Iruma à l’école des démons

Iruma à l’école des démons

Résumé :

Un jour, le jeune Iruma devient, bien malgré lui, le petit-fils adoptif d’un papy démon excentrique. Une nouvelle vie commence alors pour lui à Babyls, une école peuplée de monstres en tout genre, où personne n’a jamais vu d’humain mais tout le monde rêve d’en dévorer un ! Et entre les démons qui le défient en duel, les succubes extravagantes et les épreuves scolaires mettant sa vie en péril, Iruma ne pourra compter que sur un atout : sa gentillesse désarmante. Mais comment un humain au bon cœur va-t-il pouvoir survivre dans cet enfer ?! Source : nobi nobi!

Avis principal par Beldaran

En septembre dernier, les éditions nobi nobi! nous ont entrainé aux côtés d’Iruma dans un shônen fantastique drôle et bien rythmé. Le manga, signé Osamu Nishi est toujours en cours de publication au Japon avec 18 volumes parus. L’œuvre est d’abord arrivée en France via son adaptation animée dont la première saison (qui adapte les 5 premiers tomes) est disponible sur Crunchyroll et la seconde est annoncée pour le printemps 2021. J’ai vraiment apprécié la lecture de ce premier volume qui fait du bien au moral.

L’histoire démarre tambour battant et ne connaîtra jamais de baisse de rythme jusqu’à la dernière page. A l’image d’Iruma nous sommes embarqué(e)s dans le monde des démons à vitesse grand v. Pour planter rapidement le contexte, Iruma a des parents abjects qui l’exploitent depuis qu’il sait marcher et ont atteint le summum de l’infâme en vendant leur enfant à un démon. A côté de cela, il apparaît que le jeune homme se laisse facilement duper et surtout est incapable de dire non. Ce point le conduit à céder aux insistances du démon, Sullivan, auquel il a été vendu et le voilà bombardé petit-fils de Sully véritable papi-gâteau qui va mettre Iruma régulièrement dans des positions intenables.

Le monde des démons ce n’est pas de la rigolade, pour les humains ce n’est pas la panacée, c’est la terreur à l’état brut. Le récit joue sur la dualité cauchemardesque de l’univers et l’humour omniprésent. Ce tour d’équilibriste fonctionne parfaitement et offre une histoire bonne enfant qui propose de nombreuses surprises dans son avancée.

Iruma fait ses premiers pas à l’école pour démons Babyls et naturellement réalise une entrée très remarquée avec des éléments qui vont crescendo. Nous découvrons le fonctionnement de l’institution avec certains cours et surtout la nouvelle classe du jeune humain et franchement cela promet pour la suite.

Dans les dernières pages l’auteur tisse une intrigue qui devrait être le fil conducteur du récit autour du roi démon et des différents rangs occupés par ces derniers. Évidemment, la dernière case donne particulièrement envie de lire la suite.

Une des forces de l’histoire réside dans sa galerie de personnages qui même en respectant certains codes, propose une belle variété. Iruma c’est la bonne poire qui a eut, du côté humain, une vie moisie et une vie qui s’annonce courte côté démon. Il est d’une profonde gentillesse et attachant mais grâce à sa super capacité, il se fait plus remarquer qu’autre chose. Le jeune homme commence à tisser des liens, de manière toujours improbable. Le papi démon est formidable. Le rival a de sacrés rêves et un des professeurs galère sévère, mais faut reconnaître qu’il est chou, ahah.

Les dessins possèdent beaucoup de charme. Les décors sont travaillés et renforcent l’ambiance d’halloween qui se dégage du design de l’école des démons. Les différents protagonistes présentent des rendus très sympathiques et diversifiés, mis en lumière par l’aspect simple du héros. Les scènes d’action sont dynamiques et il y a de chouettes pleines pages.

L’édition est top. La qualité d’impression est bonne et le papier sans transparence. Nous avons même droit à des pages couleurs. La traduction, signée Yohan Leclerc, est excellente.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions nobi nobi!.

Tome 2 par Beldaran

Iruma à l'Ecole des Démons T2

La lecture du premier tome s’était révélée particulièrement emballante grâce à une narration enlevée, une ambiance loufoque et des personnages attachants. Osamu Nishi poursuit sur sa lancée et nous propose un autre volume très fun à suivre.

L’examen des rangs de la classe anormale nous permet de saisir la hiérarchie appliquée au monde des démons qui se base, naturellement, sur la force. Certains résultats sont surprenants et Iruma, notre bonne poire, se fait remarquer car il a gagné une bague gloutonne. Une nouvelle fois l’auteur détourne le problème humain de son jeune héros avec habileté avec un artefact puissant qui ouvre de nouvelles possibilités à Iruma qui n’en demandait pas tant.

Le problème, les événements que déclenche bien malgré lui le garçon, ne passent pas inaperçus auprès de la présidente du bureau des élèves, Amélie Azazel dont le seul nom fait frémir. Avec son caractère explosif, elle fait une entrée réellement remarquée dans le quotidien d’Iruma. Leurs interactions sont savoureuses, en particulier leur rencontre. Il est intéressant d’observer la manière dont sont perçus les humains par les démons. Mine de rien, par petites touches, l’univers s’étoffe et c’est vraiment plaisant à suivre.

Amélie a des doutes sur la nature d’Iruma mais elle a besoin de lui pour découvrir les joies de la lecture d’ouvrages interdits et seul ce dernier peut les lui traduire. C’est vraiment très drôle, surtout que vu de l’extérieur, notamment par Asmodeus, cela ressemble à une tentative de prise de pouvoir. Oui il faut avoir de l’imagination.

Au-delà de l’aspect humoristique, Amélie pousse Iruma à s’interroger sur ses désirs et sur ce qu’il veut faire de sa vie. Grâce à elle, il se trouve un objectif qui lui est propre et qui ne dépend pas des autres. Cela marque une évolution pertinente et touchante pour le personnage.

La dernière partie du tome s’articule autour du but d’Iruma et cela s’annonce sportif. L’auteur maîtrise parfaitement les décalages et on se gondole devant l’épreuve qui devrait permettre à Iruma de changer de rang.

La phase d’entrainement permet de mieux cerner les liens amicaux qu’a créés le jeune garçon et surtout d’observer qu’il profite enfin de sa vie, même si c’est chaud, chaud, chaud.

Les strips finaux sont formidables.

Les dessins restent dans le ton. Il y a de belles idées de mise en scène et des pleines pages bien dynamiques. Le top.

Iruma à l’école des démons est une série rafraichissante et amusante qui fait du bien au moral. La suite promet !

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions nobi nobi !.

  • Scénario
  • Dessin
4

En conclusion

Iruma à l’école des démons démarre vite et bien. C’est une comédie fantastique efficace, drôle et dynamique.

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