Captive Heart

Captive Heart

Résumé :

Les Kuroishi sont majordomes des Kôgami de génération en génération. Cet attachement n’est pas uniquement lié au fait que ce sont des employeurs formidables mais à une malédiction qui contraint les Kuroishi à les servir pendant 100 générations. Lors d’une expédition en Chine, la riche famille disparaît, laissant Megumi Kuroishi et son père profiter de leur demeure et de leurs biens. Un jour pourtant, le père de Megumi lui annonce avec émotion que ses recherches ont enfin abouties et qu’il a fini par retrouver Suzuka, la fille de leurs maîtres. Adieu donc opulence et oisiveté, le jeune homme va maintenant profiter de son héritage familial : la servitude !
Source : Panini

Avis principal par louchama

Ce shôjo est la première œuvre de la grande Matsuri Hino qui lui a permis d’être par la suite connue et de devenir une des figures emblématique du shôjo. Bref, c’est censé être une courte histoire plutôt sympathique mélangeant humour et romance mais on voit bien que l’auteure s’est plutôt bien amusée en inventant cette drôle de malédiction du serviteur de la famille Kuroishi, quoi de plus génial que de se faire servir par un beau jeune homme qui ne se contrôle plus lui-même durant ces crises loufoques d’esclave? On rit beaucoup même si sa ne doit pas être très drôle pour le pauvre Megumi qui paraissait plutôt droit et fier au début de l’histoire et qui se ridiculise vraiment par la suite.
La cible de cette malédiction: la douce et timide Suzuka qui ne sait plus quoi en penser et a vraiment de la peine pour Megumi tout en sentant bien que son cœur n’est finalement pas indifférent du tout à ces étranges crises d’esclave (en même temps se faire appeler « princesse » à tout bout de champ par un beau jeune homme à votre service 24h/24 toujours là pour vous quoiqu’il arrive, comment résister?), le cœur pur, elle tente vraiment de chercher un moyen de lever cette malédiction quitte à retourner en Chine, son pays d’origine pour ça.

Je trouve que l’idée de départ est assez amusante, le shôjo commence plutôt bien, on voit comment Megumi se sent désespéré face à ces crises d’esclave et c’est très drôle. Cependant je trouve que le scénario est finalement un peu redondant et parfois brouillon, Megumi par la suite deviens totalement accroc à Suzuka et on ne distingue plus vraiment le vrai Megumi du Megumi maudit ce qui est dommage puisqu’il apparaissait au départ comme un garçon aimant le luxe et la tranquillité, peut-être aurait-ce été intéressant de retrouver ces traits de caractères davantage durant l’histoire afin de voir les réactions de Suzuka, cependant je n’ai lu que les trois premiers tomes pour le moment donc cela reste à découvrir.
Ensuite, je trouve Suzuka un peu trop niaise à mon goût, elle se pose peu de question et même si son amour pour Megumi est sincère et qu’elle ressent beaucoup de peine pour lui on se demande si son amour ne vient pas du fait qu’il soit toujours aux petits soins pour elle.
Face à cela l’histoire n’évolue pas beaucoup je trouve, en ce qui concerne les moyens de lever la malédiction des Kuroishi je m’attendais à une sorte d’expédition pour tenter de percer ce mystère mais non on reste chez les Kuroishi et on assiste inlassablement aux crises d’esclave de Megumi et à un jeu de « Je t’aime, moi aussi même si tu es maudit » entre les deux protagonistes, mais je crois que les choses évolue dans le tome 4 alors je ne perds pas espoir surtout qu’il ne faut pas oublier qu’il s’agit quand même du premier shojo de l’auteur donc on peut comprendre ces petites faiblesses. J’ai tout de même aimé l’histoire sur les ancêtres de la famille Kuroishi, racontée par le père de Megumi dans le tome 3 (personnage très amusant au passage^^) qui nous permet d’en savoir un peu plus sur la malédiction.
Au niveau du dessin alors là bien évidemment rien à redire, Matsuri Hino nous montre son talent dès ses débuts et on en doute plus du tout aujourd’hui! (on en a surement jamais douté d’ailleurs!), des visages très fins, des graphismes somptueux on le savait déjà et on le retrouve toujours avec autant de plaisir !

  • Scénario
  • Dessin
4

En conclusion

Un shôjo qui reste amusant et que l’on lira rien que pour découvrir les débuts de Matsuri Hino mais ceux s’attendant à une intrigue de la même trempe que celle de Vampire Knight risquent d’être déçus.

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