Devil’s Lost Soul

Devil’s Lost Soul

Résumé :

Certaines promesses vous lient pour l’éternité et plus encore…
À Tokyo, durant le faste Empire du Japon, Sorath, un orphelin qui a survécu à un tremblement de terre, est recueilli dans la résidence dite de la « fleur de sang » du baron Kamichika. Sorath tisse de puissants liens d’amitié avec Garan, le fils et héritier du baron, et Kiyora, la fiancée de Garan. Ces trois jeunes gens se jureront une amitié éternelle… qui sera bientôt tâchée de sang ! Des sentiments dissimulés, une jeune fille au charme fascinant et des rencontres fatales… Une série sombre et fascinante comme seule Kaori Yuki sait nous les conter ! Source : Pika

Avis principal par ladybird3000

Kaori Yuki est une mangaka que j’apprécie beaucoup et dont j’aime toujours découvrir les nouvelles œuvres.

L’histoire commence à l’époque Meiji sur un tremblement de terre qui ravage tout un quartier. Garan, le fils du baron Kamichika, sauve Sorath des débris. Celui-ci ne se souvient de rien, porte un masque étrange, un sabre court et des menottes. Aux deux garçons s’ajoute Kiyora, jeune fille qui doit devenir la fiancée de Garan. Tous trois sont très unis et jurent de toujours rester ensemble. Malheureusement, la vie en a décidé autrement et les desseins du baron vont séparer les jeunes gens tragiquement.

Le série est assez courte avec seulement 6 volumes et dès le premier tome tout s’enchaine assez rapidement. Nous découvrons que le baron est un homme horrible qui ne recule devant rien pour parvenir à ses fins. Il se sert des autres et les pousse à commettre des actes horribles. Tout va s’écrouler lors de la nuit de « Walpurgis » durant laquelle Garan, Sorath et Kiyora vont voir leur monde basculer. Le premier volume permet donc de mettre en place les différents personnages et le contexte avec l’apparition des démons. Ensuite, la mangaka a décidé de faire un bond dans le temps, afin de continuer son histoire dans une époque plus contemporaine.

Les personnages sont plutôt sympathiques. Garan est assez naïf, malgré un père sévère, il a le cœur sur la main et n’hésite pas à venir en aide aux autres. Sorath est plus sombre, surtout car on ne sait rien de lui, et son regard n’inspire pas confiance. Cependant, il est reconnaissant envers Garan de l’avoir sauvé et fait tout pour le mettre en valeur auprès de son père. Il s’interpose aussi souvent, récoltant les colères du baron. Enfin, nous avons Kiyora qui est une jeune orpheline. Elle est promise à Garan et vit donc dans la résidence. Rapidement, on verra que les personnages ont un passé lourd. Pour ce qui est des personnages, je n’en dirais pas plus pour ne pas dévoiler trop de choses, mais d’autres personnages introduits plus tard dans l’histoire m’ont bien plu, comme par exemple Nonoha qui apporte un côté enfantin et qui permet de remettre en cause les choses, ainsi que Toa qui a son importance, malgré le fait que la mangaka ne pensait pas la faire autant intervenir. J’ai bien aimé Wraith aussi, qui est bien moins diabolique que ce qu’il veut le faire croire.

La mangaka met souvent en scène des frères et/ou sœurs, liés ou non pas le sang, qui se retrouvent dans des situations d’opposition. C’est une dualité que j’aime bien retrouver. Ici, c’est finalement le plus naïf des deux qui va se retrouver du mauvais côté, ce qui est également sympathique. Concernant l’histoire, j’ai trouvé que par moment cela semblait un peu précipité et que les explications n’étaient pas toujours claires. C’est un sentiment que je retrouve souvent en lisant du Kaori Yuki, mais ici cela m’a semblé un peu plus présent. C’est dommage, car du coup je n’ai pas apprécié pleinement la lecture.

Les dessins sont toujours très beaux, il faut aimer ce style gothique dans lequel Kaori Yuki excelle. La mangaka explique qu’elle n’avait jamais dessiné de kimono et que cela était un exercice plus compliqué étant donné qu’elle est habituée aux dentelles et vêtements plus extravagants. J’ai bien aimé la découvrir dans cet exercice, mais il est vrai que son style ressort pleinement lorsqu’on passe à l’époque contemporaine. Les dessins semblent parfois un peu brouillon, ce qui est dommage, car cela accentue l’impression d’incompréhension par moment.

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

Une série sympathique de Kaori Yuki, même si l’histoire aurait pu être un peu mieux travaillée.

Envoi
User Review
0 (0 votes)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

:bye: 
:good: 
:negative: 
:scratch: 
:wacko: 
:yahoo: 
B-) 
:heart: 
:rose: 
:-) 
:whistle: 
:yes: 
:cry: 
:mail: 
:-( 
:unsure: 
;-)