Toaru Hikuushi e no Tsuioku

Toaru Hikuushi e no Tsuioku

Avis principal par Kûkaku

Résumé : La guerre entre l’Empire Levamme et l’Empire Amatsukami fait rage depuis des années. Au milieu des combats, le Prince de l’Empire Levamme déclare son amour pour Fana Del Moral et jure de terminer cette guerre en un an en guise de cadeau de mariage.
Lorsque l’Empire Amatsukami apprend cette nouvelle, il envoie son armée attaquer la résidence Del Moral, à San Maltilia, dans le but d’éliminer la future Impératrice.
Dans un dernier effort pour conduire Fana auprès de son futur mari, l’armée de l’air de San Maltilia engage un mercenaire de sang mêlé, un bestado, pour mener à bien cette mission secrète. Le pilote, Charles, accepte… Cependant, traverser un océan seul, en territoire ennemi, s’avère être une tâche bien plus risquée que ce que quiconque n’aurait pu imaginer.
Source : Kûkaku

Toaru Hikuushi e no Tsuioku n’est assurément pas la première histoire d’amour impossible que j’ai pu voir, et c’est encore moins la dernière que je regarderais. Ce n’est pas nouveau, et pourtant, on ne s’en lasse jamais.

Cette fois ci, c’est donc au tour d’un mercenaire détesté de tous à cause de ses origines, Charles, et d’une noble choisie par le Prince de Levamme pour devenir sa femme, Fana, de se retrouver seuls au beau milieu de l’océan avec pour objectif de survivre à cette traversée de 12 000km. Il est évident que dans une situation telle que la situation présente, un dialogue doit s’établir entre chaque parti s’ils souhaitent terminer le voyage en un seul morceau. En effet, afin de délivrer sa belle au Prince, Charles a pour mission de traverser les lignes ennemis sans se faire remarquer, au risque de ne pas en ressortir vivant. C’est donc pour cela, et malgré les instructions qu’il a reçu de ne pas adresser la parole à Fana afin de ne pas la « souiller », que Charles décide de faire équipe avec Fana dans l’espoir que tout se passe pour le mieux.
Cependant, une chose échappe encore à nos deux pilotes lorsqu’ils quittent San Maltilia, et ce n’est qu’une fois en pleine mer qu’ils constatent l’ampleur de la mission qui les attends.

Je ne vais pas m’étendre plus que nécessaire sur cet avis et j’essaierais donc d’aller à l’essentiel.
J’ai adoré la façon dont la relation entre Charles et Fana s’est tissée et ai trouvé ça tellement beau, que même si je savais dès le départ comment celle-ci allait se terminer, je n’ai pu m’empêcher d’aimer cette complicité qui s’est installée si rapidement entre eux. Après un départ dans une ambiance gênée, les deux personnages se sont ouverts l’un à l’autre, et se sont découverts ou redécouverts au cours de ce voyage et c’était beau.

Fana qui, au premier abord, avait l’air de la gourde de service s’est révélée en fait réellement vive, attentive et dévouée après quelques paroles échangées avec Charles. J’ai vraiment été étonnée de découvrir sa personnalité et l’ai vraiment adorée.
Charles, quant à lui, m’a impressionné dès le départ par son calme et sa force. Sa vie n’est assurément pas facile, puisqu’il est détesté par la majeure partie des gens qu’il côtoie à cause de son sang-mêlé, et pourtant, il a su garder la tête haute peu importe ce qui a pu lui être fait, et ce jusqu’à la fin. Sa gentillesse et son coeur en or m’ont réellement fait succomber.
Le duo formé par ces deux pilotes est tout simplement fascinant et j’ai passé un très bon moment à suivre leur aventure.

Je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer une seule seconde au court de ce film, puisque dans les faits, la relation de nos héros se développe au fil des difficultés qu’ils rencontrent. Comme dit plus tôt, à leur départ de San Maltilia, un paramètre encore inconnu est rentré en compte et ceci a grandement affecté le déroulement de la mission. On est donc bien servi au niveau des combats aériens, qui sont tous simplement magnifiques et très impressionnants. Je n’ai pu empêcher mon coeur de faire des bonds lorsqu’au détour d’un nuage, un vaisseau de guerre ennemi pointait le bout de son nez, ou lorsqu’un avion ennemi apparaissait soudainement dans la ligne de vue de nos pilotes.

La qualité du dessin et l’animation très nette et très rapide a permis d’apprécier la beauté des paysages et les combats à leurs potentiels maximum et c’est donc dans l’ensemble un vrai régal pour les yeux. Le ciel nocturne, la limpidité de la mer et la beauté du jour resteront parmi les paysages les plus beaux que j’ai pu observer dans un anime.
Les différents theme song introduits au cours du film accompagnaient parfaitement bien les situations et étaient tous également vraiment beaux (avec un petit air à la Macross Frontier pour la chanson de Fana).
Et seiyuu de Charles = seiyuu de Kenji (Summer Wars).

Pour terminer, je ne peux pas m’empêcher de mentionner tout l’aspect critique qui peut se trouver derrière le film -même sans que ce soit le but original, ça fait toujours réfléchir un peu – avec ce « racisme » totalement assumé de la part des « vrais » Levammien, les « purs », les « bons » et la non-reconnaissance auprès de Charles qui s’en suit. La dernière phrase du film en donne bien la preuve, et c’est toujours dur de voir ça.

  • Scénario
  • Dessin
5

En conclusion

Un film magnifique sous toutes les coutures, à voir absolument!

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