Magu – God of Destruction

Magu – God of Destruction

Résumé :

Il y a bien longtemps, l’humanité est parvenue, au terme d’une grande bataille, à enfermer le dieu de la destruction dans une pierre sacrée. Mais des siècles plus tard, dans un petit village de bord de mer, une collégienne du nom de Ruru Miyanagi trouve cette pierre sur la plage et en brise malencontreusement le sceau… Le dieu de la destruction est de retour, mais sous quelle forme ?! Source : nobi nobi!

Avis principal par ladybird3000

Il s’agit du premier manga relié de Kei Kamiki. Dans celui-ci, nous découvrons Ruru, une collégienne qui vit seule, dans un village en bord de mer. Un jour, elle trouve une pierre précieuse dans le sable, mais elle la brise par mégarde. Il s’agissait d’une pierre sacrée renfermant le dieu de la destruction. Une fois le sceau brisé, un être maléfique en sort, mais il a perdu sa forme d’antan et ressemble maintenant à une espèce de poulpe riquiqui et tout mignon. Ruru décide de l’appeler Magu et l’emmène chez elle.

J’ai pu lire les deux premiers volumes de cette histoire fantastique et comique. Ruru est une adolescente pleine d’entrain, malgré le fait qu’elle vive seule. Elle a tendance à tout faire toute seule, sans jamais demander d’aide. Son ami d’enfance, Ren, est là pour l’aider, mais il a de plus en plus de mal à rester proche d’elle, car il éprouve des sentiments pour elle et n’arrive pas à se déclarer. L’arrivée de Magu va tout chambouler, car ce petit dieu démoniaque compte recruter des disciples pour retrouver sa gloire et son apparence d’antan.

D’autres personnages sont introduits au fur et à mesure, avec notamment la famille de Ren et des amies de Ruru au collège. Mais également d’autres dieux du chaos, qui apparaissent l’un après l’autre. Et aussi un chevalier saint qui a pour but de capturer les dieux du chaos qui ont refait surface.

L’histoire est assez drôle à lire, notamment car les dieux du chaos ont une apparence presque mignonne, mais ils parlent comme des démons, traitant les humains d’abrutis inférieurs, alors qu’eux-mêmes, sans leur puissance, sont des êtres faibles et minuscules. Il y a un contraste entre les dieux qui veulent dominer le monde et qui se querellent sans cesse, et les humains qui ne les prennent pas au sérieux et les considèrent presque comme des animaux de compagnie.

Du côté des dessins, je n’ai pas spécialement accroché, c’est un style shônen, l’auteur à son style à lui, mais comme il est au début de sa carrière, il peut encore s’améliorer. Par contre, j’ai bien aimé les dessins des dieux, à la fois mignons et terrifiants. Le second dieux qui apparaît n’est pas vraiment mignon, mais cela apporte de l’humour en plus je trouve, il est un peu « moche » et un peu idiot aussi, ça ajoute au côté comique. Et plusieurs animaux sont représentés, avec des bernard l’hermite, un chiot, etc., de ce côté là c’est très réussi aussi. Je crois qu’il n’y a que les dessins des personnages humains que je n’ai pas trop aimé au final.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Nobi Nobi!.

  • Scénario
  • Dessin
3

En conclusion

Une lecture rigolote qui plaira sans doute à un public jeune.

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