Ma gamine, la fac et moi

Ma gamine, la fac et moi

Résumé :

« J’ai tout pour moi ! Je suis beau (non, très beau même !), sympa, à la fac; des filles j’en ai autant que j’en veux ! Et qu’on ne vienne pas me parler de responsabilités, ça c’est pour ceux qui ne savent pas contrôler leur vie ! Heu, c’est quoi ce bébé devant chez moi, là ? Comment ça c’est le mien ?? Bon, on reprend : oui, on a couché ensemble (c’était sympa d’ailleurs),oui, ça remonte à presque un an, mais ça ne peut pas être ma fille ! C’est un bébé, je sais pas m’en occuper ! C’est vrai pourtant qu’elle est mignonne. Elle me sourit, elle me réconforte un peu quand j’ai du mal entre la fac et les petits boulots et finalement au bout de quelques mois j’ai l’impression qu’elle a toujours fait partie de ma vie… Comment ça, tu veux la reprendre parce que ça va mieux dans ta vie ? Ah mais je suis pas d’accord, moi ! C’est ma fille ! » Source : Black Box

Avis principal par Maccha

On a donc au départ un jeune qui couche avec presque n’importe quelle fille sans penser aux conséquences, qui n’aime pas les enfants et ne se sent pas concerné. Du jour au lendemain, il se retrouve avec la petite Sumire qui l’appelle « Papa » et sera obligé de s’en occuper dès le premier instant. Effectivement, un bébé demande tout le temps d’attention et Jun n’a plus une minute à lui. Malgré tout, il s’attache à Sumire et sa vie se retrouve centrée autour d’elle.  Il veut changer et trouve la force pour cela, tente même de changer son parcours universitaire.

Un scénario qui peut paraître classique mais finalement tout n’est pas aussi simple ; il apprend que ce n’est peut-être pas lui le père. La mère de Sumire mais également celui qui semble être le vrai père font leur apparition dans l’histoire et ce dernier ne semble pas du tout concerné par la petite, ne voulant absolument rien avoir avec elle.

Malgré le ton humoristique du manga, l’auteur touche à de nombreux thèmes sérieux comme apprendre à devenir parent, la mort d’un enfant, les difficultés d’être une mère ou un père célibataire, des jeunes femmes qui se retrouvent souvent seules suite à une grossesse non planifiée, des hommes qui rejettent leurs enfants dans ces cas-là, la société qui fait pression pour que la femme se fasse avorter, le problème des enfants maltraités… On retrouve également de nombreux problèmes que vivent les parents, notamment pour l’accouchement, trouver une place en crèche, trouver un emploi quand on a un enfant… Est-ce que le lien de sang est tout ce qui lie un parent et son enfant ? Doit-on aimer son enfant juste parce qu’il est le nôtre ou peut-on apprendre à l’aimer ? Les parents se retrouveront certainement dans certaines situations et même avoir quelques conseils; quant aux autres, c’est intéressant de voir les difficultés que rencontrent les parents autour de nous.

C’est agréable de voir comment un bébé peut changer la vie des adultes. Comme dit dans le premier tome, on dit qu’on élève son enfant mais c’est lui qui nous élève finalement. On voit aussi comment le comportement de nos parents envers nous quand on est petits, influence notre comportement envers notre propre enfant.

Au début de l’histoire, Jun me faisait penser à Kippei de Babe my love, un jeune lycéen coureur de jupon qui doit s’occuper de sa petite cousine Yuzuyu. Ici, la grande différence, c’est surtout qu’il s’agit d’être parent. Comme Yuzuyu, Sumire est très mignonne. Un bébé grandissant plus vite qu’un enfant, on la voit grandir petit à petit. On a également un peu de romance avec Jun et l’assistante maternelle de Sumire, Yûko, qui n’aurait certainement pas eu lieu sans la présence de Sumire.

Malgré quelques tournures dramatiques qui peuvent paraître un peu faciles, l’auteur réussit à nous surprendre à diverses occasions, ce qui rend la série assez dynamique.

Au niveau de l’édition, j’ai remarqué quelques bulles qui sont inversées et quelques petites erreurs (par exemple au tome 3, à deux endroits c’est marqué « Manque texte »…). Sinon, c’est sympa d’avoir des tomes au plus grand format  par rapport aux éditions habituelles de manga.

Série complète par ladybird3000

Couverture ma gamine la fac et moi T5

Souvent, lorsque l'on parle de série sur les enfants, on pense de suite au côté mignon que les dessins et l'histoire pourraient prendre. Avec cette série, j'ai trouvé qu'il y avait plus que cela, notamment à travers les différents thèmes abordés.

L'histoire commence avec Jun, un garçon qui multiplie les relations d'un soir. Complètement irresponsable, il n'aime pas les enfants. Un jour, il trouve un panier devant sa porte, dans lequel se trouve la petite Sumire ainsi qu'une lettre lui affirmant qu'il est le père. Sumire l'appelle Papa et Jun est complétement dépassé par les événements.

L'histoire commence de façon assez étrange, surtout que par la suite, on apprendra qui est la mère et que Jun n'est finalement peut être pas le père. Tout cela amène donc une situation étrange où la mère confie son enfant à un homme qu'elle n'a vu qu'une fois et dont on ne sait même pas si c'est le père. C'est d'ailleurs la seule chose que je reproche à cette série, le fait que l'histoire soit ainsi assez peu crédible. Mais passons sur ce point car l'histoire est quand même très intéressante.

En effet, les thèmes abordés sont vraiment intéressants et parfois un brin dramatique, bien loin des histoires avec des enfants mignons et aucune inquiétude. La mangaka aborde des thèmes tels que les violences contre les enfants, la mort infantile, les enfants délaissés par leur parents et non voulus, le fait d'élever son enfant seul pour une mère ou un père, des grossesses qui surviennent très tôt et qui mettent face à une société pleine de critique qui pousse à l'avortement… Bref des thématiques qui sont vraiment bien traitées et qui donnent une dimension réelle et sociale à cette histoire.

Les dessins sont sympathiques, dans un style un peu plus mature que les shôjos classiques. Concernant l'édition, il y a des endroits où il manque du texte et des fautes dans certaines bulles. En plus de ces erreurs, le prénom de Kaoru se transforme parfois en Kaori, ce qui est assez perturbant. Je ne suis toujours pas très fan du format des livres Black Box, sans jaquette, couverture cartonnée souple et grand format, même si cela permet de mieux apprécier les dessins.

En conclusion, une série très agréable à lire avec des thèmes très intéressants sur la petite enfance.

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

C’est donc l’histoire d’un jeune homme qui apprend à devenir père. Une série agréable, à la fois drôle et émouvante.

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