Phantom Seer

Phantom Seer

Résumé :

Issu d’une lignée qui fait trembler les créatures paranormales, Iori est un puissant médium capable d’exorciser les esprits malfaisants appelés « phantom ». Or, ce lycéen fainéant, égoïste et désagréable ne rêve que d’une chose : une vie banale. Tout le contraire de Riku, une camarade populaire et altruiste mais qui attire les problèmes. Lorsqu’on assigne à Iori la protection de Riku, les deux camarades décident de collaborer pour, peut-être, changer leurs destins. Source : Kazé

Avis principal par Beldaran

En début de mois, les éditions Kazé ont lancé un nouveau titre issu du Shônen Jump qui a connu une fin prématurée au Japon, en se concluant l’année dernière avec son quatrième volume. C’est l’occasion de retrouver le dessin de Kento Matsuura, découvert chez l’éditeur avec la série avortée, Tokyo Shinobi Squad. Il semble malchanceux dans ses projets pour le moment. Il met en scène un scénario de Tôgo Gotô qui traite de médiums (exorcistes) qui luttent contre des phantoms (esprits malfaisants). La série a peut-être pâtie de l’aura de sa grande-sœur, Jujutsu Kaisen qui fonctionne très bien, également pré-publiée dans le Jump. L’histoire ne révolutionne pas le genre mais la lecture du tome a été assez divertissante, clairement cela fait le travail.

Le récit se lance dans une pièce mystérieuse où siège un mystérieux lycéen, que de mystères ! Le jeune homme, Iori, s’apprête à rencontrer la lumineuse Riku qui a une passion, aider son prochain. Le hic, elle est un aimant à problèmes et de fil en aiguille, la voici associée à Iori. Le premier chapitre plante le décor de manière efficace, en dévoilant le trio de personnages et les phamtoms, sorte d’esprits qui causent du désordre et qui peuvent s’en prendre aux humains. Heureusement, à chaque phantom, son médium !

La force principale du titre est son rythme. Les évènements s’enchainent vite et bien, tout en permettant d’appréhender rapidement les enjeux de l’univers. Autre point intéressant, le bestiaire des phantoms. C’est varié, tout comme les situations dans lesquelles ils apparaissent, notamment la scène avec le miroir.

Après avoir proposé deux saynètes qui développent le lien qui se tisse entre Iori et Riku, la moitié du volume est dévolu à une sorte d’arc plus long qui introduit la famille mystérieuse de Iori, les Katanagi dont la sœur de Iori est la responsable.

Le premier tome lance diverses intrigues dont on sent que la principale tournera autour du don de Riku et de la famille Katanagi.

Le volume se termine sur un passage bien classe. Il y a de l’humour, plus ou moins pertinent, avec un comique de répétition qui ne marche pas forcément toujours.

L’histoire bonus est rigolote.

Les personnages incarnent les stéréotypes du genre. Iori est ultra puissant mais veut vivre comme un lycéen normal, le hic, sa sœur ne l’entend pas de cette oreille et ne le lâche pas d’une semelle. Riku, c’est la gentille qui a une tendance au sacrifice assez agaçant mais qui est loin d’être idiote. Elle accepte très rapidement la situation. Quelques protagonistes secondaires font leur apparition, comme le meilleur ennemi de Iori qui est un cliché sur pattes. Je retiens Yayoi, la sœur aînée de Iori qui agit dans l’ombre et qui est bien balèze également.

Les dessins sont agréables. Le trait est fin et les décors soignés. Le rendu des scènes d’action est dynamique et il y a de très chouettes pleines pages. J’ai plus de mal avec le visage des personnages par moment, qui n’est pas toujours maîtrisé. Du côté du bestiaire, il y a de la recherche.

L’édition est correcte, dans les standards de la collection shônen de l’éditeur. Le papier est souple, sans transparence et la qualité d’impression correcte. La traduction, signée Géraldine Oudin, est convaincante.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Kazé.

Tome 2 par Beldaran

Phantom Seer T2

Après un premier tome divertissant, j’étais curieuse de connaître la suite des aventures de Iori et Riku. Cependant, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, la faute à une gestion de la temporalité assez étrange dans la première partie et plus généralement à un problème de rythme.

La quasi-totalité du volume est dévolue à la présentation du phantom, Senjudoji, qu’exècre Iori et qui, explique son choix d’avoir une vie normale. La série étant courte, elle devrait également faire office d’antagoniste principal, point qui se confirme dans les dernières pages.

La petite tension de fin de tome 1 est atomisée par la puissance du duo Iori/Yayoi, l’histoire glisse rapidement sur l’entraiment de Riku qui comme aimant peut développer des capacités (ok). Cette phase se mêle à la mission de Iori donc elle est rapide mais pas très claire sur les nouvelles capacités de Riku qui fait des trucs avec de l’eau magique et une bague.

La quête de Iori est plus intéressante et permet d’en apprendre plus sur le milieu des médiums avec la présence d’un membre d’une autre organisation, plus importante que Nabari. Iori est associé à Chihiro (beau parleur, coureur de jupons et plutôt efficace dans son métier) pour retrouver des aimants disparus. En conséquence, il semblerait que ce type d’humains soient importants pour les médiums mais encore plus pour les phantoms d’un rang élevé, dont Senjudoji qui a un objectif bien précis en tête.

Ce mini-arc apporte de nombreuses informations et son lot de scènes d’action dynamiques mais j’ai trouvé l’ensemble assez artificiel, avec une tension pas franchement maîtrisée et pour la fin de l’affrontement, je me suis dit ok, en fait Yayoi n’a besoin de personne. De plus, les prochains évènements se devinent aisément.

La narration ne m’a pas emballée mais la suite propose une nouvelle intrigue plus intéressante, grâce à l’apparition d’un nouveau personnage, particulier qui met en lumière des pratiques malsaines, en lien avec le but malfaisant de Senjudoji.

Du côté du bestiaire phantomatique, c’est toujours varié mais cela manque de piquant et de bonnes idées, contrairement au premier volume. Après c’est sûrement pour mettre en exergue la puissance de Senjudoji.

C’est un volume porté sur l’action que nous propose le duo avec une association de deux médiums qui se complètent bien et qui permet des combats sympas quoiqu’un peu brouillon par moments. Cependant, Kento Matsuura offre de chouettes idées de mises en scène. Les côtés horrifiques et malsains de certains passages font leur office.

La couverture résume parfaitement le volume.

Malgré quelques points, je n’ai pas accroché au récit de ce tome qui est superficiel. Il reste deux volumes pour boucler la série mais, faute d’intérêt, j’arrête ma lecture avec ce volume.

Chronique réalisée grâce au service de presse des éditions Kazé.

  • