Gwendoline

Gwendoline

Résumé :

Après avoir perdu sa mère dans un tragique accident, la petite Gwendoline vient habiter dans le grand manoir anglais de son père, qu’elle ne connaît que très peu, le Vicomte de Marble. Elle se retrouve vite confrontée à sa demi-soeur Annie, et surtout, à la Baronne de Wibbery qui souhaite épouser son père pour s’emparer de son titre…
Heureusement, ses deux jeunes voisins, Arthur et Edward, l’aideront à supporter toutes ces épreuves.
Source : Isan Manga

Avis principal par Maccha

Gwendoline est une des séries dont j’ai attendu la sortie depuis des années. J’avais les deux premiers tomes qui avaient été publiés en quantité limitée en 2007 aux éditions Digiclub et j’attendais la suite avec impatience. Du coup, quand l’annonce de sa sortie chez Isan Manga fut annoncée, j’ai été ravie.

Après plusieurs reports, le premier tome de cette édition en 6 tomes fut enfin disponible fin novembre 2015 au salon Japan Touch où l’auteure fut invitée.

On suit donc l’histoire mouvementée de la jeune Gwendoline qui commence par son arrivée du Japon à l’Angleterre à l’âge de cinq ans avec sa mère pour vivre aux côtés de son père, un noble anglais. Malheureusement, suite à un accident elle perd sa mère et va devoir vivre dans le manoir de son père. Elle y rencontrera sa demi-soeur Annie, qui est assez froide avec elle, la Baronne de Wibbery qui souhaite épouser son père, les enfants de celle-ci, Mary et Antoine qui sont méchants avec elle. Son père est gentil mais souvent absent et son grand-père la rejette. Heureusement, elle fait la connaissance de deux jeunes voisins, Arthur et Edward, qui l’aideront à supporter toutes ces épreuves.

Dans ce début de l’histoire en Angleterre, on sent les inspirations de Candy Candy de Yumiko Igarashi. Physiquement, Gwendoline et Arthur rapellent déjà Candy et Anthony. Arthur aime faire du cheval, il est gentil et doux tout comme Anthony de Candy. Mary et Antoine rappellent Elisa et Daniel qui font des misères à Candy. On a également plein de clichés des shôjos de l’époque et c’est un peu naïf par moment. Cependant, la petite Gwendoline réussit quand même à nous toucher. J’ai aussi bien aimé les personnages d’Annie et d’Edward (qui est initialement jaloux de Gwendoline) qui finissent par s’adoucir rapidement en voyant la tristesse de cette enfant adorable de cinq ans venue d’un pays lointain et qui vient de perdre sa mère. J’aime bien aussi le côté un peu sauvage d’Edward et on sent qu’il a une faible pour Gwendoline derrière son attitude.

Par la suite, on retrouve nos personnages au Japon. Là aussi, Gwendoline rencontre des alliés et des adversaires dans son parcours pour devenir une lady. En grandissant, elle devient une jeune fille pétillante, toujours un peu naïve et pleurnicharde (elle me rappelle plus Georgie d’Igarashi cette fois-ci, physiquement et au niveau de caractère).

J’aime bien le trait de l’auteur, qui correspond aux traits des shôjos de l’époque. L’oeuvre est bien rythmée avec des péripéties et on ne s’ennuie pas.

Comme les autres oeuvres publiées par Isan Manga, on a une édition de luxe qui regroupe ici deux tomes en un dans un grand format (d’environ 21,2 x 15,4cm). La couverture est rigide et les pages sont plutôt fines. C’est vraiment agréable. Mon seul regret c’est qu’il n’y a pas de pages en couleurs. Je pense que s’il y en avait quelques unes l’édition serait parfaite. Le prix peut refroidir certains mais c’est vraiment un plaisir de retrouver cette oeuvre dans une telle édition.

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

Si vous aimez les shôjos classiques comme les oeuvres d’Igarashi, ou des oeuvres nostalgiques, c’est le moment de vous procurer de Gwendoline.

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