Le Cocon

Le Cocon

Résumé :

Un recueil de six nouvelles envoûtantes où Mari Okazaki dresse une galerie de personnages hauts en couleur. Dans Le Cocon, Shiori est une jeune femme qui n’arrive plus à sortir de son studio. Par paresse ou par dépression, elle se replie sur elle-même dans cet univers rassurant. Mais un jour, une inconnue, petite amie de l’ancien locataire, débarque dans le studio dont elle possède encore la clef. Les cinq nouvelles suivantes vous entraîneront aussi dans des histoires aux rebondissements inattendus.
Source : Delcourt

Avis principal par ladybird3000

J’aime beaucoup Mari Okazaki car ses histoires sont toujours très jolies bien que souvent tristes. Cette œuvre regroupe six histoires, chacune présentant une femme amoureuse dans une situation différente. Ce sont surtout les trois premières histoires que j’ai appréciées, quant à la dernière je ne l’ai pas vraiment aimée.

Dans « Le cocon », on retrouve une jeune femme qui ne sort jamais de son appartement et qui ne sort même presque jamais de son lit. Un jour, une jeune femme rentre dans l’appartement avec un double des clés. Elle revient en fait d’un voyage en Italie et cet appartement était celui de son petit ami avant son départ. Le contraste entre les deux femmes est assez flagrant : l’une vit cloitrée tandis que l’autre est allée jusqu’à changer de pays pour pouvoir étudier. Cependant, on va découvrir que malgré les apparences et leurs actes, elles ne sont pas si différentes. J’ai bien aimé cette histoire car elle commence très calmement et quand la seconde jeune femme entre en scène, tout est un peu chamboulé.

Dans la seconde histoire, « Les amoureux du ciel », on rencontre Miu, une jeune fille qui n’a jamais eu de petit copain et qui repousse tous ceux qui s’intéressent à elle. Elle attend en fait son âme sœur. Elle finit par croiser un jeune garçon et ressent en elle que c’est lui. Cependant, elle ne s’en approche pas et ne veut même pas connaitre son nom. Son amie, assez insistante, finit par réussir à les réunir. Et la raison pour laquelle Miu ne voulait pas lui parler nous est alors révélée. Cette histoire est très belle, surtout lorsqu’on arrive à la fin et que tout est révélé. Elle nous montre que par amour, on peut s’éloigner de la personne aimée, voire se blesser soi-même pour éviter de blesser l’autre.

« La robe » est sans doute l’histoire qui m’a le plus touchée. On y voit Momoko, une jeune fille pleine de vie à qui son copain vient d’offrir une robe. Elle part en soirée avec des amies, mais à son retour, son copain n’est toujours pas rentré. Elle s’endort puis le téléphone sonne. A partir de là, la jeune fille va perdre le goût de tout et ne va plus quitter sa robe. Autour d’elle, les remarques se font vite entendre, concernant cette robe qu’elle ne quitte plus et qui devient de plus en plus sale et en mauvais état. Cette histoire est très triste mais la fin est encore une fois très belle, nous montrant que l’apparence n’est rien quand on aime.

L’histoire « Transparente comme l’eau » ne m’a pas tant touchée que les précédentes. On y rencontre une mannequin dont l’outil de travail est ses mains. On voit qu’autour d’elle, personne ne reconnait son travail et on se moque presque d’elle, du fait qu’elle ne montre jamais que ses mains dans les publicités. La fin est assez touchante mais l’histoire est assez courte et m’a moins émue.

Dans « Une battante », on découvre une jeune graphiste qui a du mal à faire accepter son travail par ses clients. Elle se voit obligée de recommencer le travail plusieurs fois pour qu’on lui dise enfin que le travail convient. Elle est assez vive et ne retient pas ses paroles, même dans des situations où elle le devrait. Cette histoire est vraiment centrée sur elle, mais on voit que sa relation amoureuse a quand même des répercussions sur elle. Malgré cela, elle persévère et je trouve que c’est une femme assez forte.

Dans la dernière histoire, « Kaze Zoshi », la princesse tombe amoureuse du seigneur Tasumi à la première rencontre. Celui-ci la sauve des brigands et c’est assez bref. Cependant, la princesse va désirer le revoir plus que tout et dès que l’occasion se présente, elle ne sait pas trop quoi faire. Le début de l’histoire est plutôt sympa, mais je n’ai pas vraiment accroché à ce qu’il se passe ensuite. J’ai trouvé que c’était plutôt glauque et beaucoup moins bien que les histoires précédentes.

Concernant les dessins, Mari Okazaki a un style assez spécial. J’ai mis un temps à m’adapter la première fois que j’ai lu une de ses séries. Mais il ne faut vraiment pas s’arrêter à cela, car cela serait vraiment dommage. Les dessins peuvent paraitre brouillons, mais les personnages ont vraiment des expressions qui nous font comprendre leurs sentiments.

  • Scénario
  • Dessin
3.8

En conclusion

Si vous aimez Mari Okazaki, allez de ce pas lire cette petite merveille. Sinon, tentez quand même l’expérience, vous ne le regretterez pas.

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