Mawaru Penguin Drum

Mawaru Penguin Drum

Résumé :

Quand Himari, lycéenne orpheline, décède suite à une tumeur au cerveau, ses deux frères sont abattus… jusqu’à ce qu’elle ressuscite, grâce à un étrange chapeau-manchot ! Comme possédée, leur sœur leur ordonne alors de partir à la recherche d’un mystérieux artefact, le Penguin Drum, sans quoi elle risque de mourir à nouveau. Désormais accompagnés de manchots de compagnie qu’ils sont les seuls à voir, les deux adolescents vont mener une quête étrange et burlesque, qui pourrait bien les amener à découvrir de sombres secrets. Car ce qu’ils ne savent pas encore, c’est qu’ils ne sont pas les seuls à rechercher cet énigmatique objet… Source : Akata

Avis principal par Beldaran

C’est avec cette série de romans que les éditions Akata inaugurent leur nouvelle collection, Young Novel. La saga, signée Kei Takahashi, adapte la série animée, réalisée par Kunihiko Ikuhara en 2011. Elle est disponible en coffret DVD chez Kazé.

« Stratégie de survie, enclenchééééée ! »

Perturbante. Cette lecture fut profondément perturbante. Je découvre l’œuvre par son adaptation roman mais par la suite, il est fort probable que je tente la série animée. Cependant, je reconnais avoir eu du mal à rentrer dans l’histoire, il y avait quelque chose qui me dérangeait. Pourtant, lors du second essai, une fois que j’eus accepté le côté totalement absurde du récit, je l’ai lu d’une traite, incapable de m’arrêter. D’ailleurs, ce final est inacceptable et le mois d’avril trop loin pour le tome 2.

L’histoire est étrange, insensée même. C’est une histoire de famille, des liens familiaux plutôt, de ceux qui vous portent et de ceux qui vous brisent. C’est une histoire de survie mais aussi une histoire d’amour. En bref, c’est une histoire autour de la notion de destin. Il est réellement délicat de présenter le contenu de l’œuvre sans dévoiler d’éléments importants de l’intrigue.

Le récit nous entraine dans le quotidien de la fratrie des Takakura. Les frères, Shôma et Kanba veillent sur leur sœur, Himari, depuis la mort de leurs parents. Malheureusement, Himari est très malade alors les deux garçons font tout pour rendre sa vie meilleure. Ils lui sont entièrement dévoués. Cependant, lors d’une sortie, Himari s’effondre et ne doit son salut qu’à un couvre-chef étrange, en forme de manchot. A partir de cet instant, la vie ordinaire que menait les trois adolescents bascule dans une quête étrange, à la recherche d’un mystérieux artéfact, le Penguin-Drum. Cet objet pourra sauver leur sœur. Pour se faire, ils sont accompagnés de manchots, perceptibles seulement par eux. Je l’ai déjà écrit, le récit est absurde et la présence de ces animaux confère une ambiance déconcertante au roman. L’histoire propose de multiples réflexions sur des sujets divers comme la famille ou encore le deuil et certains passages provoquent une sensation de malaise, assez difficile à décrire. De ce fait, la lecture possède un côté assez unique.

La narration est intéressante et captivante. Elle passe aisément de la première personne du singulier, Shôma, aux autres personnages avec un regard extérieur. Les différents points de vue se superposent et les perceptions sont différentes. Cela donne l’impression que Shôma est le personnage principal de l’œuvre. Ces diverses visions offrent de multiples pistes de lecture à l’intrigue dont celle de Ringo Oginome qui est assez dérangeante et tragique, plus on avance.

Les personnages sont nombreux mais seuls, quatre, sont particulièrement mis en avant. Himari, la petite sœur dont la personnalité change totalement chaque fois qu’elle porte le chapeau-manchot. Elle est douce et candide. On comprend l’attachement de ses frères. J’ai du mal avec la personnalité de Kanba. Il y a dans son comportement un je-ne-sais-quoi qui me dérange, même si son côté dynamique et fonceur est d’une grande aide pour la famille. Shôma est son opposé. Il est calme, mesuré et tous ces événements le poussent à changer. Il est vraiment attachant. Il est celui qui semble apporter un peu de stabilité et de logique, d’une certaine façon, à tout cet imbroglio absurde. Ringo Oginome quant à elle, est un être plus complexe que prévu, malgré ses pensées et ses actions très extrêmes. Chacun apporte sa pierre à l’édifice et rend l’intrigue prenante.

L’édition est correcte, malgré un certain nombre de coquilles. La couverture est différente de la version japonaise mais vous la retrouvez en couleurs à l’intérieur de l’ouvrage.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Akata.

  • Scénario
  • Dessin
4

En conclusion

Mawaru Penguin Drum nous offre une lecture étrange mais fascinante si on accepte de se laisser entrainer par l’aspect absurde du récit qui propose de nombreuses réflexions sur des thématiques variées. Je suis impatiente de lire la suite.

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