Tout d’abord permettez-nous de vous souhaiter un Joyeux noël ! Nous espérons que vous avez été gâté.e.s et que des mangas se sont glissés sous vos sapins.

Le premier septembre, nous avons publié le premier 3615 Shôjo, nouveau type d’article qui nous a permis de brosser de manière large le portrait shôjosei de l’année 2025, en projetant des arcs-en-ciel et un peu de sel. La formule semble vous avoir plu alors nous avons décidé de vous proposer un deuxième numéro, cette fois-ci sur notre fonctionnement. Peut-être êtes-vous nombreuses et nombreux à nous suivre et nous lire depuis de longues années, ou bien votre arrivée est plus récente, alors nous avons décidé de tout reprendre depuis le début, en présentant notre travail et nos passions pour les mangas et autres séries animées. Il y a de fortes chances que cela soit décousu (vous avez peut-être l’habitude), bref.
Bienvenue dans les coulisses de Bulle Shôjo !
Il était une fois, au temps béni des forums, en 2010, plusieurs copines qui créèrent la page Bulle Shôjo aux couleurs pastels, le début d’une folle aventure avec moult sujets de discussions autour d’actualités, de personnages favoris, de couples fétiches et de chroniques de séries. Parmi elles, seules deux demeurent, ZwitZwit et Aela et elles continuent de mener la barque toute de rose vêtue.
Nos deux matriarches tiennent la barre depuis de longues années avec une ZwitZwit fana de shôjo rose paillettes et une Aela qui aime les avis saignants et qui tente désespérément depuis de nombreuses années de faire lire à ZwitZwit des histoires avec des monstres cornus, des trucs qui font frissonner quoi, en vain. Ladybird, qui rejoint le navire en 2013, est bon public, elle lit de tout, vraiment tout et arrive à chaque fois à dégager du positif d’une histoire. Quant à Maccha, arrivée en 2014, sa passion c’est le shôjo vintage et le seinen tortueux, tant en manga qu’en animés. La dernière, la narratrice qui rédige cette magnifique aventure, Beldaran, sûrement la plus salée des cinq qui a développé une féroce allergie aux comédies romantiques shônen. J’ai rejoint l’équipage en 2011 ou 2012 (Ladybird : en vrai c’était en 2014, mais qui compte ?), en postant ma première chronique sur l’incroyable série, Area 51.
Voici donc, le quintette gagnant qui se complète parfaitement dans ses lectures et ses visionnages. Enfin, n’oublions pas Yanmei, l’artiste du groupe, à qui l’on doit notre jolie kokeshi.

