No Control

No Control

Résumé :

Enfant, malgré leurs différences sociales, Subaru et Saito étaient inséparables. Après le départ de Subaru en internat huppé, Saito, a dû travailler pour obtenir une bourse. Six ans plus tard, elle le snobe. À la fin de son premier jour, Saito, déprimé, fait un voeu au dieu de la contrepartie. Dès lors, son placard va donner directement dans la chambre de Subaru, mais le prix à payer sera très élevé… Source : Delcourt/Tonkam

Avis principal par ladybird3000

Je ne sais pas vraiment ce que j’attendais de cette série, car je savais qu’elle était considérée comme borderline et que le ecchi était très présent. Mais quand même, il s’agit d’un scénario de Lynn Okamoto, connu pour Elfen Lied qui est un des premiers animes que j’ai vu et adoré. Bref, j’ai été assez déçue de cette lecture au final.

L’histoire nous fait découvrir Saito, un adolescent qui a travaillé comme un fou pour arriver à décrocher une bourse dans le lycée où étudie Subaru. Cette dernière est l’amie d’enfance de Saito, dont il est amoureux. Issue d’une famille riche, elle a été envoyée dans cette école. Mais l’accueil que réserve Subaru à Saito n’est pas celui que le garçon attendait. La jeune fille, qui était avant une vraie garçonne, est devenue une très belle jeune fille et fait tourner la tête de tous les garçons. Elle semble mépriser Saito et le regarde toujours de haut, de quoi le faire déprimer. Après avoir entendu une rumeur, il décide de demander au dieu de la contrepartie de lui accorder un souhait : que sa chambre soit reliée à celle de sa bien aimée. Ce vœu se trouve exaucé, mais à un prix élevé : chaque soir, pendant une heure, le self-control de Subaru est levé et offert au dieu en question.

Cette histoire joue donc à fond dans le ecchi et le fait que Subaru perde tout contrôle d’elle-même va la mener à des actions fortement érotique en présence de Saito. Pour autant, j’ai quand même trouvé ce point assez bien maîtrisé. En effet, Subaru est plus perverse qu’elle ne le laisse paraître et elle cache cette facette d’elle-même derrière un visage et une attitude de fille parfaite. De ce fait, lorsque son self-control est levé, elle ne fait que laisser ses véritables envies prendre le dessus. Ce qui est bien aussi, c’est que Saito ne va pas profiter de la situation, ou du moins il repousse un peu ses avances et ne franchit pas la limite.

Au début, on voit une Subaru assez agressive envers Saito et elle est génée par ses actions en mode « no control ». Mais plus cela avance et moins elle va se cacher, même si elle pense apparemment ne rien laisser paraître et elle ne va plus se fâcher autant. J’ai trouvé ce changement un peu rapide, mais cela peut aussi être expliqué par le fait que les personnages ont dévoilés leurs sentiments et que la gêne est alors moindre.

Cette série ne m’a pas vraiment plu, peut-être un peu à cause de cet aspect érotique omniprésent, mais aussi et surtout parce que l’histoire de fond n’est pas vraiment si intéressante. Il y a tout de même le thème de la pression sociale qui est abordé, avec le père de Subaru qui a d’énormes attentes envers sa fille et avec la différence sociale entre Saito et Subaru. Mais c’est tellement enseveli sous l’érotisme ambiant que cela ne suffit pas à convaincre. Même les personnages secondaires qui apparaissent n’apportent finalement pas grand chose.

Concernant les dessins, ils sont plutôt réussis. Les scènes érotiques sont censurées avec une sorte de halo lumineux ou grâce à la position des personnages. Les deux volumes contiennent de jolies pages couleurs en début de volume.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Delcourt/Tonkam.

  • Scénario
  • Dessin
2.8

En conclusion

Une série courte qui ne m’a pas convaincue avec beaucoup de scènes érotiques et un contenu moyennement intéressant.

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