Avis principal par Beldaran
En octobre 2024, Scarlet Beriko (Queen and the Tailor, Minori no te, Jealousy, Nagahama to be, or not to be) est revenue dans le catalogue des éditions Taifu avec une duologie, Hosaka & Miyoshi.
J’apprécie le travail de l’autrice mais manque de pot, je n’avais pas vu qu’il s’agissait du spin-off du seul titre de son travail que je n’ai pas lu, Jackass !. Les deux personnages principaux se sont déjà rencontrés mais, en soit, ce n’est pas dérangeant, même si j’ai eu du mal à resituer un évènement traumatisant pour Miyoshi qui sert de moteur au récit.
Dans les faits, j’ai eu deux problèmes avec l’histoire : la différence d’âge, 20 ans, sachant que les deux se rencontre alors que Miyoshi est encore au lycée et le second, est le fait de filmer un des personnages à son insu. Tout cela combiné, a rendu la lecture des deux volumes pénible.
Il est évident que le manga s’adresse à celles qui ont déjà lu Jackass ! et qui prendront plaisir à retrouver le presque couple. Mais, pour ma part, je ne sais pas comment aborder l’histoire alors je serai brève (vraiment).
Le personnage de Miyoshi, un étudiant de 19 ans, se résume à sa peur, suite à la fameuse déclaration filmée, qui le pousse à faire des choses répréhensibles et à graviter autour de Hosaka, créateur de mode de 40 ans (ouais hein), qui fond d’amour pour lui.
Tout au long des pages, Miyoshi s’affirme et tente de démêler ses sentiments tandis qu’Hosaka tente des rapprochements forcés, tout en se retenant. Nous avons les points de vue des deux hommes, ce qui est intéressant et qui rend l’évolution de leur relation sympa à suivre.
Une péripétie dans le tome 2 donne un coup d’accélérateur à tout ça : comment être avec la personne aimé quand le fossé des années les sépare et comment gérer la peur des premières fois.
L’ensemble est bien rythmé et l’humour de Scarlet Beriko fait mouche malgré tout.
Si l’histoire m’est passée par-dessus les oreilles, la lecture évite le naufrage grâce aux graphismes de l’autrice. Les dessins sont beaux. Les personnages sont expressifs et très classes. Leurs vêtements sont soignés, milieu de la mode oblige. Le découpage est classique mais il y a de très belles idées dans le choix des angles de vue.
L’édition est agréable. Le papier est souple, très légèrement transparent et la qualité d’impression correcte. Nous avons droit à chaque début de tome à une jolie illustration couleurs sur papier glacé. La traduction, signée Nicolas Pujol, est toujours aussi plaisante.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Taifu Comics.
En conclusion
L’histoire de Hosaka et Miyoshi est sauvée par son dessin. En ce qui concerne l’histoire, elle plaira à celles qui ont déjà lu Jackass!.
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