Inari, Konkon, Koi Iroha.

Inari, Konkon, Koi Iroha.

Résumé :

La timide Fushimi Inari est secrètement amoureuse de son camarade de classe, Tanbabashi. Un jour, elle humilie accidentellement le lycéen devant toute la classe. En plus d’être haï par celui qu’elle aime, Inari apprend que Tanbabashi est attiré par la belle Sumizome.
Mais la vie de Fushimi Inari bascule quand elle porte secours à un petit renard et qu’une divinité lui accorde un vœu en échange de sa bonne action.
Depuis ce jour, la jeune fille peut prend l’apparence de Sumizome, à volonté, et va tenter de se rapprocher de Tanbabashi. Mais pour y parvenir, elle va également devoir se rapprocher de Sumizome.
Source : Adala-news

Avis principal par Kûkaku

Inari, Konkon, Koi Iroha, c’est l’histoire d’une jeune fille qui, contrairement aux autres, pour se rapprocher du garçon de ses rêves, ne se contente pas de lui offrir un bentô ou de se mettre dans son groupe de travail. Non, Inari, elle, lui fiche carrément la honte devant tout le collège. Certes, c’est une méthode comme une autre, pourquoi pas, mais au vu du résultat de la démarche, je doute que celle-ci soit très efficace.
C’est alors que le lendemain, après avoir en plus de cela découvert que son cher et tendre était peut être amoureux d’une autre, en pleine dépression amoureuse, celle-ci fait la rencontre de la divinité gardienne du temple de son quartier, qui lui accorde un souhait. Inari, sous le coup de la détresse, fais le vœu de devenir Sumizome, celle dont Tanbabashi est amoureux, et à sa plus grande surprise, son vœu est exaucé.
On commence donc à suivre la vie d’Inari, et tous les problèmes que causeront dans le futur ce pouvoir divin.

Le manga est déjà assez avancé, je peux donc écrire un avis global.
Je suis contente d’avoir fait cette trouvaille il y a déjà un petit moment de cela, parce qu’Inari, Konkon, Koi Iroha est un petit bijou bien trop peu connu.
Son histoire s’établit brusquement sur les premiers chapitres, pour bien accrocher le lecteur, lui donner envie de continuer, et c’est par la suite que le rythme ralentit un petit peu pour atteindre un rythme convenable à un bon développement de chaque évènement surgissant dans la vie de notre protagoniste.
Ce qui me plait également beaucoup, c’est qu’au fur et à mesure que l’on avance, contrairement à certains mangas dans lesquels les personnages secondaires disparaissent petit à petit, ici, ils prennent de plus en plus d’importance, et chacun en vient à avoir ses petites histoires personnelles parallèlement au fil directeur original, sans qu’aucun ne soit laissé en retrait par rapport aux autres. Ainsi, tout le petit monde créé par la mangaka se développe autour du la trame centrale qu’est l’histoire entre Inari et Tanbabashi.

Étant donné que la mangaka se permet de développer son monde autour de chacun de ses personnages, aucun de ceux-ci n’est bâclé, mais ceux-ci restent tout de même des personnages standards de shôjo. Ils ne sont pas particulièrement stéréotypés, mais ne ressortent pas forcément tous du lot pour autant. On retrouve Inari, la petite fille naïve, un peu cruche et très gentille; la meilleure amie fidèle et encourageante, rassurante; la fille un peu exclue, qui a peur de se rapprocher des « inconnus » et ne laisse personne percer la coquille dont elle s’est entourée; le jeune homme beau garçon, ayant du succès auprès de toutes les filles…. Bref. Un personnage cependant m’a beaucoup marquée dans les derniers chapitres, c’est Sumizome. L’histoire dont elle devient l’héroïne ne correspond vraiment pas à ce qu’on pourrait attendre de la « star » du collège, mignonne, gentille, intelligente et tout et tout… Et pourtant, la mangaka la dirige parfaitement bien vers quelque chose qui ne lui correspondrait pas dans les standards japonais.
Autre personnage que j’aime beaucoup, le frère d’Inari, qui se découvre petit à petit en se rapprochant d’Uka. J’aime beaucoup la relation qui s’établit entre ces deux personnages et j’ai vraiment hâte de voir la suite du développement.

Bref.
Finalement, mis à part une narration plus que correcte et un bon fond de personnage, le manga est plutôt très joli à regarder, avec des dessins fins, parfois peut-être un peu brouillons, mais tout de même très agréables. Le style est assez épuré et les pages restent claires, de ce que je retiens. Après, il y a tout de même quelques plans qui paraissent parfois pas assez travaillés à mon goût, mais cela ne choque pas plus que ça. De toute manière, j’ai vraiment eu le coup de cœur pour Uka-sama qui est juste magnifique.

  • Scénario
  • Dessin
3

En conclusion

Bref, ce que je retiens principalement de ce manga, c’est que malgré ses apparences enfantines au premier abord, l’histoire est vraiment bien menée, et ce avec maturité. On ne se contente pas simplement d’une amourette gnangnan mais de belles histoires d’amour, racontées tout en douceur et délicatesse.
Je vous conseille dans tous les cas de tenter soit le futur animé, soit le manga, sachant que celui-ci sera forcément meilleur que son adaptation.

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