The Gorilla God’s Go-To Girl

The Gorilla God’s Go-To Girl

Avis principal par Beldaran

Résumé : Timide fille timide d’un comte, Sophia aspirait simplement à une vie paisible, mais le Dieu Gorille avait d’autres projets pour elle. Dotée désormais d’une force inégalée, elle est propulsée dans l’ordre des Chevaliers Royaux. Elle doit maintenant jongler entre l’école, la vie de chevalier et son puissant pouvoir. Qui aurait cru qu’obtenir la force d’un gorille pouvait rendre la vie si compliquée ? Source : Crunchyroll

Série animée du printemps, The Gorilla God’s Go-To Girl m’a attiré grâce à son résumé quelque peu surprenant. Elle adapte le manga écrit par Shirohi et dessiné par Kamisu Mika depuis 2021 dans le magazine Flos Comic des éditions MEDIA FACTORY. Il est toujours en cours de publication avec le septième volume qui sort aujourd’hui au Japon. Sur les 12 épisodes annoncés, 11 ont été diffusés sur la plateforme Crunchyroll à raison d’un chaque dimanche depuis le 06 avril. Si les premiers épisodes m’ont amusé, l’ennui a quelque peu entaché la suite du visionnage.

Sophia Reeler, 16 ans, fille d’un comte de campagne, plutôt réservée, rêve d’une scolarité tranquille, sans histoire. Hélas, un groupe de filles (aristocrates de la capitale) l’ont déjà dans le pif. Re hélas, la divinité animale qui la choisie est… roulements de tambours-bours-bours : le Gorille. Stupeur et Tremblements. Car oui dans cet univers, à vos seize ans une divinité animale vous bénit de ses capacités, ce qui conditionne votre vie future et notamment le métier que vous pourrez exercer. C’est cet élément assez surprenant qui m’a bien accroché mais dont les problématiques sont mal amenées. Cette marque divine accroit les inégalités sociales entre les nobles bien pourris et le peule qui subit. Néanmoins, même si on devine que cet aspect aura de l’importance, il est rapidement introduit par un groupuscule anti-noblesse, avant d’être passé sous silence et de réapparaître comme par magie à l’extrême fin de l’épisode 10 et une explication bancale au 11. La narration gère assez mal les différentes intrigues et s’emmêle les pinceaux entre drame et comédie romantique.

Sophia fait tout pour cacher sa bénédiction, même si elle a été repérée par les Chevaliers

Royaux pour devenir apprentie écuyère. De fil en aiguille, elle rencontre des garçons, pas difficile, vu qu’elle est la seule fille de la formation écuyère, et la pauvre, galère à maîtriser sa force de gorille. Ce décalage dans les premiers épisodes est très sympa à suivre, ça apporte une touche d’humour qui fonctionne bien. Cependant, comme je le disais plus haut, l’histoire plus sérieuse se dilue dans la partie comédie romantique, avec le fameux Louis qui est un gentil mais dont on comprend rapidement la capacité. Dans les faits, la romance avance vite et bien. Mais je ne sais pas, je me répète, il y a un tel déséquilibre dans les enjeux que j’ai fini par me moquer de tout. En plus, il y a des résolutions d’intrigues secondaires qui sont « meh » littéralement. Le dernier épisode devrait être une débauche d’action.

Les personnages sont nombreux et caractérisés par leur bénédiction animale donc facile. J’ai vu passer pas mal de critiques sur Sophia, comme quoi c’était une cruche gnian-gnian (je résume) tout ça parce que dans les faits, elle ne colle pas des patates à tout ce qui bouge. C’est une ado réservée qui acquiert la force de frappe d’un gorille, contre son grès. Son caractère ne change pas : elle reste timide mais d’une grande gentillesse (et je rappelle que la gentillesse n’est pas une faiblesse), elle pense toujours aux autres et s’oublie un peu au passage mais elle avance grâce à ses amis. Oui, elle est timide. Oui parfois ses réactions sont assez passives et peuvent agacer mais, elle change petit à petit. En revanche le Louis il est gentil mais j’ai eu envie de le secouer, même s’il est choupinou. Des mystères tournent autour d’un des amis de Sophia mais en un épisode, je ne pense pas qu’on nous révèle le fin mot de l’histoire.

Si l’intérêt pour l’histoire s’étiole, l’ensemble n’est pas aidé par l’animation. Je pense qu’il y avait une promo sur les plans fixes. Il y a des proportions hasardeuses, des décors bancals et de manière générale, le rendu n’est pas très heureux. Les musiques ne sont pas marquantes. L’opening n’est pas transcendant mais l’ending est sympa.

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de Crunchyroll.

  • Scénario
  • Dessin
2.3

En conclusion

The Gorilla God’s Go-To Girl est une comédie romantique qui possède la douceur d’un gorille. Le début amuse, la suite se laisse regarder.

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