Mako – L’ange de la mort par MATSUHASHI Inusuke | Seinen

Résumé :

Après avoir perdu ses parents et sa sœur dans des circonstances horribles, la jeune Chiho Sakimura décide de se suicider. Alors qu’elle s’apprête à sauter du toit d’un immeuble, elle assiste à un meurtre. Pétrifiée, elle n’a pas le temps de s’enfuir et se retrouve à la merci de l’assassin. Mais au lieu se débarrasser du témoin gênant, ce dernier décide de l’épargner et d’écouter son histoire. Il lui fait alors une étrange proposition : l’aider à se venger des responsables de la mort de sa famille…
Source : Panini Manga

Avis principal par Maccha

Mako – L’ange de la mort est un titre particulier proposé par les éditions Panini Manga que j’ai pu découvrir grâce à leur service de presse et je les en remercie.

Il faut dire que la série n’est pas « tout public » et risque de ne pas plaire à tout le monde. L’histoire est sombre et violente avec un humour particulier. Personnellement, j’étais attirée par le début de l’histoire mais j’ai trouvé la suite « trash » et malsaine et je ne pense pas faire partie du public visé.

Le début de l’histoire m’a intriguée. On est en pleine action : un homme est en train de se faire assassiner sous les yeux de Chiho qui est montée sur le toit pour se suicider. L’assassin la remarque et monte sur le toit. Au moment où il la jette, il décide d’écouter son histoire et lorsqu’elle raconte comment elle a perdu ses parents et sa sœur, il lui fait une proposition pour se venger des gens qui ont détruit sa famille (parmi lesquelles se trouvent quand même des yakuzas).

Ce qui m’a le plus dérangée, c’est que notre assassin, Makoto, qui n’est encore qu’un adolescent, n’a aucune empathie pour autrui et semble tuer uniquement par plaisir. Il ne comprend même pas pourquoi ce qu’il fait n’est pas bien. Je n’ai pas du tout apprécié ce personnage. Ensuite, on a d’autres personnages bien tordus et pervers comme l’assassin violeur de la sœur de Chiho. Le père de celui-ci est un homme riche et puissant et est encore plus répugnant que son fils. Pour cet homme, même son fils fait partie de ses possessions. J’ai vraiment été rebutée par ce personnage, notamment par la scène où on le voit « en acte » alors qu’il parle avec son employé et la manière humiliante dont le père et le fils traitent les femmes. On peut juste avoir de l’empathie pour Chiho, en espérant qu’elle ne devienne pas comme Makoto par la suite.

Pour la suite, on imagine que Makoto aura affaire à cet homme puissant. Cela pourrait être intéressant de voir comment il s’en sortira contre celui-ci.

Au niveau du graphisme, on ne peut pas dire qu’il soit exceptionnel mais c’est convenable pour le genre.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Panini Manga.