Otomen

Otomen

Résumé :

Aux yeux de tous, Asuka Masamune est l’incarnation de la virilité. En réalité, il cache un lourd secret : il est un otomen (littéralement « homme au cœur de jeune fille »). Accro au shôjo manga, il craque pour tout ce qui est kawaï, et nourrit une passion pour la couture et la cuisine. Mais pour ne pas décevoir sa mère, il a toujours refoulé sa nature profonde.
La situation se complique lorsqu’Asuka tombe amoureux. Chassez le naturel, il revient au galop : son cœur s’emballe et sa véritable nature refait surface. Asuka est alors tiraillé entre son envie d’être honnête avec l’élue de son cœur et la peur de lui déplaire en se montrant trop féminin.
Source : Delcourt

Avis principal par ladybird3000

L’idée de cette histoire est plutôt originale je trouve. Asuka est un lycéen à l’apparence très viril, surtout qu’il pratique le kendo. Mais en réalité, il aime tout ce qui est mignon, doux et sucré. Il fait tout pour cacher sa véritable nature, surtout auprès de sa mère qui est assez sévère. Un jour, il va croiser une nouvelle élève et va tomber amoureux d’elle. Celle-ci aime les hommes forts et Asuka a peur que s’il dévoile sa vraie nature, elle ne veuille pas de lui.

J’ai bien aimé la lecture de cette série. L’idée est plutôt sympa et j’ai bien aimé découvrir tous ces personnages qui sortent de l’ordinaire, surtout les différents otomen. Asuka a beau avoir une nature fleur bleue cachée, il n’en reste pas moins assez classe. Cependant, le côté « soyons amis peu importe ce que tu as fait » que l’on retrouve dans beaucoup de shôjos est également présent ici, surtout à la fin de l’histoire. En fait, après un certains événement, Asuka va pardonner quelque chose qui est quand même dur à pardonner, de façon tout à fait naturelle et immédiate. En général, je n’aime pas trop cela dans les shôjos. J’aime bien le fait que l’héroïne (ou ici le héros) pardonne à tout le monde, mais en même temps cela m’ennuie un peu car très souvent le pardon est donné trop facilement. Je m’étends sur ce point, mais ce n’est pas le principal soucis de ce shôjo.

En fait, ce qui m’a un peu dérangée, c’est que l’histoire tire trop en longueur. Dans les tomes 15 et 16 par exemple, il y a plusieurs chapitres qui m’ont parus inutiles. Non pas parce qu’ils ne servaient à rien, mais parce que la sous-histoire qui était mise en avant n’avait aucun intérêt et venait plutôt alourdir le tout. Il y a certains chapitres par-ci, par-là qui allongent la série, mais je les ai appréciés, car ils ne durent pas longtemps ou parce qu’ils étaient sympa à lire. Mais dans ces derniers tomes, ce passage m’a paru tellement inutile, surtout à la fin de l’histoire, que j’ai eu du mal à les lire. J’avais juste envie que cela se termine afin d’avoir la fin de l’histoire.

Malgré ces points négatifs, j’ai beaucoup aimé la lecture. J’ai trouvé Asuka et les autres otomen vraiment adorables. Il y a une réflexion sur la vision de soi et celle que l’on renvoie aux autres. Avec l’acceptation de soi ou non, le fait de se montrer tel que l’on est et le fait que les autres l’acceptent ou non. Concernant les personnages, j’ai également bien aimé Ryo. C’est une fille un peu garçon manqué, qui a été élevée afin d’être forte, presque à la manière d’un homme. J’aime bien la dualité entre elle et Asuka. Même s’il est classe, Ryo l’est au moins autant, si ce n’est plus. Parfois, on dirait un prince qui arrive pour sauver sa promise. J’ai bien aimé Juta aussi, sans lui rien ne se serait passé comme cela. C’est un peu lui l’élément déclencheur et il aide toujours Asuka. Les personnages que je n’ai pas aimé sont la mère et Ariake. Elle n’est pas souvent présente, mais à chaque fois c’est elle qui met des bâtons dans les roues d’Asuka et du petit groupe. A la fin, je l’ai même trouvée vraiment détestable. Quant à Ariake, c’est surtout le personnage que je n’ai pas apprécié, toujours à se mettre trop en avant, à essayer de combler sa petite taille par des extravagances. Je n’ai pas vraiment apprécié ce personnage.

Je dois aussi ajouter qu’il y a de l’humour dans cette série. Le côté mignon est ce qui prédomine, mais l’humour est également présent, notamment avec Asuka et Ryo qui parfois semblent inverser les rôles. Le prince n’est pas toujours le garçon… et Asuka fait une magnifique princesse.

Les dessins sont jolis et les traits sont fins. J’ai eu un peu de mal avec la façon dont étaient dessinés les yeux, car il y a un trait sur le dessous de l’œil qui me donne à chaque fois l’impression que les personnages ont la larme à l’œil. Mais sinon j’ai bien aimé, le côté mignon est bien mis en avant et bien représenté, surtout lorsqu’il y a des dessins de pâtisseries.

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

Un shôjo mignon à souhait qui tire cependant un peu trop en longueur. Asuka et Ryo semblent parfois échanger les rôles et cela pour notre plus grand plaisir.

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