Avis principal par ladybird3000
En général, j’aime beaucoup les séries qui mettent en scène des enfants, car je trouve cela trop mignon. The Yakuza’s Guide to Babysitting m’a donc intrigué, d’autant plus qu’il y a la notion de yakuza qui peut apporter quelque chose d’intéressant, avec des personnages potentiellement violents qui vont devoir devenir doux pour le bien de l’enfant.
Nous découvrons Kirishima, premier lieutenant du clan Sakuragi. Il est craint de tous et surnommé le démon. Son habitude : taper d’abord, essayer de discuter ensuite. Sauf que le boss en a marre qu’il revienne couvert de sang et se laisse aller à la violence même lorsque cela n’est pas nécessaire. Dans cette maison remplie de yakuzas va alors débarquer la petite Yaeka, 7 ans, fille du boss. Jusqu’à présent, elle vivait chez sa tante et va enfin retrouver son père. Le boss décide de nommer Kirishima comme nounou de Yaeka, espérant que cela le calmera, et permettant ainsi à sa fille d’être protégée où qu’elle aille.
J’ai pu lire les 5 premiers tomes et je suis déjà bien en retard sur la publication, car nous avons 11 tomes en France à l’heure où j’écris et 13 tomes en cours au Japon. J’ai beaucoup aimé la lecture de ces 5 tomes. Cela nous permet de découvrir certains yakuzas du clan Sakuragi, mais également d’autres clans, tous rattachés plus ou moins, même s’il y a quand même parfois des conflits. Au milieu de cet univers de violence, nous avons la petite Yaeka, mais aussi sa tante du côté maternel, et également sa mère qui est peu présente (je vous laisse découvrir pourquoi). Cette touche féminine apporte de la douceur, surtout la maman qui semble être d’une extrême bonté. Au fil des chapitres, des personnages extérieurs sont ajoutés, avec des lycéennes et d’autres enfants qui vont devenir les amis de Yaeka. J’aime beaucoup voir comment l’histoire évolue et comment les différents personnages se retrouvent liés.
Le plus mignon dans tout cela reste Yaeka. C’est une enfant sage qui ne montre pas trop ses émotions. C’est sa présence qui va permettre à tout ce petit monde de se lier petit à petit. On ressent son innocence et son envie de se faire des amis. Mais surtout, elle souhaite que son père soit fier d’elle. Elle est très attachée à Kirishima et ce dernier s’attache également très rapidement. Il n’en perd pas toute sa violence, mais il réfléchit un peu plus avant de taper, ne serait-ce que pour ne pas le faire devant Yaeka (le passage du 1, 2, 3 soleil est tordant).
Du côté des dessins, j’aime bien l’aspect parfois sombre quand les yakuzas se battent, mais aussi le côté mignon avec Yaeka et ses amis. Les expressions sont bien travaillées. J’aime beaucoup l’humour de chaque scène, mention spéciale pour la papa de Sarah qui débarque au tome 3. Il me fait mourir de rire.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.
En conclusion
Une chouette série humoristique, qui prend le temps de développer les personnages. J’ai été touchée par la petite Yaeka et cela donne envie de découvrir la suite.
User Review
0 (0 votes)