Hikaru in the Light!

Avis principal par ladybird3000

Connaissez-vous le label manga Kotodama des éditions Petit à Petit ? Maccha vous a déjà présenté l’un de leurs titres, Hinatsuba. Aujourd’hui, je vais vous parler de la série en quatre tomes Hikaru in the Light!, dont j’ai pu lire 2 tomes sur les 4 que compte la série. Elle vient de se conclure en cette rentrée 2025.

Nous allons découvrir le monde des idoles japonaises avec Hikaru et son amie d’enfance Ran. Ran est une idole depuis 2 ans, elle fait partie de la JP Academy, comptant une cinquantaine de membres. Quant à Hikaru, elle a 2 ans de moins et profite de sa vie de collégienne. Elle aide sa famille qui tient un bain public et chante tous les jours en faisant le ménage, si bien qu’on la surnomme la voix d’or du bain public. Mais Hikaru a renoncé à ses rêves de star. Elle pense n’avoir rien d’autre que sa voix pour elle, or pour devenir idole, il faut aussi le physique qui va avec et savoir danser. Mais cela pourrait changer le jour où un célèbre producteur de musique annonce lancer un casting dans tout le pays pour trouver des idoles authentiques.

Le premier volume permet d’introduire Hikaru et Ran. Toutes deux sont amies d’enfance et Ran aimerait que Hikaru la rejoigne sur la scène musicale. Le casting Girls in the Light est une chance à ne pas rater, autant pour Ran qui veut prouver qu’elle mérite son statut d’idole, mais aussi pour Hikaru qui avait renoncé à son rêve. Ran se lance dans l’aventure, car elle en a marre d’être une idole parmi cinquante, qu’on ne remarque pas spécialement, malgré tout le travail qu’elle fournit. Elle va entraîner Hikaru avec elle, car elle est convaincue qu’elle a toutes les qualités requises. Mais de ce fait, les deux amies finiront sans doute par devenir rivales dans ce concours.

Après cette introduction et le casting permettant de rejoindre l’aventure, nous arrivons au tome 2 qui présente plusieurs jeunes filles qui font partie des candidates. Elles vont toutes participer à un stage intensif. La première étape du stage consiste en une évaluation du chant et de la danse. Après cette première étape, la moitié des candidates seront déjà éliminées. Ce concours ne rigole pas, mais les critères de sélection sont assez intéressants, car ce ne sont pas seulement les compétences qui sont évaluées, mais aussi le potentiel.

J’ai beaucoup aimé ces deux premiers tomes. J’aime bien les deux héroïnes, mais également les filles qui apparaissent ensuite. Elles ont toutes leurs caractéristiques, leurs forces et leurs faiblesses. C’est intéressant de les suivre et de les voir évoluer. On voit bien que Hikaru a quelques faiblesses, mais elle fait tout pour donner le meilleur d’elle-même. C’est même dommage de ne pas pouvoir entendre le chant, car c’est une part importante de l’histoire et c’est là qu’elle excelle le plus. Quant à Ran, elle est attachante et elle fait également beaucoup d’efforts. On l’a qualifie même de bonne en tout, excellente en rien. Car elle met tant d’efforts dans chaque aspect de son travail d’idole, qu’elle s’est améliorée partout sans être parfaite sur un point précis. C’est presque frustrant pour elle, car on ressent son travail.

Chaque volume contient un livret documentaire de 16 pages, ce qui permet d’aller plus loin dans l’histoire des idoles japonaises. Quelques termes sont expliqués, il y a également des informations sur certains des groupes les plus connus, voire des groupes masculins. Le premier documentaire est écrit par Christian Marmonnier et le second est de Richard Coudrais. Le seul point que je critiquerais, c’est le visuel de la jaquette, avec ce gros cercle rose. Cela semble faire partie de la charte graphique de l’éditeur, à voir sur les prochaines séries à paraître.

Enfin, concernant les dessins, je les ai bien aimés. Je trouve que les mouvements sont particulièrement bien dessinés, ce qui est important pour apprécier les moments où les filles dansent. Même quand certaines sont un peu plus rigides dans leurs mouvements, cela se ressent par le dessin. J’ai également apprécié les moments un peu lumineux et joyeux, où on capte les efforts et l’entrain des filles.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Kotodama.