Donne de la couleur à vos mangas
Pour Ai, 16 ans, le vendredi est un jour particulier. C’est le jour où elle s’occupe du CDI du lycée. Elle peut y passer du temps avec Serizawa, dont elle est amoureuse. C’est aussi le jour où elle donne des cours particuliers à son jeune cousin Nekota. Mais, alors qu’elle était sur le point de se déclarer à Serizawa, Nekota l’en empêche ! Il va alors devenir un vrai poison pour elle.
Source : Tonkam
Arina Tanemura faisant partie des mangakas que j’apprécie particulièrement, j’attendais la parution de Lovely Fridays avec curiosité. Ce n’est certainement pas son meilleur titre mais on passe un bon moment de lecture.
L’histoire n’est pas vraiment exceptionnelle mais reste assez sympathique. L’auteur nous propose ici un shôjo pur avec un triangle amoureux. L’originalité de ce triangle, c’est que l’un des prétendants de l’héroïne est son jeune cousin.
Notre héroïne, Ai, est une jeune fille plutôt banale et rêveuse. J’avoue que j’ai un peu du mal avec sa manière de parler (je trouve ses phrases comme « Mon cœur fait boum » ou « Mon love circuit tourne » un peu débiles). Elle aime le beau Serizawa de son lycée, un garçon gentil et un peu frivole qui semble aussi avoir des sentiments pour elle. Tous les vendredis, elle a l’occasion de voir Serizawa au CDI et c’est également le jour où elle donne des cours particuliers à son jeune cousin, Nekota. Ce garçon d’apparence angélique va se révéler être un petit démon. Il déclare qu’il aime Ai et fait tout pour mettre des bâtons dans ses roues afin de ne pas la laisser à Serizawa. Il faut dire que la mangaka s’amuse à mettre son héroïne dans l’embarras au travers de Nekota.
Dans un premier temps, Serizawa semble être plus avantageux. Il semble qu’il n’a pas eu une enfance très simple et je pense qu’on en apprendra plus dans les prochains tomes. Quant à Nekota, pour l’instant c’est plus un gamin capricieux. Cependant il réussit quand même à toucher Ai par ses efforts et même quelque fois à faire battre son cœur. Il serait intéressant de voir l’évolution des personnages.
Au niveau du graphisme, on reconnaît bien les traits de l’auteur avec les grands yeux et les pages bien remplies avec des détails. L’édition est jolie avec de belles couvertures aux couleurs douces et pastel.
Nekota a été témoin du premier baiser d’Ai avec Serizawa alors qu’il venait d’avoir la note maximale partout. Ai essaie de le rattraper et se sent mal envers lui. Elle est de plus en plus troublée par son cousin. On voit qu’inconsciemment elle refuse ses sentiments envers lui à cause de la différence d’âge lorsqu’elle rêve de Nekota en adulte. Serizawa sent le danger et de plus en plus inquiet. La rivalité entre les deux prétendants grandissant, leurs querelles sont plutôt drôles à suivre. Ai accepte finalement ses sentiments pour Nekota, ce qui est plutôt surprenant étant donné qu’on est encore au deuxième tome sur les onze. Cependant, même si elle reconnaît ses sentiments, elle n’arrive pas à les avouer à Nekota, ce qui renforce mon sentiment à l’égard d’Ai que je trouve toujours un peu débile. Elle se crée des obstacles en se disant que c’est injuste envers Serizawa et que c’est mieux que Nekota soit avec des filles de son âge. Serizawa de son côté souhaite reconquérir Ai et profite de ses hésitations. Avec un voyage du couple en perspective, on se doute qu’il va essayer de profiter de cette occasion mais on imagine déjà que Nekota entrera en scène d’une manière ou d’une autre.
J’ai trouvé ce tome moins bien que le premier. J’ai l’impression que l’histoire devient banale et je me demande ce que la mangaka va raconter dans autant de tomes.
En conclusion
Un pur shôjo drôle et sympathique avec un triangle amoureux original où l’un des prétendants est le jeune cousin de l’héroïne qui lui en fait voir de toutes les couleurs.
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