Oseam

Oseam

Avis principal par Sheenaiis

Résumé : Deux orphelins, Gil-Son et Gam-I parcourent les terres coréennes depuis qu’un incendie les a chassés de chez eux. Livrés à eux même et animés par une quête désespérée, celle de retrouver leur mère morte, ils vont faire la rencontre de deux jeunes moines bouddhistes qui vont les recueillir au sein de leur monastère.
Facétieux et joueur, le petit Gil-Son va d’abord semer la terreur au sein des pratiquants pour enfin s’initier à son tour et atteindre des sommets nirvanesques.
Source : Arte Video

La première fois que j’ai vu Oseam, il y a déjà une dizaine d’années, j’avais été touchée par ce film. Et en le revoyant maintenant, je suis toujours aussi touchée.
Ce film est une perle qu’il faut absolument voir. Il est pour moi comme un deuxième Tombeau des Lucioles.

L’histoire d’Oseam nous montre la dure vie de Gamie et Gil-Sun, orphelins, sans maison et sans argent. En plus de cela, Gamie est aveugle. C’est donc son petit frère qui essaie du mieux qu’il peut de l’aider. Mais Gil-Sun est un jeune enfant actif, un peu naïf et vite distrait.
Il a recueilli un chien errant qu’il nommera Brise et tous deux vont rentre le temple beaucoup plus vivant et bruyant. Gil-Sun veut apprendre à voir avec son esprit pour mieux comprendre sa sœur, car étant aveugle, elle voit des choses que lui ne voit pas.
Il partira donc avec un moine avec qui il sait lier d’amitié dans un autre monastère pour étudier.
Gamie est une grande sœur bienveillante, elle fait tout ce qu’elle peut pour protéger son frère et lui éviter des ennuis. Elle n’a pas avoué à ce dernier que leur mère est décédée. Il pense que leur mère est partie loin et qu’ils vont la rejoindre. Elle raconte souvent à Gil-sun comment est leur mère car il a très peu de souvenirs d’elle. Elle participe à la vie du monastère qui les a accueillis.

On rentre très facilement dans l’histoire, les personnages sont vraiment attachants et plein d’innocence.
Les graphismes sont soignés et très beaux, les couleurs sont douces.
Les musiques collent très bien au film, elles sont aussi belles que les sentiments des enfants.

L’histoire est tirée d’une légende coréenne, où le souhait d’un enfant qui se serait exaucé. Oseam signifie « Un Bouddha de cinq ans est né ici. »

  • Scénario
  • Dessin
5

En conclusion

Si vous avez l’occasion de le voir, n’hésitez pas : c’est une merveille.

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