Hotaru

Hotaru

Résumé :

Je préfère rester à la maison et dormir que de vivre une histoire d’amour ! C’est ce que pense Hotaru. Mais tout change le jour où elle doit soudain cohabiter avec son supérieur, le chef Takano, et qu’elle va se trouver un petit ami plus jeune qu’elle: Makoto !
Source : Kana

Avis principal par Beldaran

Hotaru est le premier josei que j’ai lu après m’être lassée des shôjos. J’ai accroché à la présentation du titre par les éditions Kana qui nous présentaient Hotaru comme la Bridget Jones japonaise. J’ai vraiment apprécié le fait de pouvoir m’identifier à l’héroïne.

Le récit paraît de prime abord classique rythmé par des scènes qui le sont tout autant, sauf qu’Hotaru est une Office Lady de 27 ans et ce fait, offre une perspective de lecture différente. Ainsi, nous suivons Hotaru, « poisson séché » qui se laisse tranquillement vivre dans sa maison de célibataire en bazar dont le sol est jonché de mangas et autres canettes bières. En bref, quand elle n’est pas au travail, elle passe en mode off, négligeant sa vie sentimentale et les sorties avec ses amies. Jusqu’au jour où un événement imprévu vient totalement bouleverser son quotidien peinard : son patron, Takano, débarque chez elle ! Il est le fils de son propriétaire, séparé de son épouse et compte bien récupérer les lieux. Cependant, il accepte, le temps qu’Hotaru trouve un autre logement, qu’elle reste cohabiter avec lui.

Au fil des tomes, la relation entre Takano et Hotaru est très sympathique à suivre. Il sera de très bons conseils lorsque le jeune Makoto va tomber sous le charme d’Hotaru. Cette situation est traitée avec beaucoup d’humour et un récit dynamique. L’humour est une part très importante de la naration avec une Hotaru souvent à côté de la plaque, opposé à un Makoto maladroit mais touchant et un Takano qui présente toujours une analyse juste de la situation. L’enchainement de quiproquos improbables pourrait lasser mais j’ai franchement adoré, même s’il y a quelques passages qui trainent un peu en longueur. Car, oui, clairement la relation Hotaru/Makoto manque d’un petit quelque chose qui fait que l’on n’y croit pas vraiment. On revient sans cesse sur celle Hotaru/Takano qui est très, très lente à se développer mais qui correspond, quelque part, à l’évolution d’Hotaru, tant dans sa vie professionnelle que personnelle.

La force du titre provient des personnages auxquels on peut aisément s’identifier. On a une Hotaru, impeccable au travail mais qui prend la vie comme elle vient sans trop se poser de question quand elle est à la maison et son opposé : le chef Takano. Il est plus âgé, possède une vision de la vie totalement différente, ce qui fait que ses interactions avec Hotaru sont très intéressantes à suivre. Chacun apporte quelque chose à l’autre. D’autres personnages gravitent autour du trio et se révèlent bien funs, même si certains sont plus développés que d’autres comme le seigneur féodal qui va nous régaler dans ses échanges avec notre poisson séché et la fille charmante qui permet d’aborder un autre aspect.

Le fait qui aurait pu me faire lâcher la série sont les graphismes. J’ai eu énormément de mal au début mais je ne regrette pas de m’être accrochée car l’histoire en vaut la peine. Je suppose que je m’y suis habituée.

Série complète par ladybird3000

Voici un josei dont l'héroïne est Hotaru, une office lady de 27 ans. Lorsqu'elle rentre chez elle, elle passe en mode complètement off, enfile un survêtement, attache ses cheveux en forme de palmier, prend une bière dans une main et un manga dans l'autre. Son quotidien tranquille est bouleversé lorsqu'un jour Takano, qui n'est autre que son chef, débarque chez elle. En réalité, Hotaru est locataire et le chef Takano est le fils du propriétaire. Sa femme l'a quitté et il vient de racheter la maison de son père pour y vivre.

