Avis principal par Beldaran
Reibun Ike est une habituée du catalogue des éditions Taifu (Geofront entre autres), même si une de ses dernières séries a été publiée par les éditions Hana, et la voilà de retour avec une duologie totalement déjantée, surréaliste, Dick Fight Island.
Lors de sa publication aux États-Unis, le manga a fait parler de lui car le premier tome est tombé en rupture rapidement et surtout pour son histoire. En effet, sur un archipel perdu, des clans s’affrontent tous les quatre ans pour élire un roi et son conseiller. Jusqu’ici rien de déconnant mais, la règle de ce tournoi épique surprend : le premier qui éjacule a perdu.
Le résumé est tellement délirant que j’ai eu envie d’essayer et j’en ai pour mon argent.
Dans cette contrée les hommes se promènent en pantalon qui laissent les fesses visibles et pour indiquer leur respect à l’autre, ils présentent leur postérieur. Pas de suspense tout le récit se passe sous la ceinture et surtout se compose uniquement du déroulé du tournoi. Néanmoins, l’autrice plante son décor de manière efficace en présentant brièvement les huit clans et les enjeux autour de ce grand affrontement. Qui dit combat physique, dit entrainement et surtout armure et c’est un festival d’armures pénis, très élaborées qui cachent des bottes secrètes.
C’est un manga d’action. Les huit hommes sont combattants, très souples, agiles et offrent des scènes érotiques de haute volée qui ne sont pas censurées ou très peu. On est happées par les duels dantesques parce que oui, au-delà des scènes de sexe à toutes les pages, on suit avec plaisir ces huit hommes bien campés dont certains sont touchants et il y a une pointe de romance.
L’histoire ne se prend pas au sérieux et l’humour est bien utilisé. Il y a des scènes parfaitement abracadabrantesques qui font que même si l’histoire tient sur un post-it, on passe un bon moment.
Le concept est délirant et l’autrice l’exploite à fond. De fait, pas de surprise, si vous êtes allergiques au scène de sexe, passez votre chemin car l’histoire est prétexte au déploiement de scènes plus olé olé les unes que les autres. Si vous n’êtes pas réfractaires, vous en prendrez plein les mirettes.
A voir comment est exploité le dernier volume. J’espère qu’il prend le temps de développer un peu plus les personnages car c’est ce qu’il manque dans le tome 1 qui est centré exclusivement sur le tournoi.
Les dessins sont soignés. Les huit personnages sont très bien différenciés, chacun répondant à un stéréotype physique, on ne s’y perd pas. Les scènes de combats sont très dynamiques et surtout variées avec des techniques différentes. Sachez qu’il existe un cahier de coloriage, oui.
L’édition est dans les standards de l’éditeur : papier souple, légèrement transparent, qualité d’impression correcte et une illustration couleurs.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Taifu comics.
En conclusion
Dick Fight Island, c’est du combat, des armures pénis scintillantes, du sexe acrobatique et du fun. Un concentré de n’importe quoi, totalement assumé, qui fonctionne bien.
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