Only just married

Only just married

Résumé :

Un petit ami ? Elle n’en a pas.
Des copines pour boire des coups ? Elle en a des tas.
Son boulot ? Il est dément !
Que ce soit clair, Akiha Ôkado (27 ans) s’en fiche pas mal de se faire mettre la bague au doigt.
Imaginez donc le coup de tonnerre lorsqu’une demande en mariage lui tombe sur le coin de la tête, et vient chambouler son quotidien ordonné !
À l’origine de cette proposition, il y a Shû Momosé, un éditeur d’ouvrages artistiques rencontré par hasard quelques instants auparavant. Compétent dans son travail mais largué lorsqu’il s’agit de communiquer, Momosé, beau gosse au demeurant et mû par une raison personnelle, entend conclure un mariage blanc afin de s’arroger un « statut conjugal ».
Akiha commence par se cabrer, mais… Qu’est-ce qu’un mariage heureux ? Qu’est-ce qu’un couple en harmonie ?
Source : Le Lézard Noir

Avis principal par Beldaran

C’est en début de mois que le catalogue des éditions du Lézard Noir a accueilli une nouvelle autrice, Aoharu Yuki avec sa série en 10 volumes, Only Just Married – c’était juste un mariage blanc. Au Japon, ce josei a été publié entre 2017 et 2022 avec à la clé une adaptation en drama en 2021. L’éditeur a fait le choix de sortir les deux premiers volumes simultanément et quelle bonne idée ! J’ai passé un bon moment de lecture où souvent j’ai pensé à la série Hotaru qui fut publiée par les éditions Kana puis passée en arrêt de commercialisation sans la publication des suites (tristesse infini).

Akiha est épanouie dans son boulot de graphiste. Elle aime retrouver ses amies autour d’un verre et elle chérit son merveilleux canapé. Célibataire à 27 ans, elle se laisse porter par la vie. Mais, le destin est farceur. Il met sur sa route deux ennuis : Shû, éditeur, qui demande en mariage toutes les femmes qu’il croise (presque) et un gros revers familial qui la pousse dans ses retranchements. Il faut reconnaître que les deux premiers chapitres ne sont pas évidents à suivre car le Shû est un forceur professionnel. Il le veut son mariage blanc et la situation familiale de Akiha est totalement ubuesque. L’ensemble forme un conglomérat assez indigeste qui m’a laissé franchement perplexe. Heureusement que le personnage d’Akiha sauve la boutique, franche, volontaire et optimiste : un sacré cocktail pour se retrouver dans la panade.

Je me suis prise au jeu du récit à force de tourner les pages et, arrivée à la fin du tome 2, je voulais la suite.

Le premier volume aborde le mariage de différents points de vue dont, avec un client d’Akiha qui apporte une bonne louche de misogynie (yeah !) et une amie de la jeune femme qui nuance l’image du mariage parfait qui n’existe pas. Si Akiha est lumineuse, Shû donne des envies de violence. Suite à leur cohabitation forcée, il impose des règles de vie commune. Il est imbuvable et aussi engageant qu’une huitre morte, brûlée par le soleil. En bref, on est sur deux types de caractères aux antipodes. Le vivre ensemble les pousse à découvrir des facettes inattendues de l’autre, en particulier Shû qui explique la raison de cette volonté inflexible de mariage avec n’importe qui : sa bouée de sauvetage.

La fin du tome 1 est rigolote car elle se termine comme elle avait commencé, en introduisant un élément perturbateur qui se révèle être d’une grande aide pour Akiha dans le tome 2.

Des personnages importants font leur apparition dès le premier volume, lié à Shû et on sent que cela s’annonce compliqué le bousin, surtout vu les dernières pages du tome 2. J’avoue que compte tenu de la longueur de la série, je ne m’attendais pas à se revirement de situation aussi rapidement.

Le tome 2 marque une évolution dans la relation Akiha et Shû, qui s’ouvre comme une huitre (ouais, je reste sur la métaphore des mollusques) et qui apparaît touchant. Il est tout heureux de partager son problème avec une tierce personne qui l’accepte, sans le juger. Le fait est qu’on se retrouve avec trois personnages avec la même problématique au tome 2, quel suspense : tudum !

J’ai failli oublier mais il y a un chat, Omochi, aussi moelleux qu’un mochi et ça, c’est une info capitale.

J’ai apprécié les graphismes. Le trait de Aoharu Yuki est fin et soigné pour un rendu délicat. Les personnages sont très expressifs. Le découpage est classique mais efficace. Les illustrations de début de chapitres sont jolies.

En ce qui concerne l’édition, le papier est épais mais légèrement transparent et la qualité d’impression plutôt bonne. La traduction, signée Mélanie Kochert, est parfaite.

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

Only just married est une comédie romantique qui démarre de manière assez grotesque mais, qui se révèle prenante au fil des pages notamment, grâce au personnage de Akiha. Une chouette découverte.

Envoi
User Review
0 (0 votes)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

:bye: 
:good: 
:negative: 
:scratch: 
:wacko: 
:yahoo: 
B-) 
:heart: 
:rose: 
:-) 
:whistle: 
:yes: 
:cry: 
:mail: 
:-( 
:unsure: 
;-)