12 Mois

12 Mois

Résumé :

Nous sommes dans la préfecture de Merino, quelque part au Japon. Là, vivent Tosachi, une jeune fille joyeuse et pleine d’entrain, Dorimi, déléguée de la classe, Merino, qui a des ailes dans le dos et bien d’autres encore. Tous ont un caractère bien à eux et sont parfois même un peu étranges. Un jour, un garçon arrive d’une autre école, apportant avec lui l’été…
Source : Akata

Avis principal par Aela

Après Effleurer le ciel, je continue ma découverte de l’œuvre de Mari Okazaki et c’est sur 12 Mois que mon choix s’est porté car intriguée par le synopsis.

Ici, Mari Okazaki s’intéresse aux sentiments amoureux, à leur naissance tout en faisant un parallèle très pertinent avec les 4 saisons, d’où le titre du manga. 12 mois, un an, quatre saisons… On commence tout doucement par l’arrivée de l’été chaleureux et propice à l’amour. La naissance de l’amour est personnifié par l’arrivé de Shû, mystérieux garçon et tireur de l’été, la farouche Tosachi est alors troublé par ce nouvel arrivant mais n’arrive pas à mettre de mots sur ce qu’elle ressent, tout n’est que métaphores tant qu’elle n’arrive pas définir cet étrange sentiment. C’est alors qu’arrive l’automne synonyme de déception et de nostalgie, Tosachi ne sait pas quoi faire de ses sentiments qui ne seront probablement jamais partagé. Puis la mélancolie de l’hiver et enfin le printemps illustrant le renouveau des sentiments. Cette représentation allégorique des sentiments est tout simplement envoutante.

Autour de Tosachi gravite ses amis, il y a Dorimi sérieuse et complexée, Merino qui peut entendre la naissance de l’amour comme un son de cloche, ou encore Chika, jeune garçon quelque peu bruyant mais pas seulement. Tous, passent, eux aussi, 12 mois mouvementés au niveau de la découverte de leurs sentiments.

On peut être quelque peu dérouté par le côté onirique de l’œuvre mais une fois emporté dans le tourbillon des sentiments, on tombe sous le charme de cet univers si particulier.

12 Mois nous propose aussi 2 histoires annexes, la première Une Nuit de Printemps présente les caractéristiques oniriques et allégoriques de 12 Mois, la seconde 12 Heures, plus ancrée dans la réalité met en avance la solitude et les angoisses d’une jeune femme.

Le dessin est caractéristique de Mari Okazaki, efficace mais pas forcément très net, j’ai parfois trouvé certaines scènes brouillonnes. Mais, malgré tout, l’ensemble est agréable à lire.

  • Scénario
  • Dessin
3.8

En conclusion

12 Mois est une œuvre poétique, attachante, tendre, délicate qui met en exergue la jeunesse et la découverte de l’amour.

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