J'ai beaucoup aimé lire cette série, car ayant à peu près le même âge qu'Hotaru, j'ai assez bien réussi à m'y identifier. Au travail, Hotaru est tout ce qu'il y a de plus sérieux, elle fait son boulot comme il faut et n'a rien à envier à ses collègues. La désillusion frappe surtout dès qu'elle met un pied chez elle. C'est une jeune femme vive et qui aime vivre et passer du bon temps tranquille dans une tenue confortable. Mais de ce fait, sa vie sociale est presque vide, puisqu'elle ne sort pas souvent. Sa cohabitation forcée avec Takano va la pousser à devoir changer. En effet, Takano est tout son contraire. Il aime l'ordre et la propreté. A chaque fois qu'Hotaru laisse traîner ne serait-ce qu'une chaussette, Takano la rappelle à l'ordre et lui fait nettoyer la maison. Bref, ces deux là sont complètement à l'opposé l'un de l'autre, et pourtant une relation assez forte va naître entre eux. Hotaru n'a jamais rien eu à lui cacher, puisqu'il l'a surprise sous son vrai jour sans qu'elle soit préparée. Ainsi, lorsque l'amour va frapper à la porte d'Hotaru sous les traits du beau et jeune Makoto, celle-ci ne saura comment se comporter. Mais l'oreille attentive de Takano et ses conseils avisés vont l'aider à avancer à sa façon.

Cette histoire est celle d'une jeune femme qui n'a jamais connu l'amour et qui passe son temps libre à trainasser. Elle va devoir traverser bien des épreuves pour changer un peu et réussir à dépasser cette image que personne (sauf Takano) ne connaît d'elle. Ce manga contient une grand part d'humour avec une Hotaru plus vraie que nature, aux allures de poisson séché (comme Takano la surnomme). Les situations qu'elle va rencontrer vont la faire réfléchir au point parfois d'en perdre toute notion de raison. Elle cache des choses, essaie d'embellir l'image qu'elle renvoie d'elle, mais à un moment donné, tout risque de lui revenir en pleine face. En bon poisson séché, elle essaie de nager dans ce courant entraînant mais manque parfois de s'y noyer.

L'histoire est donc sympathique à suivre, même s'il y a parfois quelques longueurs et que la conclusion paraît au début un peu maladroite, ou en tout cas présentée de façon peu commune. Je n'ai parlé que de Hotaru et Takano, mais il y a bien d'autres personnages, à commencer par Makoto et l'amie de Hotaru. Ce sont des personnages sur lesquels on s'attarde plus ou moins au cours de la série. J'ai particulièrement apprécié le seigneur féodal qui me fait bien rire, notamment son duo avec Hotaru. J'ai un peu moins apprécié le fille charmante, surement car elle incarne un peu trop la perfection.

Concernant les dessins, je les ai bien aimé. Il s'agit d'un josei et le style de dessin y correspond bien. Les traits sont fins, sans s'encombrer de détails inutiles. Les décors sont bien faits et la palette de personnages est sympathique.

A savoir qu'il existe deux suites au Japon pour cette série. La première Hotaru no Hikari SP est terminée en 6 volumes et la seconde Hotaru no Hikari BABY est actuellement en cours de parution.

En conclusion, une chouette série à lire, qui change des histoires aux héroïnes proches de la perfection. Hotaru est un poisson séché mais on arrive à s'y identifier et on a envie de la voir heureuse, surtout si elle y parvient à sa manière.

  • Scénario
  • Dessin
3.8

En conclusion

Un titre vraiment très agréable à suivre qui offre un récit plein d’humour et porté par une héroïne détonante ! Une réussite !

Envoi
User Review
3 (1 vote)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

:bye: 
:good: 
:negative: 
:scratch: 
:wacko: 
:yahoo: 
B-) 
:heart: 
:rose: 
:-) 
:whistle: 
:yes: 
:cry: 
:mail: 
:-( 
:unsure: 
;-)