Jojo’s Bizarre Adventure – Saison 7 – Steel Ball Run

Jojo’s Bizarre Adventure – Saison 7 – Steel Ball Run

Résumé :

1890, en Amérique, la plus grande course du siècle, la “Steel Ball Run” est sur le point de commencer. Les participants doivent chevaucher de San Diego Beach à New York, ce qui équivaut à un périple de 6 000 kilomètres, sans jamais changer de monture ! À la clef pour le grand vainqueur : un prix de 50 millions de dollars ! Bien des aventuriers sont prêts à tout pour une telle somme !
Source : Tonkam

Avis principal par Beldaran

Alors que la 8ème partie de Jojo’s Bizarre Adventure vient tout juste d’arriver chez nous, j’en ai profité pour reprendre la 7ème, et quelle partie ?!

Il faut noter que Steel Ball Run n’est pas dans la continuité de la partie précédente mais se déroule dans un univers alternatif nous amenant en 1890. Ainsi, on peut découvrir la saga de Jojo par cette partie. Cependant, si l’on veut profiter pleinement du récit, ponctué de multiples clin d’œil (noms de personnages ou stands), il est préférable d’avoir tout lu.

L’histoire nous entraîne au cœur d’une gigantesque course dont l’objectif est de relié San Diego à New-York, sans changer de monture avec une grosse récompense à la clef. Cette dernière est organisée par le milliardaire Stephen Steel. La course est traitée avec intensité et beaucoup de folie dans les premiers tomes ce qui nous permet de saisir la difficulté de l’épreuve. Cependant, petit-à-petit on devine un autre enjeu en arrière-plan. Enjeu qui finit par totalement éclipser la course, ce qui est dommage car finalement on s’en désintéresse un peu et le résultat final n’importe plus vraiment.
Le récit est ponctué de combats assez fous, à base de stands et autres. Certains sont plus prenants que d’autres, qui s’avèrent parfois brouillons et quelque peu tortueux. Je ne peux pas vous dévoiler l’intrigue principale mais elle est riche et intelligemment travaillée. La narration est particulièrement bien rythmée et conduit à un affrontement dantesque qui s’étire sur plusieurs tomes pour un résultat absolument génial. Ce combat est brillant. Les capacités de chacun sont poussées à leur paroxysme pour un dénouement tout bonnement exceptionnel. Le petit hic, pourrait être là, car ce qui est considéré comme un épilogue paraît plus « classique » et traité trop rapidement, même s’il reste agréable avec un fan-service bien dosé.
Cette partie met en avant le très grand potentiel des différentes dimensions avec beaucoup d’explications qui renforcent le côté très travaillé et construit de l’univers.

Qui dit course, dit une multitude de personnages et c’est avec plaisir qu’on voit passer des noms déjà aperçus dans les parties précédentes. Certains ne seront pas vraiment développés comme Poco Loco ou Hot Pants mais cela n’est pas vraiment gênant. On retient notre duo percutant, le Jojo de cette partie, Johnny Joestar et le personnage hautement charismatique et génial, Jayro Zeppeli. Voilà un binôme qui fonctionne bien et qui permet à l’auteur de se renouveler. En effet, si les stands sont présents (mention spéciale à celui de Johnny), Jayro se défend avec la technique de la « rotation » et les sphères métalliques. L’association des deux donnent des combats totalement dingues et terriblement captivants.

En ce qui concerne les graphismes, ils sont plus « épurés » et « posés » que précédemment. Les scènes d’action sont plus lisibles. Naturellement, les personnages ont des poses toujours aussi classes avec d’excellentes trouvailles en terme de look. Le découpage est toujours aussi recherché, avec d’incroyables point de vue.

  • Scénario
  • Dessin
4

En conclusion

Steel Ball Run propose un récit rythmé de combats extraordinaires, mention spéciale au dernier affrontement qui est terriblement intelligent et bien mis en scène. Les personnages sont formidables. En bref, cette partie est tout bonnement exceptionnelle !

Envoi
User Review
0 (0 votes)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

:bye: 
:good: 
:negative: 
:scratch: 
:wacko: 
:yahoo: 
B-) 
:heart: 
:rose: 
:-) 
:whistle: 
:yes: 
:cry: 
:mail: 
:-( 
:unsure: 
;-)