Ça reste entre nous

Ça reste entre nous

Résumé :

Towako, présidente du conseil des élèves, est autant réputée pour sa moralité irréprochable, qui lui vaut la confiance des enseignants et des élèves, que pour sa haine apparente des garçons. Sa rencontre avec Yui, un élève plus jeune, va dévoiler un aspect caché de sa personnalité et engendrer le début d’une relation « interdite »… Source : mangas.io

Avis principal par Maccha

On suit Towako, une élève modèle en dernière année de lycée qui aide volontiers les filles mais est glaciale envers les élèves masculins, réputée même pour sa haine des garçons. L’origine de cette attitude vient de sa mère qui lui a appris à se méfier des hommes et lui a fait promettre de ne pas être amie avec des garçons et de ne pas avoir confiance en eux. Cependant, plus on s’interdit des choses, plus on est tenté et à force de refouler ses sentiments, elle a des fantasmes qu’elle essaie de contrôler en écrivant dans un carnet. Mais un jour, le carnet se retrouve entre les mains d’un garçon de première année qui lui propose de garder son secret et réaliser ses fantasmes avec lui. J’avoue que j’avais peur que cela soit un peu malaisant et humiliant pour l’héroïne ou que le personnage masculin la force ou en profite mais cela reste correct et bienveillant. Les notes de Towako, notamment ses dessins sont un peu douteux et peuvent être gênants, mais il s’agit justement de fantasmes refoulés, un sujet qui reste encore tabou lorsqu’il s’agit des fantasmes féminins. Yui est un personnage taquin qui trouve tout cela amusant. Le sous-entendu de chantage peut déplaire mais cela ne dure pas ; même si c’est un garçon entreprenant et malicieux, il semble dès le départ bienveillant, ne la force pas et ne veut pas lui faire du mal.

Le premier tome met les bases de l’histoire et présente les deux personnages. J’ai eu un peu du mal avec le deuxième tome dont le début ressemble à une comédie ridicule avec une bande qui attaque la jeune fille pour une raison absurde et Yui qui vient la sauver en bon héros bad-boy de shôjo et défonce les méchants, puis on retrouve les questionnements de l’héroïne de shôjo lycéen sur ses sentiments et sa relation. Heureusement le troisième et dernier tome relève le niveau et c’est le tome que j’ai trouvé le plus intéressant. On en apprend sur la mère de Yui et surtout sur la famille de Towako. L’histoire de la famille est intéressante, et explique pourquoi c’était si important pour elle de tenir cette promesse faite à sa mère et autour de laquelle elle avait tout construit. On voit l’importance de la communication au sein de la famille. J’ai aussi aimé que le couple soit soudé dans ce tome.

J’ai aimé le duo qui devient de plus en plus complice et attachant. J’ai apprécié Yui, qui malgré son côté dominateur et effronté et est rassurant et gentil et permet à Towako de donner une chance aux hommes et j’ai bien aimé les remontrances de Towako.

C’est une courte série sympathique, un peu inégale d’un tome à l’autre. Je pense qu’il reste des points qui auraient pu être développés si la série était plus longue. Certaines choses sont un peu survolées comme le passé de Yui ou ses amis oubliés au dernier tome, ou encore le père de Towako qui reste mystérieux. Tous les fantasmes ne se réalisent pas non plus mais c’est compréhensible, vu l’évolution des événements. Quant aux dessins, c’est agréable et joli, conforme au genre.

 

Fiche réalisée grâce à l’accès presse de mangas.io.

  • Scénario
  • Dessin
3.3

Résumé

Une série courte sympathique mettant en avant les fantasmes féminins et l’importance de la communication entre parents et enfants.

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