Katsu!

Katsu!

Résumé :

Katsuki Satoyama, lycéen, menait une existence très ordinaire jusqu’à ce qu’il décide de s’inscrire au gymnase de boxe de son quartier. En réalité, c’est pour se rapprocher de sa camarade de classe, Catsuki Mizutani, qu’il a franchi ce pas, mais il ignorait que cette dernière déteste la boxe !
Sous ses airs un peu mystérieux, Catsuki s’avère être une cogneuse redoutable et Katsuki fait tout ce qu’il peut pour éviter que la jeune fille découvre son secret. Puis, un jour, par un malheureux concours de circonstances, les voilà qui se retrouvent face à face sur un ring !
Source : nobi nobi!

Avis principal par Beldaran

Pour ses 10 ans l’éditeur nobi nobi! a accueilli dans son catalogue Mitsuru Adachi avec la publication en tome double de Katsu!. Les 16 volumes du manga furent publiés aux éditions Pika entre 2004 et 2007 mais le titre n’était plus disponible depuis 2009. L’éditeur propose la série dans une nouvelle mouture en la réduisant à huit tomes avec le troisième qui sort aujourd’hui. Je n’avais encore jamais lu de titres de l’auteur que je connaissais pour l’adaptation animée de Touch ou plutôt Théo ou la batte de la victoire. La lecture des deux premiers volumes fut agréable. Je me suis laissée prendre au jeu.

Il y a des titres où il faut peu de choses pour accrocher. Dans ce cas, ce fut les cinq premières pages qui introduisent le personnage principal, j’ai totalement été prise par le ton et le découpage.

Pour cette comédie romantique, Mitsuru Adachi délaisse le baseball pour s’attaquer à la boxe, sport que je n’apprécie pas vraiment donc, je n’y connais pas grand-chose. Heureusement, l’auteur ne nous noie pas sous les informations qui arrivent toujours à point nommé et surtout sans alourdir la narration. La narration justement est très entrainante, dynamique là où le manga de même type, Blue Box n’a pas réussi à m’intéresser.

Cependant, l’histoire de Kastu! est simple, sans réel suspense, avec des mystères qui ne restent pas mystérieux bien longtemps mais une nouvelle fois, c’est bien fait.

On suit les péripéties des deux Katsuki, cela se prononce pareil mais ils s’écrivent différemment, Katsuki Satoyama est amoureux, de loin, de Catsuki Mizutani dont le père tient un club de boxe. Notre jeune Katsuki met la main dans le gant de l’engrenage de la boxe que sa nonchalance tente de garder à distance mais son entourage n’est pas dupe.

L’aspect tranche-de-vie et le côté pratique sportive sont bien équilibrés. Malgré une ambiance légère, il est question de deuil et de violences intra-familiale, le père de Catsuki étant un homme violent et alcoolique ce qui fait que la jeune fille vit avec sa mère. L’humour ne casse pas des briques mais dans l’ensemble il fonctionne, grâce à des dialogues impertinents ou des comiques de situations.

J’aime bien quand l’auteur glisse des gros clins d’œil à ses œuvres précédentes ou quand il fait des envolées lyriques sur le travail de mangaka. En revanche, le coup régulier, notamment dans le premier tome, des plans poitrines/fesses : pourquoi ?

Adachi nous offre une sacrée galerie de personnages qu’il arrive à tous caractériser en peu d’éléments. Katsuki Satoyama est un lycéen pragmatique et insouciant. Mine de rien, il met tout en place pour attendre son objectif : se rapprocher de Catsuki Mizutani. Il fait partie des qualités de l’œuvre car il est attachant et on a envie de suivre son évolution dans le milieu de la boxe. Catsuki Mizutani semble, tout le temps, énervée alors est-ce lié à la boxe ? Son côté inexpressif tend à s’adoucir vers la fin du tome 2. Autour d’eux gravitent de nombreux personnages, certains des stéréotypes du genre, le meilleur ami un peu idiot, le rival/amoureux… Ils nourrissent tous l’histoire.

En ce qui concerne les graphismes, ils ont un côté old-school très sympa. J’ai le sentiment que l’auteur recycle à l’infini le chara-design de ces personnages dont l’expressivité passe essentiellement par les yeux. J’ai apprécié le souci du détail dans les décors et le découpage qui apporte du dynamisme à l’histoire.

L’édition double est agréable à prendre en main. La papier, crème, est souple mais sans transparence avec une qualité d’impression correcte. Les visuels des couvertures ont été retravaillés et pour le moment les deux Katsu se partagent la vedette. La traduction a été reprise et est signée Thibaud Desbief.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions nobi nobi ! (envoi tome 2).

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

Katsu! est une comédie romantique sportive rafraichissante et prenante. A découvrir ou à redécouvrir !

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