Doppelgänger

Doppelgänger

Résumé :

Accusé à tort dans une affaire de meurtres en série, Makoto Kenzaki est exécuté. Par un coup du sort, il se retrouve projeté dans le temps juste avant que les crimes ne soient commis ! Pour empêcher les meurtres à venir et se venger du véritable assassin, le Makoto du futur choisit comme partenaire… son double du passé ! Ensemble, ils vont alors mener l’enquête pour découvrir le coupable. Le compte à rebours est lancé… Source : Kazé

Avis principal par Beldaran

Voici la première nouveauté 2020 des éditions Kazé, une série courte, en 4 volumes dont le dernier sera publié en octobre prochain. Je ne suis pas une habituée du genre donc ne vous attendez pas à des comparaisons à d’autres œuvres. Le seul thriller temporel que je connaisse est celui signé Kei Sanbe, Erased. La notion de doppelgänger m’a intriguée et m’a poussée à essayer ce premier tome. Je ne regrette pas.

Le pitch de base est assez classique. Makoto Kenzaki, est accusé de meurtres qu’il n’a pas commis et condamné. C’est là qu’un élément surnaturel vient dynamiter l’intrigue. En effet, suite à sa mort, le jeune homme est renvoyé dans le passé, 11 ans en arrière et plus précisément 25 jours avant les meurtres.

Le premier chapitre est bien construit et dynamique dans sa narration. Il permet de cerner rapidement les enjeux et le personnage principal qui se décline maintenant en deux êtres semblables et différents psychologiquement. La prison a laissé des traces pour le Kenzaki du futur. Cette divergence d’opinion est intéressante car pimente le récit, à voir quel impact, elle aura sur le déroulement de l’intrigue.

Ce chapitre dresse donc un portrait rapide du fil conducteur et à partir de la rencontre entre les deux Kenzaki, c’est une course contre la montre qui se met doucement en place. Au fil des pages, nous réalisons que le Kenzaki du futur n’a pas tous les éléments à la compréhension de la situation et certaines zones d’ombre trouvent déjà des réponses.

L’histoire nous conduit à un ancien évènement dramatique qui pourrait expliquer les raisons de l’assassin. D’ailleurs, un nom se dégage à plusieurs reprises. A voir si c’est bien notre homme mais ce serait vraiment simple. Après, l’intérêt d’avoir cette information, permettrait d’enclencher un jeu du chat et de la sourie prenant.

Le récit ménage quelques passages intenses, sinistres et glaçants. Il faut écrire que les meurtres sont absolument horribles et la mise en scène d’un, en particulière, très perturbant. Finalement, on s’interroge sur les conséquences de l’enquête des deux Kenzaki qui semble enclencher les évènements de manière inéluctable, surtout si on voit l’histoire comme une boucle. C’est donc un premier tome convainquant, malgré quelques facilités avec une histoire qui avance bien et qui se révèle plaisante à suivre.

Du côté des personnages, ils sont plus nombreux que prévu mais bien sûr c’est Makoto Kenzaki qui porte l’histoire. Grâce à l’artifice du doppelgänger nous découvrons un personnage tiraillé entre la naïveté (le Kenzaki du passé) et le désir de vengeance (le Kenzaki du futur). Avant que sa vie ne bascule dans l’horreur et que la prison ne le brise, le jeune homme est un sculpteur qui peine à se faire connaître et enchaine les petits boulots pour survivre. La différence entre les deux hommes devrait entrainer des divergences dans la manière de gérer la situation donc, à suivre.

Les dessins sont soignés et percutants. Ils renforcent l’aspect intense du récit tout en retranscrivant à merveille les multiples émotions des personnages. Il y a des pages assez saisissantes.

L’édition est correcte. Le papier est souple, sans transparence. En revanche, il y a quelques coquilles.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Kazé.

 

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

Doppelgänger offre un tome introductif prenant et annonce un thriller temporel intéressant à suivre.

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