Hot Gimmick

Hot Gimmick

Résumé :

Hatsumi est une jeune fille sans problème, vivant dans un appartement ordinaire, avec des voisins comme tout le monde. Un jour, sa sœur lui demande d’acheter un test de grossesse et là, sa vie bascule. Soucieuse de la réputation de sa famille, Hatsumi devient le souffre-douleur des gens de son quartier. Puis, son amour d’enfance vient habiter dans le coin et elle a soudain l’impression que tous les garçons cherchent à la séduire. Odeur de scandale garantie…
Source : Panini

Avis principal par Maccha

En fait, je ne trouve pas le synopsis de l’éditeur très correct : Hatsumi ne vit pas vraiment dans un appartement ordinaire mais dans un shataku, une résidence réservée aux employés de la compagnie où travaille son père, ce qui lui cause  d’ailleurs la majorité de ses problèmes. En effet, la hiérarchie dans l’entreprise est respectée même au sein de la résidence et les rapports hiérarchiques entre les locataires y sont souvent écrasants. Hatsumi et sa famille essaient donc de vivre sans problèmes jusqu’au jour où sa petite sœur qui est toujours au collège lui demande d’acheter un test de grossesse. Par malheur, elle tombe sur Ryôki Tachibana, le fils de l’épouse du P.D.G., la reine impitoyable de la résidence. Ce dernier décide de faire chanter Hatsumi en lui demandant de devenir son esclave… Alors qu’elle est en pleine détresse, le retour de son ami d’enfance Azusa dans la résidence lui apporte un peu de réconfort.

A vrai dire, c’est en lisant des avis positifs sur cette série que je me suis lancée dans sa lecture et à la fin je suis plutôt mitigée. J’ai trouvé le concept de shataku intéressant et cela nous montre bien le poids de la hiérarchie japonaise sur les gens. La différence de classes sociales, les relations d’amour et de haine entre Ryôki et Hatsumi m’ont rappelé un peu Makino et Dômyôji de Hana Yori Dango.

Le plus pénible, c’était la lecture des trois premiers tomes où on a une image de la femme plutôt rabaissante. Ryôki faisant chanter Hatsumi pour qu’elle devienne son esclave, veut s’entrainer avec elle sexuellement et la touche contre son gré… Le gentil Azusa réapparait dans sa vie, mais elle se fait trahir de manière abominable. Sa sœur qui est l’origine de tout ce chantage sans le savoir est une peste et complique les choses. Son grand-frère bienveillant, Shinogu, cache aussi des choses de son côté et a de plus en plus du mal à retenir ses sentiments. Par la suite, l’histoire devient plus intéressante avec les secrets de famille qui entrent en jeu. De son côté, Ryôki pour qui les femmes sont stupides et ne sont que des objets sexuels est « contaminé » par Hatsumi et leurs sentiments évoluent.

Je dois dire que j’ai eu du mal à m’attacher aux différents personnages. L’héroïne est bien énervante par moment étant facile à manipuler. La scène la plus énervante pour moi, c’est quand même quand elle s’excuse auprès du garçon qui a demandé qu’on la viole parce qu’elle n’avait pas compris les sentiments de celui-ci… Quant à Ryôki, c’est un garçon manipulateur et prétentieux, qui n’a aucune délicatesse. Il va apprendre petit à petit la différence entre une esclave et une petite amie mais restera toujours aussi arrogant et despote. Les seuls moments où il apparaît touchant, c’est quand il prend Hatsumi dans ses bras comme s’il était désespéré. Je suis déçue par le personnage d’Azusa en découvrant ses véritables intentions. Enfin, j’ai bien apprécié Shinogu même si j’aurais préféré qu’il reste le grand-frère bienveillant de la famille. Au niveau des couples, je dois dire que je ne suis pas très fan du couple principal mais j’ai trouvé bien mignonne l’histoire de la petite sœur d’Hatsumi avec leur voisin otaku.

Au niveau des graphismes, ils ne sont pas très raffinés. J’ai eu un peu du mal avec les visages et les sourcils. Les couvertures sont plutôt simplistes avec le choix des couleurs. Pour les décors, parfois on a l’impression d’avoir des photos réelles au fond et j’ai trouvé cet effet intéressant.

  • Scénario
  • Dessin
2.5

En conclusion

Hot Gimmick est une histoire d’amour et de haine dans un immeuble où les résidents vivent avec des secrets de famille et des rapports hiérarchiques pesants. Si vous n’aimez pas voir une héroïne torturée par des garçons, certaines scènes risquent de vous déplaire.

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