Résumé :
2 enfants avançant dans un monde en guerre, ensemble en marche vers l’horizon. Une narration profonde douce-amère sur la solitude face à l'(in)humanité. Source : Nazca
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2 enfants avançant dans un monde en guerre, ensemble en marche vers l’horizon. Une narration profonde douce-amère sur la solitude face à l'(in)humanité. Source : Nazca
L’auteur Ji-Hun Jung est déjà connu pour le webtoon The Boxer et on le retrouve ici avec une de ses séries précédentes, Horizon. Bouclée en trois tomes, nous y suivons deux enfants qui parcourent un monde en guerre, ensemble, essayant de trouver un endroit où vivre en paix.
Nous voyons d’abord le garçon, qui vient de perdre sa mère sous ses yeux. Le crâne explosé, gisant au sol, il ne comprend pas vraiment ce qu’il se passe et essaie de rassembler les parties restantes de sa mère. Autour de lui, tout est chaos et mort, il est le seul debout. Il part alors, sans un mot, cherchant sans doute un endroit où il pourrait être en sécurité. Alors qu’il se réfugie dans un car abandonné et s’endort, lors de son réveil, une petite fille l’observe, cachée. C’est ainsi que les deux enfants, seuls au milieu de la guerre, partent ensemble, cherchant un endroit sûr.
Le volume se lit assez rapidement, car la narration se fait surtout par un narrateur extérieur qui explique ce qu’il se passe, les états d’âme des personnages et leurs pensées. Nous avons tout de même des dialogues, mais ils sont moins nombreux. Cela apporte un impact encore plus fort, si ce n’était pas déjà assez impactant, vu le massacre et les corps qui jonchent le sol, où que les enfants aillent.
Au cours de leur périple, les enfants vont rencontrer divers personnages, et dans ce premier volume, leur rencontre n’est pas heureuse. Ils tombent sur un fou, appelé ainsi au travers du titre des chapitres. Cet homme semble avoir perdu la tête, il ne parle pas, se nourrit d’insectes et se comporte bizarrement. Mais cet homme est le seul être humain vivant que les enfants ont croisé, et celui-ci les accompagne pour un bout de chemin.
Ce premier volume n’est que noirceur et horreurs. Tout s’enchaîne rapidement, la guerre est là, on ne sait pas pourquoi, mais les coups et les bombes pleuvent. Les enfants font leur possible pour survivre et cela n’est pas simple. D’autant plus quand les gens qu’ils rencontrent ne leur veulent pas que du bien. La seule lueur d’espoir réside dans le fait que les deux enfants sont ensemble.
Concernant les dessins, ils sont assez sombres également. Le volume débute avec quelques pages couleurs, si on peut parler de couleurs, car il s’agit plus de gris bleu. La fin du volume contient également un peu de couleur, mais là encore, c’est plus du rouge sang, donc pas de quoi rejouir le lecteur. Les personnages sont assez bruts, et les scènes de guerre ou contenant des morts sont comme gribouillées, ne laissant pas apparaître les visages.
Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Nazca.
Avec ce second volume, les horreurs se poursuivent et les enfants ne sont pas encore sortis d'affaires. En effet, à la fin du volume précédent, des hommes armés les enlevaient, sans doute dans le but de les vendre. Mais un homme en costume les sauve de leur captivité et va les soigner et les nourrir, en échange de leur aide.
Ce nouvel homme qui apparaît sur leur chemin est salvateur au premier abord, mais cela n'est pas si simple. Celui-ci a un objectif : faire revenir la paix, mais pour cela il pense qu'il faut d'abord se débarrasser de toutes les personnes munies d'armes. Un dilemme va alors s'immiscer entre les deux enfants. La petite fille pense qu'il y a une autre méthode et que tuer est mal. Le garçon quant à lui, souhaite surtout pouvoir se défendre et protéger la fille. Malgré les horreurs que les enfants ont traversé, ils parviennent à garder la tête froide et à conserver une part d'innocence.
La seconde partie du volume nous permet de découvrir comment la petite fille s'est retrouvée seule. Nous savions déjà comment le garçon avait perdu sa mère. Mais nous ne savions pas comment la fille avait perdu sa famille, et cela est donc expliqué. Avant de rencontrer le garçon, elle a déjà vécu de nombreuses horreurs. Elle a été protégée par des adultes, mais au final elle a quand même vécu des moments difficiles et a fini seule.
En conclusion, un second volume dans lequel les enfants tentent de s'en sortir, puis continuent de marcher en espérant atteindre un endroit sûr où vivre.
Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Nazca.
En conclusion
Un premier volume qui prend aux tripes avec deux enfants qui vivent des horreurs, mais qui ont l’espoir de trouver un endroit à eux.
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