La Princesse et la Bête

La Princesse et la Bête

Résumé :

Un territoire défendu, plongé dans une atmosphère hostile…
C’est là que vit un peuple de créatures étranges qui, autrefois, dominait et dévorait les hommes. Salifie est la 99e sacrifiée offerte à leur terrifiant roi. Ayant été élevée pour devenir une offrande, la jeune fille ne craint pas ce souverain et attend sagement la nuit de la cérémonie. Lorsque celle-ci découvre les secrets de ce roi qui n’a pas de nom, le destin prend un tournant inattendu pour ces deux êtres que rien ne devait rapprocher… Source : Pika

Avis principal par Beldaran

Au mois d’avril dernier les éditions Pika ont lancé la collection Shôjo Addict, divisée en trois catégories. La Princesse et la Bête est la série qui inaugure la sous-collection, Purple Shine.

Cette romance qui se déroule dans un univers de fantasy s’inspire du conte de La Belle et la Bête, tout en conservant une identité propre. L’histoire se déroule dans un monde où humains et créatures se côtoient dans un climat de paix fragile, paix préservée car les humains envoient régulièrement un sacrifice au roi des créatures. C’est là qu’entre en piste Salifie. L’introduction est particulièrement rapide et aurait mérité une mise en place plus mesurée afin de gagner en crédibilité et intérêt. La relation du roi et de Salifie qui est le fil rouge du récit n’est pas très bien travaillée pour le moment, malgré quelques passages touchants, cela reste assez superficiel. De ce fait, l’univers présenté est intriguant mais pas réellement développé pour l’instant. Quelques informations nous sont données mais c’est léger. J’espère que le cadre de l’histoire va gagner en épaisseur et ne pas juste être un prétexte pour la rencontre entre les deux amoureux. Cependant, la thématique qui tourne autour des apparences est bien traitée et on comprend que c’est la peur de l’autre qui a conduit au conflit opposant humains et créatures. D’ailleurs en parlant des créatures, le bestiaire est riche, même s’il est surprenant de retrouver un chancelier sous les traits d’Anubis. Cyc et lope sont formidables.

La narration est donc bien rythmée (un peu trop) et ponctuée de sympathiques touches d’humour.

Nous avons droit à une belle galerie de personnages. Le roi des créatures est intéressant à découvrir malgré un point, dévoilé dans le premier chapitre, qui m’a dérangé. Il est inquiet pour son peuple et fait tout pour éviter les guerres inutiles mais malheureusement en prenant Salifie pour épouse, une simple humaine, cela déclenche des magouilles du côté des politiques. Salifie est une jeune humaine qui a été sacrifiée au roi. Son passé est rapidement révélé, ce qui permet de comprendre son comportement détaché vis-à-vis de ce nouveau monde et du roi. Elle est enjouée et dynamique. Cependant, sur les deux, le roi est beaucoup plus intriguant. Je l’ai déjà indiqué mais leur relation évolue trop vite, sans qu’on comprenne vraiment et les dernières pages du tome nous offrent une scène classique du genre assez décevante.

En ce qui concerne les graphismes, ils sont très plaisants. Les décors sont bien travaillés et soignés. On sent une recherche importante pour la création du bestiaire avec des créatures variées. J’apprécie le design du roi, tout en puissance, qui contraste avec celui de Salifie, tout en douceur et fragilité.

L’édition est agréable avec une traduction très bien adaptée. En revanche, j’ai du mal avec la couleur de la jaquette, je lui préfère la sobriété de la version japonaise.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Pika.

Tome 1 par Zwitzwit

Voici mon avis sur le tome 1.

Tome 2 par Beldaran

La Princesse et la Bête T2

Après un premier tome sympathique mais sans plus, j’attendais certaines choses avec le deuxième. Malheureusement, cela reste dans la veine du volume 1 avec des développements plutôt tirés par les cheveux et moyennement intéressants.

Après la lecture du volume, il apparaît que le fil conducteur du récit est le mariage entre Salifie et Léo. C’est léger, surtout que la mangaka ne prend toujours pas le temps de poser et surtout développer, son univers. L’histoire se cantonne à la cour royale avec les différentes princesses et les intrigues d’Anubis pour faire tomber en disgrâce Salifie. Les enchainements entre les évènements sont poussifs et de nombreuses situations sont incroyablement classiques et vraiment trop prévisibles.

En nouveau personnage, je retiens la princesse reptile Amito qui possède une apparence loin des clichés et dont les réactions peuvent faire peur mais ce n’est pas sa faute. Elle est réellement touchante, drôle et permet à Salifie de mettre de l’ordre dans ses sentiments concernant Leo. Salifie réfléchit à sa position et au rôle qu’elle peut jouer auprès du roi ce qui la pousse à tomber dans le piège d’Anubis où de nombreuses épreuves l'attendent. Salifie montre sa détermination et une autre mascotte apparaît, passablement vulgaire mais qui devrait être utile à la jeune-fille.

Léo est plutôt en retrait dans ce volume, il se contente de bouder, de crier et de re-bouder. Ses sentiments concernant Salifie sont clairs depuis le tome 1. Il n’a pas de doute ce qui créé un décalage entre les deux personnages. Léo est plus mature.

La suite de l’histoire devrait concerner les autres épreuves de Salifie, saupoudrée d’intrigues annexes. Cependant, si la narration ne gagne pas en fluidité et si le récit reste aussi plat, je ne vois pas l’intérêt de poursuivre.

En ce qui concerne les graphismes, ils restent sympathiques, même si les décors sont plus pauvres du fait que l’histoire se déroule à la cour royale. Je suis fan de la bouille de Dame Amito.

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Pika.

  • Scénario
  • Dessin
2.9

En conclusion

La princesse et la bête offre un moment de lecture sympathique malgré quelques points négatifs. J’attends le tome 2 pour me faire un avis définitif.

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