New Love, New Life

New Love, New Life

Résumé :

Momoko débute dans le monde du travail avec un poste de graphiste. Mais l’agence pour laquelle elle travaille, spécialisée dans les éléments pour les Pachinkos – sortes de casino japonais – est invivable. Entre les heures sup’, la mauvaise humeur du directeur commercial, les collègues qui dorment à tour de rôle sur un matelas de fortune, Momoko a de bonnes raisons de vouloir claquer la porte… Malgré tout, grâce à son nouvel amour, Momoko va trouver une certaine forme d’épanouissement à travailler dans ce joyeux chaos. Source : Kana

Avis principal par Maccha

Après la chouette série First Job, New Life, en 2022 nous avons eu le plaisir de découvrir les trois tomes de la série préquelle New Love, New Life, toujours chez les éditions Kana.

L’histoire est centrée sur Momoko qui travaille depuis un mois dans cette entreprise où peu de nouveaux reste face aux conditions de travail : des horaires déraisonnables où les employés font souvent des nuits blanches pour tenir les délais, qui se lavent ou dorment même à l’agence. Face à ce rythme effréné, Momoko décide rapidement de démissionner, d’autant plus que le monde du pachinko ne l’intéresse pas et qu’elle veut devenir illustratrice. En trois tomes, on suit son évolution dans ce monde où elle découvre une ambiance sympathique malgré tout et la satisfaction que lui apportent les tâches accomplies, et elle finit par trouver sa place.

On retrouve le milieu et les employés de l’agence de la série séquelle que j’avais appréciés entre la bonne ambiance entre les collègues et une certaine bienveillance. On retrouve Taki et ses habitudes extravagantes et qui s’amuse toujours à taquiner les héroïnes ; Wajima, le commercial stressé qui est drôle malgré lui ; Dômoto qui apprend à notre héroïne à respecter le travail ; et la sympathique Mano de la comptabilité qui apporte son soutien à Momoko. L’agence où les personnages travaillent est inspirée de l’entreprise dans laquelle la mangaka a travaillé, qui était apparemment une zone de non-droit et sans règles. Il y a donc un aspect autobiographique qu’on pourrait penser être un peu exagéré et rendu caricatural mais qui malheureusement n’est pas si loin de la réalité de certaines entreprises au Japon qui ont ce genre de mises en pratique.

C’est toujours plaisant de voir un titre moderne où on suit une femme dans le monde de travail actuel avec ses questionnements et la difficulté d’équilibrer la vie personnelle et professionnelle. Dans le cas d’une agence avec un tel rythme de travail, c’est notamment le sentiment de « perte de potentiel de séduction et de féminité » que ressentent les personnages féminins, en n’ayant plus le temps à se consacrer et contre lequel notre héroïne essaie de lutter.

En effet, on a également de la romance parmi les thèmes abordés. Au début de la série, Momoko est avec Tamotsu à qui elle ne peut consacrer du temps à cause de son nouveau job et ils finissent par s’éloigner. Alors qu’elle ne sait plus où elle en est entre son travail et son couple, elle fait la rencontre de Tagaya d’une agence voisine. Ils se rapprochent en partageant des pauses déjeuner paisibles et au début c’est une des raisons qui la motivent à retourner au travail. Ensemble ils sont à l’aise et sont plutôt mignons avec elle qui rappelle un petit animal mignon et lui un gros nounours. Cependant, alors qu’elle veut se rapprocher plus de lui, lui semble l’esquiver et cacher des choses. J’avoue que je pensais qu’il s’agissait de malentendus et j’ai été un peu déçue de lui. Son côté détendu est sympathique mais il l’est un peu trop, au risque de faire souffrir Momoko. J’ai quand même bien aimé le duo et apprécié Tagaya malgré tout. Bien sûre, dans une petite agence, tout le monde est un peu au courant de tout, et c’est plutôt marrant de voir les collègues qui essaient de soutenir Momoko, surtout Wajjima qui ne veut pas vraiment s’en mêler, et on voit que nos états d’âme influent aussi sur notre travail. L’héroïne doit donc mettre les choses au clair dans sa vie sentimentale comme sa vie professionnelle.

Il s’agissait de la première publication en série au Japon de la mangaka. C’est donc un peu plus maladroit que First Job, New Life mais la lecture reste tout aussi plaisante. C’est intéressant de voir le milieu de l’entreprise, un milieu adulte et actuel qu’on ne voit pas très souvent dans les mangas mis à notre disposition. J’ai juste été agacée par la rivale qui apparait et qui agit comme les « méchantes » des shôjos lycéennes classiques, et le dernier obstacle qui apparait au dernier moment tombe un peu comme un cheveu sur la soupe mais si on a lu l’autre série, on pouvait s’y attendre. Au niveau des décors, il y a juste l’essentiel. J’aime le trait un peu pop et je préfère les couvertures de cette série par rapport à celles de la séquelle, moins simplistes, plus raffinées et proches de la version originale cette fois (même si j’aimas bien les couvertures françaises de l’autre série également, il faut dire que c’était un peu vide). La mangaka montre également sa capacité de représenter les sentiments de ses personnages à travers quelques scènes métaphoriques.

Je suis contente de découvrir les œuvres de Yôko Nemu et j’espère qu’on aura également le one-shot Gozen Sanji no Fukyouwaon qui fait suite à cette saga.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.

  • Scénario
  • Dessin
3.8

Résumé

Une série agréable qui met en avant la vie dans une agence japonaise où le bien-être des salariés n’est pas vraiment la priorité tout en ayant une bonne ambiance entre les collègues, et où l’héroïne doit retrouver sa place dans sa vie professionnelle et sentimentale.

Envoi
User Review
0 (0 votes)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

:bye: 
:good: 
:negative: 
:scratch: 
:wacko: 
:yahoo: 
B-) 
:heart: 
:rose: 
:-) 
:whistle: 
:yes: 
:cry: 
:mail: 
:-( 
:unsure: 
;-)