Made in Abyss

Made in Abyss

Avis principal par Beldaran

Résumé : À la surface de cette planète, un seul endroit demeure encore mystérieux et inexploré : un trou gigantesque surnommé « L’Abysse ». Dans cette crevasse sans fond dorment des trésors que l’humanité ne semble plus pouvoir reproduire. La fascination et l’émerveillement que représente L’Abysse poussent de nombreuses personnes à s’y aventurer. Source : Wakanim

Attention coup de cœur en approche ! Ne vous fiez pas aux graphismes mignons des personnages, cette série est un formidable conte cruel, destiné aux adultes. J’ai mis un certain temps avant de regarder le dernier épisode qui fait 47 mins afin de préparer mon petit cœur mais cela n’aura servi rien. Si vous n’avez toujours pas commencer l’anime, accrochez-vous !

La série animée est l’adaptation du manga éponyme d’Akihito Tsukushi, toujours en cours au japon avec 6 tomes. Cette dernière adapte fidèlement les 25 premiers chapitres du manga, même si la série se permet quelques ajouts avec notamment une séquence finale originale qui a le mérite de mettre un point final satisfaisant à la première saison. Oui, une suite a été annoncé et je suis bonheur !

Made in Abyss se construit autour d’une idée simple mais qui permet le développement d’une histoire particulièrement bien maîtrisée. Un trou monstrueux est apparu au milieu de l’océan et attire en son sein de nombreux explorateurs, nommés caverniers. Ces derniers remontent des profondeurs, des reliques de civilisations inconnues et disparues. Au bord, du gouffre se dresse la ville d’Orth, point de départ à l’aventure et régit par des codes stricts. L’univers est absolument incroyable et dévoile sa richesse au fil de la découverte des épisodes. Le rythme est lent mais le récit passe un cap avec l’épisode 4 qui lance définitivement cette aventure poétique. L’ambiance de l’histoire est très maîtrisée dans son contraste entre l’innocence des protagonistes qui ont une douzaine d’année et la dureté du monde de l’Abysse qui est cruelle. On le sent, plus l’histoire avance et plus la tension est palpable. La descente à l’intérieur du gouffre est redoutable et les personnages n’en sortiront pas indemnes. En effet, il y a une malédiction à l’intérieur de l’Abysse, malédiction qui cause différent maux suivant l’étage allant des vomissements à la mort. La narration alterne temps forts et temps de repos avec un humour léger qui s’accorde parfaitement au récit.

L’histoire n’est pas seulement une histoire de gouffre mais une quête, celle de la jeune Rico qui descend rejoindre sa mère au fond de l’Abysse, aidée par Legu, être énigmatique. Le duo se complète bien avec une Rico ingénieuse et un Legu plutôt balèze. Rico peut paraître assez agaçante mais elle est vraiment attachante et elle va en baver. Legu est très intéressant car fait finalement plus humain que sa compagne de voyage. Les mystères autour de son origine persistent, j’espère donc que la suite nous en apprendra plus. D’autres personnages jalonnent la route du duo et certaines rencontres sont violentes. Nanachi ! Je vous laisse le plaisir de la découverte.

La réalisation est aux petits oignons. Les décors sont somptueux, riches et vraiment soignés. Chaque niveau de l’Abysse est captivant, tout comme les créatures qui les peuplent. Ne vous fiez jamais aux apparences, jamais ! L’animation est fluide et offre de belles séquences. Le point fort de tout ça, c’est l’ost signé Kevin Penkin. C’est un délice pour les oreilles et cela accompagne parfaitement l’histoire. Une réussite !

  • Scénario
  • Dessin
5

En conclusion

Made in Abyss propose un récit particulièrement maîtrisé de bout en bout. C’est mon coup de cœur de la saison dernière. J’espère qu’un éditeur français se penchera sur le manga.

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