La Belle et l’Ogre

La Belle et l’Ogre

Résumé :

Dans ce monde cohabitent cinq clans : les ogres, les loups, les renardes, les corbeaux et les humains, qui vivent tous en harmonie. Au sein de celui des ogres, la famille Shinonome est particulièrement réputée, et lorsque l’un de ses héritiers cherche une compagne, la société entière s’agite. Tous sauf peut-être Hana Mochizuki, une jeune femme gentille et droite, pour qui le mariage est le cadet de ses soucis. Alors quand un beau motard débarque dans sa vie en lui demandant de l’épouser, affirmant que le destin en a décidé ainsi, elle n’a pas l’intention de gober ça sans réagir !
Source : Taifu

Avis principal par Beldaran

Les éditions Taifu ont lancé fin février une nouvelle collection, Crispy Love, destinée à accueillir des titres Teen’s Love, dérivés du shôjo et dont Julia Popek a rédigé un article complet sur le site Club Shôjo. Deux titres ont ouvert le bal, XXX Lecture et celui qui nous intéresse, La Belle et l’Ogre qui nous permet de découvrir le travail de Ssman. La lecture s’est révélée sympa et frustrante car j’aurais aimé en avoir plus, je n’aurais pas été contre un volume supplémentaire.

La Belle et l’Ogre s’inscrit dans la production de mangas érotiques à destination du lectorat jeune adulte féminin, malgré cela, Ssaman propose un univers convaincant mais frustrant car le potentiel est là mais on n’en effleure que la surface. Après, ce n’est pas le propos, l’intrigue principale s’articule autour du couple formé par Hana l’humaine et Mitsuki, ogre de son état et troisième fils d’une riche famille. J’ai oublié de préciser mais dans ce monde, les humains côtoient quatre clans : corbeaux, loups, renardes et ogres. Cet aspect ne sera pas exploité mais nous aurons droit à une visite coup de vent d’un membre des quatre clans, lié à Mitsuki.

Immédiatement, on perçoit dans la construction du récit des éléments venant du shôjo, notamment dans la mise en place et le développement de la relation qui est rapide. Cela s’explique par le format court de l’histoire. Néanmoins, Ssman s’appuie sur un trope apprécié du lectorat japonais, le lien existant entre deux personnes, deux êtres seraient prédestinés à se rencontrer et à vivre ensemble, c’est le cas pour les ogres qui recherchent leur « fleur promise ». L’autrice développe toute une symbolique entre les ogres et leur quête d’amour avec différentes conséquences qui sont abordées lorsque Hana rencontre la famille de Mitsuki. Cette rencontre-là est pertinente. En revanche, celle avec les parents de Hana ne sert à rien, surtout qu’il y a un certain flou autour de ses parents.

Hana est un personnage attachant qui a du caractère, même si elle accepte plutôt vite son lien avec Mitsuki qui est un grand gentil. Il est adorable. Il apparaît peu sous sa forme d’ogre.  Il y a une belle alchimie entre les deux : ils sont mignons.

Et le côté piquant dans tout ça ?! Il est bel et bien présent. Les scènes érotiques s’arrêtent quasi exclusivement sur les sensations de Hana (ne pensez pas voir Monsieur Ogre nu comme un ver). C’est son plaisir à elle qui est au cœur de ces scènes qui sont variées et qui s’insèrent plutôt bien dans le récit.

L’ambiance se veut légère, avec des petites touches d’humour.

Les dessins sont assez jolis. Le trait de Ssman est fin. Le design des personnages est sympa, même si les hommes ont des cous de taureaux. L’autrice s’amuse avec les vêtements de Hana, toujours différents et en fait, la remarque est valable pour l’ensemble des personnages féminins. Le découpage est classique avec quelques idées sympas par moment.

En ce qui concerne l’édition, le papier est fin, très légèrement transparent avec une qualité d’impression correcte. En revanche, de nombreuses bulles sont trop proches de la reliure ce qui rend la lecture désagréable. La traduction, assurée par Guillaume Draelants, m’a souvent dérangé, me faisant sortir de l’histoire à cause de formulations artificielles ou un langage trop familier.
Je termine par la couverture et le gros changement, moche, effectué sur le visuel français. Les trois petites fleurs de la version japonaise ont été grossies et collées sur la poitrine de Hana : couvrez ce soutien-gorge que je ne saurais voir. C’est ridicule.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Taifu Comics.

  • Scénario
  • Dessin
3

En conclusion

La Belle et l’Ogre est une romance érotique plaisante à lire grâce à des personnages attachants. J’espère que nous aurons droit à une autre histoire dans le même univers.

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