No Guns Life

No Guns Life

Résumé :

Jûzô Inui est un extend : on lui a implanté un revolver à la place de la tête. Depuis la grande guerre, il gagne sa vie dans cette ville grouillante d’autres extends, d’autres individus bénéficiant, comme lui, d’extensions mécaniques. Son business ? Résoudre des affaires dans lesquelles des extends sont impliqués.
Un jour, Jûzô reçoit l’étrange visite d’un homme poursuivi par la police pour kidnapping. Il demande à Jûzô de protéger l’enfant qu’il a enlevé… !! Toutefois la gigantesque multinationale Beruhren va entrer dans le jeu… Jûzo est loin de se douter du guêpier dans lequel il vient de fourrer son nez !
Source : Kana

Avis principal par Beldaran

Alors que le tome 2 sera disponible ce mois-ci, je me suis dit qu’il était plus que temps de vous présenter ce qui fut mon coup de cœur du mois d’octobre 2016. Difficile de passer à côté de l’intrigante couverture en librairie sans s’arrêter et l’intérieur s’est révélé tout aussi intéressant.

Le récit nous plonge dans un univers futuriste particulièrement sombre après la Grande Guerre. Cet événement a marqué l’avènement d’une compagnie puissante, conceptrice d’armes, Berühren et l’apparition d’hommes modifiés, à l’intérieur desquels des armes ont été implantés, les Extends. L’histoire nous livre l’existence plus ou moins misérable de ces derniers par le biais de la criminalité et de l’essor du marché noir. L’existence des Extends pose un certain nombre de question dont une fondamentale autour de la liberté, l’homme disparaît-il derrière la machine restant une propriété de Berühren ou malgré sa « mécanisation » reste-t-il maître de son corps et de ces choix ? L’ambiance particulière m’a évoqué celle de Gunnm.

La narration est dynamique, ainsi les événements s’enchainent rapidement. Les temps calmes alternent avec brio avec les scènes d’action pour un résultat très prenant. Chose surprenante dans ce récit assez noir, l’humour qui parfois tombe assez mal. L’intrigue principale, simple au final, se dévoile au fil des pages mais d’autres mystères gravitent autour, indiquant que l’histoire en a encore sous le coude.

Le récit est porté par son personnage principal, hautement charismatique, Jûzô Inui. Oui, on peut avoir la classe avec un pistolet à la place de la tête. Malgré le fait qu’il n’ait pas de visage, sa posture, ses gestes font qu’on visualise ce qu’il ressent. C’est vraiment bien fait. Et sa réputation qui s’étoffe à chacune de ses rencontres, lui apporte un plus. Il reste assurément encore mystérieux. Même si on apprend qu’il fait partie d’une ancienne vague d’Extend, les mystères autour de son passé persistent et intriguent.

Par son biais on découvre d’autres personnage, comme Mary, mécanicienne de génie ou l’enfant qu’il se retrouve chargé de protéger. Les antagonistes ont de bonnes têtes. Il y a de la recherche et de l’imagination, la variété des Extends promet !

Du côté des graphismes, ils sont nerveux, immersifs et s’accordent parfaitement au ton du récit. En revanche, je regrette le côté brouillon du dessin pour les scènes d’action qui les rend illisibles par moment.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.

Tome 3 par Beldaran

Notre petit groupe est toujours séparé avec d’un côté Jûzô aux côtés de Mega Armed Sai et de l’autre Tetsurô et Mary toujours « sous protection ».

Les évènements enclenchés dans le tome 2 prennent une dimension tentaculaire en mettant en lumière un vaste complot où tous les organismes semblent impliqués. Cependant, c’est le Berühren qui apparaît comme le plus retors, avec le peu d’informations qui nous sont données, on comprend que cette multinationale est à l’origine de nombreux faits tragiques. D’ailleurs, l’aperçu des membres du conseil d’administration fait froid dans le dos, l’abus de technologie est dangereux pour la santé.

Si l’univers gagne en profondeur et en intérêt, les personnages ne sont pas en reste et c’est Jûzô qui tire son épingle du jeu durant la première moitié de tome avec un combat absolument dantesque. Cela en révèle plus sur ses capacités mais aussi sur le groupe des Gun Slave Unit dont les caractéristiques sont calquées sur celles de Mega Armed Sai.

Tetsurô prend également plus d’importance, en ne se cantonnant pas au rôle de l’individu à protéger, il prend des initiatives et souhaite épauler au mieux Jûzô. Il est mis en avant dans la seconde partie du tome, dont le déroulement est plutôt classique mais qui permet d’introduire le groupe terroriste Spitzbergen et le frère de Mary, Victor qui semble connaître Jûzô et qui aurait disparu de la circulation depuis la grande guerre. Voici une intrigue qui promet d’être intéressante à suivre.

L’ambiance plutôt sombre et pensante est allégée par quelques traits d’humour, mieux placés que dans le premier tome, dont la redoutable tradition d’Olivia, attention au nez !

Je suis de plus en plus fan de la patte graphique de l’auteur qui apporte du cachet au récit. Le combat de Jûzô offre des pages saisissantes pour un rendu particulièrement dynamique.

C’est un très bon tome qui confirme l’excellente impression donnée par les deux premiers.

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Kana.

  • Scénario
  • Dessin
4

En conclusion

No Guns Life offre un premier tome très prenant et intéressant, grâce à un univers riche et un personnage vraiment charismatique. Vivement le tome 2 !

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