes blessées physiquement et moralement, dont l’état de santé est grave ou qui ont renoncé à la vie. Des médecins spécialisés ont mis en place un programme permettant de robotiser leur corps afin de le rendre robuste et de le remettre en état. Couplé à un reformatage du cerveau, ces fillettes deviennent des outils presque dénués d’émotions. Accompagnées d’un formateur, chaque duo, appelé Fratelli, reçoit des missions permettant de lutter contre les attaques terroristes.

L’idée est originale et j’ai bien aimé la présentation des personnages. On voit que chaque fillette cyborg est passée par des moments qui les ont marquées physiquement et psychologiquement, même si le lavage de cerveau leur a tout fait oublier. Les formateurs ainsi que les médecins ont également une raison de se trouver dans cette organisation. Au fur et à mesure, on comprend que chacun a ses blessures et tente de retrouver une vie dans cette organisation qui leur donne une seconde chance.

La chose qui m’a déplu pendant le lecture, c’est le rythme assez décousu de l’intrigue. On passe d’un Fratelli à l’autre, puis on y revient pour découvrir de nouvelles choses… J’ai trouvé que le récit était un peu trop décousu et qu’on ne savait pas trop quels étaient les enjeux. Ce n’est que vers la fin que l’on se rend compte que tout semble lié. En effet, l’organisation traque en fait un groupe de terroristes mené par une personne en particulier et tout cela est lié à une affaire précise. A ce moment, l’histoire prend donc son sens, même si cela est basé sur une histoire de vengeance en particuliers. J’ai trouvé dommage que les indices ne soient pas plus mis en avant afin de nous mener vers cette conclusion.

Les personnages sont sympathiques et on apprend à tous les connaître. Aucun n’est laissé de côté. Cependant, il y a des moments où on a des « personnages bouche trou », ce qui est dommage. Je dis cela car parfois de nouveaux Fratelli sont introduits brièvement sans qu’on ne les ait vraiment vus avant et ceux-ci ne font généralement pas long feu. De plus, une seconde génération de cyborgs va être lancée, mais seul l’un des Fratelli va vraiment être mis en avant. J’ai trouvé cela dommage, surtout qu’en même temps, la génération 1 a été un peu mise de côté.

L’histoire est sympathique à lire, malgré que ce soit décousu. La fin m’a bien plu car tout s’accélère et on a des affrontements intéressants, permettant aux personnages de se révéler vraiment.

Le but des cyborgs, outre de permettre des combats sans se soucier de perdre une vie, était également scientifique et médical. Or j’ai trouvé dommage qu’on ne voit pas plus ces répercussions sur la vie des citoyens. De plus, la façon dont nous est présentée l’organisation nous donne presque envie que celle-ci soit dissoute, étant donné le traitement que reçoivent ces fillettes. Cela soulève des questions, puisque d’un côté cela semble immoral, mais de l’autre cela permet de lutter contre le terrorisme. Cette histoire nous permet donc de réfléchir à tout cela. En parallèle, nous découvrons également l’horreur des snuffs movies, vidéos amateurs dans lesquelles des enfants sont violentés jusqu’à la mort. C’est comme si le mangaka voulait nous faire réfléchir sur ces horreurs, en particuliers celles perpétrées sur des enfants, et nous montrer l’horreur de la vie des enfants soldats.

Les dessins sont plutôt jolis. Les fillettes ont des visages assez ronds, nous montrant qu’il s’agit bien d’enfants. Les combats sont de plus en plus fluides et vers la fin j’ai trouvé les affrontements très bien représentés, avec des mouvements plus lisibles qu’au début. Les décors italiens sont superbes également.

  • Scénario
  • Dessin
3

En conclusion

Une série originale, dont le récit est un peu décousu au début mais dont les enjeux méritent réflexion.

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