L’équipage est au complet, voguons sur la mer de nos souvenirs.
Le développement des réseaux sociaux fait que les échanges ont glissé vers facebook dès le 27 février 2011, vers Twitter en septembre 2011, fin 2016 sur Instagram et enfin Bluesky en novembre 2024. L’explosion des réseaux sociaux a conduit à la création/apparition de nouveaux profils, les influenceuses et les influenceurs, avec qui les éditeurs travaillent, à qui ils envoient el famoso services de presse qui correspond au tome d’une série, voire des kits de presse où le manga est accompagné de goodies. Cet élément fait couler beaucoup d’encre de manière régulière. Sur la page d’accueil du site sont recensés tous les éditeurs avec qui nous avons travaillé et avec qui nous travaillons encore.
Dans la masse, nous avons conscience d’être toutes petites.
Bulle Shôjo en quelques chiffres c’est ça :
Facebook : 7100 abonnés
Twitter : 2087 abonnés
Instagram : 1033 abonnés
Bluesky : 285 abonnés
Sur le site, sur l’année 2025, vous êtes 11000 à parcourir nos avis.
Vous allez certainement vous écrier « mais ce n’est pas la taille qui compte » et vous aurez raison.
Nous sommes ravies toutes les cinq que les éditeurs renouvellent le partenariat et nous les en remercions. Chaque tome chroniqué qui provient d’un service de presse, présente cette phrase finale « Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions… » donc vous savez lorsque le volume nous a été envoyé par les éditeurs. Nous ne recevons pas toujours les kits presses mais nous sommes surtout autant heureuses de recevoir le tome et de pouvoir vous donner notre avis, avis qui nous est propre. De toute façon, cela semble assez évident en lisant nos chroniques, surtout celles de Beldaran, les miennes, où j’essaie, comme mes camarades, de vous proposer une chronique argumentée, bien que toujours subjective. Je trouve qu’il est difficile d’être objectif à 100%.
Ladybird gère nos échanges avec les éditeurs. Nous pouvons recevoir des demandes venant directement de leur part lorsqu’ils souhaitent mettre en avant une nouveauté, cela a pu être le cas des éditions Akata ou de Mahô Edition par exemple. Il nous arrive de contacter directement l’éditeur, quand on y pense assez tôt car souvent on oublie, c’est le cas avec les deux maisons d’édition précédemment nommées. Pour les autres éditeurs, on pioche parmi une liste de titres et nous en recevons certains.
Vous vous demandez peut-être si nous avons déjà perdu des partenariats et la réponse est « oui » et ce n’est pas grave. Tout simplement car notre manière de procéder ne correspondait plus à l’éditeur ou car notre audience est assez réduite. Afin de faciliter les envois aux éditeurs, nous ne donnons qu’une adresse postale et ensuite la personne fait le dispatch pour les autres, ce qui cause un décalage dans la sortie de nos chroniques. Par conséquent, lorsque nous le pouvons, vous avez droit à une photo sur insta et une chronique plus détaillée qui suit, plus tard.
Nous fonctionnons à l’ancienne, avec la rédaction d’avis écrit plus ou moins long, à l’image finalement de ce que propose un site comme Manga News. ZwitZwit s’était essayée à des avis courts sur notre chaîne youtube avec unboxing mais c’est beaucoup de travail pour un résultat fort peu concluant.
Avec le passage au site actuel, nous avons essayé différentes formules. Entre 2021 et 2024 nous nous sommes essayées au Podcast, c’était plaisant de se retrouver plus ou moins régulièrement pour échanger sur différents sujets et enchaîner les digressions mais encore une fois, arriver à caler nos emplois du temps respectifs était complexe et en plus Doki, l’homme de l’ombre, ne voulait plus être exploité. Tttssss.
Nos évènements réguliers qui rythment nos mois depuis quelques années maintenant sont, l’animé Crunchyroll du mois, notre Top mensuel (Ladybird le gère d’une main de maître car on oublie tous les mois et Ladybird nous rappelle à l’ordre, ahah) et à la fin du mois le récap des chroniques postées. Naturellement, nous essayons de poster des news des éditeurs avec des nouveautés shojosei que nous attendions et des chroniques aussi régulièrement que possible. Néanmoins, comme nous faisons cela sur du temps perso et que cela doit rester un plaisir, nous trainons et nous avons des PAL de SP et surtout des PAL de SP à chroniquer, voilà pourquoi Beldaran (la narratrice) se retrouve à lire trois fois le même BL parce qu’elle n’a pas rédigé sa chronique dans la foulée, c’est mal (Ladybird : si ça peut rassurer Beldaran, moi aussi je lis le même tome plusieurs fois car je traine à écrire ^^ »).
Si vous avez des idées, des choses que vous souhaitez que nous essayions, n’hésitez pas.

Passons aux dramas (et je ne parle pas des trucs à binge-watcher, quoique, si vous avez des conseils, je suis preneuse), dramas shôjosei qui pullulent depuis le lancement du #libérezlesshojos. Vous aurez noté que nous n’y participons jamais et je vais parler en mon nom seul, Beldaran, à chaque fois que j’ai tenté d’aller aux charbons, j’ai rédigé foultitude de tweets que j’ai beaucoup relu, tout en me demandant si c’était pertinent, pour finalement les effacer. Ahah. Les dramas tournent en rond sur le shôjosei, tel un disque rayé (laissez-moi avec mes références de mamie, ok) et je me dis que maintenant le mieux, c’est qu’ils meurent seuls, sans être alimentés car ce sont toujours les mêmes Jean-Michel qui savent mieux que tout le monde.
Parce que cet article est beaucoup trop long et qu’il faut conclure. Merci à vous pour vos lectures, pour vos retours sur nos avis et les échanges que nous pouvons avoir. Nous avons conscience de n’être qu’une petite goutte d’eau dans le milieu mais cela reste un plaisir de partager notre passion pour les shôjosei et de manière plus large, notre passion pour les mangas. C’est également, un plaisir d’échanger lors des conventions et autres festivals avec les représentants des maisons d’édition sur les stands. Ladybird excelle dans l’exercice, ahah (Ladybird : en vérité, je suis timide et mon copain m’oblige à aller sociabiliser, mais c’est toujours un plaisir de parler avec les représentants des maisons d’édition, donc je ne lui en veux pas de me pousser).
En bref, en un mot, comme en mille : merci !
