Once Upon a Witch’s Death

Avis principal par Beldaran

Résumé : À l’aube de ses 17 ans, l’apprentie sorcière Meg Raspberry apprend qu’elle va mourir à cause d’une malédiction. Sa mentor et professeure de magie Faust lui révèle cependant qu’elle peut conjurer ce sort en rassemblant les larmes de joie de 1000 personnes afin d’obtenir une graine de vie qui la rendra éternelle. Meg entame alors un long voyage en quête de ces larmes. Source : Crunchyroll

Le premier avril a été le lancement de la saison animée printanière avec, pour ma part, de nombreuses séries à suivre. J’étais passée à côté de l’annonce de Once Upon a Witch’s Death et comme j’aime bien les sorcières, j’ai foncé. Derrière l’animé se cache un light novel écrit par Saka et illustré par Chorefuji, publié depuis 2021 aux éditions Kadokawa Shoten avec trois volumes au compteur. Depuis 2023, Amearare Kenu dessine le manga qui compte quatre tomes pour le moment.

Cinq épisodes sur les 12 annoncés ont été diffusés avec un chaque mardi depuis le premier avril.

Dans un monde où la technologie côtoie la magie, nous découvrons Meg le jour de son anniversaire qui apprend de la bouche de sa formatrice en magie, la puissante Faust, une des Sept Sages, qu’elle mourra dans 1 an. La nouvelle tombe comme un cheveu sur la soupe et nous permet de saisir le caractère de Meg, totalement survoltée et d’une bonne humeur à toute épreuve, même si elle accuse le coup. Normal. Une solution existe pour contrer la malédiction : récolter 1000 larmes de joie. Là, vous vous dites, elle doit partir en voyage et l’histoire se rapprochera de récits connus. Eh bien, non. Meg ne semble pas presser de remplir sa fiole et de quitter la ville de Lapis car elle continue son apprentissage aux côtés de Faust ce qui lui permet de rencontrer deux autres Sages qui vont chacune lui apporter quelque chose.

Finalement, la vie de Meg se poursuit de manière classique malgré cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Elle ne change pas sa façon d’être : elle apprécie aider les gens et pas seulement avec la magie. Magie dont elle découvre un autre aspect, une autre vision, avec la plus jeune des Sept Sages. La magie n’est pas acceptée partout de la même manière.

Nous sommes face à l’exemple même où ce qui fait le sel de l’histoire est son personnage principal, Meg Raspberry. J’aime beaucoup son caractère, sans filtre, franc du collier qui donne lieu à des échanges savoureux et des situations rigolotes. Pour le moment en termes d’ambiance, l’humour l’emporte haut la main ce qui peut être déconcertant, déjà par rapport à la fin programmée de la jeune fille mais aussi lors de certains évènements. Il y a un petit problème d’équilibre de ton.

Je passe un bon moment devant chaque épisode mais j’attends un peu plus de la part de la malédiction qui est quand même le fil rouge de l’histoire. Le dicton dit, l’important c’est le voyage plus que la destination mais dans le cas de Meg la destination c’est la mort et pour le moment elle arpente encore et toujours les rues de Lapis.

Autour de Meg, gravitent de nombreux personnages, Faust en tête. Elle a récupéré Meg lorsqu’elle était enfant et a décidé de la former mais elle cache des trucs, c’est évident. La meilleure amie de Meg, Fine, fait de nombreuses apparitions et celle durant l’épisode 05 est magistrale, même si brève, ahah. Sophie Hayter a une vision noire de la magie et adore manger. Il y a déjà une belle dynamique de créée et oui, que des protagonistes féminins, avec pléthore de familiers.

L’animation est correcte. C’est lumineux, coloré mais il y a quelques couacs, des personnages figés, mal proportionnés. Dans l’ensemble cela fait le boulot. Les musiques sont sympas. J’aime beaucoup l’ending, mélancolique, même s’il est en complet décalage avec le ton de l’animé.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.