Médaka-Box

Avis principal par ladybird3000

Le lycée Hakoniwa possède un conseil étudiant pas comme les autres. Médaka en est la présidente et elle a été élue avec 98% des votes. Son engagement auprès de ses camarades : répondre à chaque requête déposée dans la Médaka-box, et ce 7j/7, 24h/24. Accompagnée de Zenkichi son ami d’enfance, elle va donc commencer à répondre aux demandes des élèves.

Le début de l’histoire m’avait plutôt plu. Médaka est une fille au corps de rêve, mais parfois un peu à côté de la plaque, car elle ne comprend pas forcément les sentiments. Elle est également douée dans tout ce qu’elle entreprend et a une force surhumaine. Les deux premiers tomes concernent les diverses requêtes des élèves. Mais à partir du volume trois, l’histoire commence à changer. Médaka et le conseil étudiant vont être confrontés au conseil de discipline. Et autant dire que ces élèves sont tout sauf normaux.

Très rapidement, il va donc y avoir plusieurs combats et l’introduction de nombreux personnages, tous plus étranges les uns que les autres. Ce que je n’ai pas apprécié, c’est un peu tout à partir du tome trois en fait. Je trouve qu’on tombe trop dans les combats et l’histoire commence à s’embourber. On finit à peine un arc qu’on est plongé directement dans le suivant. Et surtout, les nouveaux personnages et le nouvel objectif de nos héros sont trop rapidement mis en place et les idées pas assez novatrices. L’histoire en devient alors lassante. Je pense qu’elle se veut aussi un peu humoristique, mais j’ai trouvé cela trop lourd et indigeste. Les pages sont remplies de texte et les combats finissent parfois un peu trop dans la surenchère, surtout lorsqu’il s’agit de Médaka. Mais le pire pour moi, c’est vraiment tout ce texte qui nous étouffe. Au bout d’un moment, je n’avais tout simplement même plus envie de lire.

Les personnages sont intéressants cependant. Chacun est bien recherché et a un truc qui le fait sortir de l’ordinaire. Les chara-design sont bien réussis également. Le point négatif est vraiment l’histoire qui est toujours dans la surenchère, avec du texte à en faire vomir et des combats parfois un peu lassants.

Les dessins sont également bien réussis. Médaka est complètement impudique, ce qui amène parfois des scènes marrantes, mais cela ne suffit pas à rattraper l’histoire.