Jojo’s Bizarre Adventure – Saison 8 – Jojolion

Jojo’s Bizarre Adventure – Saison 8 – Jojolion

Résumé :

Morio, une commune de la ville de S. Après avoir été ravagée par un grand séisme, d’étranges édifices, les « murs qui voient », sont mystérieusement apparus. L’étudiante Yasuho Hirose y découvre un garçon mystérieux. Elle décide alors de mener l’enquête pour percer son identité. Mais très vite, des phénomènes inhabituels se produisent autour d’eux… Source : Delcourt/Tonkam

Avis principal par Beldaran

Elle est enfin là, la huitième partie de la géniale saga Jojo’s Bizarre Adventure. J’ai dévoré ce premier tome, plus épais et passionnant de bout en bout !

L’histoire nous ramène dans la ville de Morio, décor de la superbe partie 4 mais l’auteur précise qu’il n’y a aucun lien entre les deux parties. Cependant, même sans chercher, certains détails nous ramènent à Diamond is Unbreakable avec son lot d’interrogations.
D’autres éléments discrets nous confirment que nous sommes toujours dans l’univers de la partie 7 Steel Ball Run, sauf que l’auteur effectue un énorme grand écart temporel, puisque nous voilà en 2011 dans la ville ravagée par un séisme qui fait naturellement écho à la tragédie qui a frappé le Japon. Cette catastrophe a modifié la topographie de la ville avec notamment l’apparition du « mur qui voit » s’interposant entre l’agglomération et la mer. Le récit débute au pied de cette élévation avec Yasuho Hirose qui découvre un homme nu.

L’histoire qui nous est proposée, démarre d’une manière fort intrigante car à l’image de l’inconnu, on se laisse porter par les événements. Je crois que c’est la première fois qu’un début de partie de Jojo me donne cette impression, de ne pas savoir où je vais. C’est vraiment étrange.
Le personnage principal étant amnésique, l’auteur nous propose une quête d’identité surprenante qui amène une seconde partie de tome assez folle qui brouille un peu plus l’origine du héros et qui offre le premier affrontement de stands. Les stands sont donc encore une fois de la partie avec toujours plus de nouvelles capacités et offrent une mise en scène vraiment prenante. Je suis toujours aussi bluffée par la manière que possède Araki à se renouveler, que ce soit dans la façon de raconter son histoire ou dans la création de nouvelles capacités.
Ce premier tome déploie de nombreuses intrigues et se révèle captivant.

En ce qui concerne les graphismes, ils sont dans la lignée de la partie 7 mais peut-être plus fins encore. La finesse du trait confère un rendu assez sensuel au récit. Je ne sais pas, c’est difficile à expliquer mais le ressenti est différent par rapport à la partie 7. L’action est particulièrement lisible et le découpage très dynamique.

Fiche réalisée grâce au service presse des éditions Delcourt/Tonkam.

Tome 2 par Beldaran

Après un premier tome totalement captivant et surprenant j’attendais le deuxième avec une certaine impatience. Point appréciable, la lecture de ce volume se révèle aussi palpitante que le premier.

Nous reprenons le fil du récit à la fin du combat avec l’annonce d’une discussion qui devrait lever le voile sur certains mystères. Il n’en est rien. L’entretien mené de façon « musclée » et cocasse par notre héros amnésique, surprend et épaissit encore plus le mystère. Mais où l’auteur nous amène-t-il ? Je me répète mais c’est la première fois qu’un début de partie de la saga me laisse aussi perdue. La partie très intéressante de cette longue première discussion concerne le mystérieux Kira Yoshikage qui reste… fort mystérieux et intrigant. La quête identitaire du héros se révèle ardue, tortueuse et de plus en plus prenante.

La grande majorité du tome nous ramène à plus de « stabilité » avec une famille d’accueil, pour le héros qui gagne un nom que j’ai été heureuse de retrouver, Josuke Higashikata. Cependant, la famille Higashikata apparaît fort louche. Ainsi au fil des pages, c’est une ambiance étouffante qui se met en place. La père semble cacher quelque chose et la scène dans la voiture est étrange. Mais le pire c’est la plus jeune fille qui est cinglée et flippante au possible. A la fin du tome, on retrouve un aspect sensuel plutôt poussé qui est nouveau dans la narration d’Araki. C’est surprenant.

Le petit passage sur la vie privée de Yasuho est intéressant. Il donne de la consistance au personnage.

Du côté des stands, c’est toujours aussi inventif, tout comme la mise en scène des combats. C’est bluffant.

Après deux tomes, je suis conquise et il faut l’écrire, un peu perdue aussi dans tous ces mystères. J’espère que la suite commencera à apporter quelques réponses.

Chronique réalisée grâce au service presse des éditions Delcourt/Tonkam.

  • Scénario
  • Dessin
4

En conclusion

La huitième partie de Jojo commence de manière particulièrement intrigante avec son héros mystérieux et ses échos à la partie 4. Jojo est de retour et ça promet !

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