Interspecies Reviewers

Interspecies Reviewers

Résumé :

Dans un monde où cohabitent humains et démons, géants et centaures, fées et sirènes, l’aventure tend les bras à tout un chacun. Mais que vous soyez sensible ou non à l’attrait des épées et des boules de feu magiques, un tout autre genre d’aventures s’offre également à vous. Des établissements spécialisés pour les personnes en quête de belle compagnie ont ouvert à travers tout le continent, et les « succubes » qui y officient ont autant de tours dans leur sac qu’il y a d’espèces en ce bas monde. Que vous souhaitiez draguer la dragonne, monter la minotaure ou harponner la harpie, il existe un cabaret de succubes pour vous ! Et pour vous permettre de savoir à l’avance si votre route vous mène à un lupanar de luxe ou dans un bordel crasseux, n’hésitez pas à consulter les critiques de Stunk et de ses joyeux compagnons : ils sauront vous renseigner ! Source : Ototo

Avis principal par Beldaran

En ce mois de juillet, les éditions Ototo nous proposent de découvrir une comédie fantasy grivoise avec le titre, Interspecies Reviewers. Le scénario est signé Amahara que nous retrouverons aux éditions Meian également ce mois-ci avec la série Chastity Reverse World. Le tout est illustré par masha. Le manga est toujours en cours de publication au Japon aux éditions Fujimi Shobo avec 6 volumes, ce qui me semble totalement improbable vu le sujet mais bon. Le titre a été popularisé grâce à son adaptation animée, diffusée au début de l’année 2020 sur Wakanim. J’étais péniblement arrivée au bout du premier épisode mais je conservais un maigre espoir pour le manga. Echec. J’ai trouvé la lecture plutôt désespérante et passablement ennuyante. Il est évident que le manga s’adresse à un public masculin mais je misais sur la partie comique qui malheureusement fait pschitt. Alors, il n’y a pas mensonge sur la marchandise, la couverture ainsi que le résumé annoncent la couleur, nous passons de lupanars en lupanars, pour du ecchi XXL, à base d’avalanches mammaires et autres situations suggestives. La lecture sera donc conseillée à un public averti.

L’auteur a choisi un univers de fantasy lambda afin de développer divers fantasmes car oui qui dit fantasy dit espèces diverses et variées, aux capacités multiples mais pas pour faire la cuisine (quoique, j’oublie le barbecue). C’est un monde où il y a des aventuriers qui remplissent des quêtes et qui vont vider leurs bourses dans des bordels. Voilà le scénario de base, même si, on aperçoit une intrigue aussi fine et solide que les tenues des succubes, un ange tombé du ciel, Curim, qui tente de remonter au Paradis. L’univers est rapidement brossé, pas de roi démon car, c’est une organisation pseudo-démocratique avec des élections toussa toussa. Je ne pense pas que le cadre sera plus développé car pour Amahara l’intérêt n’est pas là.

Suite à un échange vif entre deux chauds lapins, Stunk l’humain et Zel l’elfe, l’histoire se lance, rythmée par de très courts chapitres et organisés de la même manière : découverte de plaisir dans des bordels différents grâce à des succubes à plumes, à poils et autres. Résultat, c’est redondant et l’effet comique tombe à plat car de nombreux éléments sont visibles à des kilomètres, notamment le coup avec les cyclopes. Il y a un chapitre qui m’a mise particulièrement mal à l’aise, c’est celui où ils changent de sexe et vont donc s’éclater avec des corps féminins. Déjà que le titre ne vole pas haut, les échanges étaient très désagréables à suivre et franchement outranciers.

De manière surprenante, le récit est assez verbeux puisque les comparses de débauches rédigent des chroniques et notent les établissements visités. Naturellement, leurs écrits rencontrent un succès fou auprès des aventuriers masculins.

J’en remets une couche mais je n’ai pas adhéré à l’humour gras du bidule. Il convient de préciser qu’il ne s’agit pas d’un hentai donc une certaine limite n’est jamais franchie. Vous verrez des poitrines, beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de poitrines mais vous n’observerez pas la phase sportive.

Du côté des personnages, pas de suspense, du pervers humain, du tordu elfe, auxquels s’ajoutent un bestial, un démon de temps à autres, un lilliputien et un ange. Chacun à une perception différente, suivant ses envies, même si, seuls les humains aiment les elfes. Il n’y pas grand-chose à sauver ou développer puisqu’ils ne pensent qu’avec leur entre-jambe.

Malheureusement, le dessin ne rattrape pas l’histoire donc visuellement ce n’est pas folichon.

En ce qui concerne l’édition, elle est correcte et propose une première page en couleurs. Il faut saluer la traduction de Kévin Stocker qui réalise un bon travail d’adaptation, pas forcément évident.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Ototo.

  • Scénario
  • Dessin
1.5

En conclusion

Interspecies Reviewers est censée être une comédie délurée coquine. Je n’ai absolument pas adhéré au délire. A réserver aux amateurs du genre.

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