Bâillements de l’après-midi

Bâillements de l’après-midi

Résumé :

Parcours des saisons empli de douceur et de poésie, la série nous fait découvrir des saynètes du quotidien d’Awako dans sa ville si particulière, où la frontière entre extraordinaire et ordinaire est si ténue. Au détour d’un chapitre, venez découvrir les bonbons de vent, un vendeur de miel miniature, un chapeau anti-sommeil, une boutique où tout s’achète avec des glands et encore mille autres curiosités merveilleuses de ce rêve éveillé. Source : Imho

Avis principal par Beldaran

A la fin du mois d’août Shin’ya Komatsu est revenu au catalogue des éditions Imho avec le premier tome d’une courte série qui totalise trois volumes, Bâillements de l’après-midi. J’ai découvert l’auteur avec Souvenirs de la mer assoupie que j’ai adoré. Un été à Tsurimaki est sympathique et je n’ai toujours pas lu Tohu Bohu. Tous le titres de Shin’ya Komatsu sont disponibles aux éditions Imho.

Nous sommes dans la période d’Halloween où les conseils de lectures horrifiques pleuvent. Cependant, j’ai choisi la narration poétique de l’auteur pour m’évader et je ne peux que vous encourager à faire de même. Bâillements de l’après-midi est un petit bonbon qui offre une bulle hors du temps, dans une ambiance tout en douceur où l’imagination ne connait pas de limite. Vous l’aurez compris, j’ai adoré cette lecture que j’ai savouré en quatre temps, ce qui est facilité par la structure même de l’histoire.

Le premier chapitre fait merveilleusement écho au titre de l’ouvrage et d’y penser cela me fait bailler. Il nous permet de découvrir celle dont nous suivrons les pas, Awako qui peut être accompagnée lors de ses pérégrinations de la jeune Neneka ou encore de la surprenante Mme Delacage.

Le quotidien de la jeune femme se déploie sur une année. Les courts chapitres, de quatre pages, sont compilés en quatre saisons dont la longueur est équilibrée. Les différentes saisons possèdent des caractéristiques propres parfaitement exploitées, détournées par l’auteur. C’est réellement un plaisir de lecture. Je pense avoir souri tout du long et m’être émerveillée face aux nombreuses trouvailles poétiques.

Awako est une rêveuse, un peu tête en l’air qui se laisse aisément détourner de son but mais qui l’atteint toujours. Il est plaisant de constater qu’elle saisit chaque opportunité, sans préjugé, pour être agréablement surprise et arpenter les recoins inconnus de sa ville.

La cité regorge de singularités, que ce soit certains de ses habitants, je suis fan de l’ours polaire ou des lieux, le restaurant de montres ou encore le téléphone qui permet d’écouter l’univers.

Je me répète mais l’ensemble est un bonheur de lecture.

Le chapitre bonus nous présente la journée de la paresse vécue par Pana & Cotta. C’est magique.

Si les saynètes nous emportent dans leur tourbillon c’est grâce au dessin de Shin’ya Komatsu, tout en rondeur, à la fois simple et fourmillant de détails et surtout, de bonnes idées.

L’édition est dans les standards de l’éditeur, pas de jaquette, un papier souple, une qualité d’impression correcte et une merveilleuse traduction, toujours signée Aurélien Estager.

  • Scénario
  • Dessin
4.5

En conclusion

Bâillements de l’après-midi est une ode à la flânerie portée par une imagination poétique. C’est une merveilleuse rêverie.

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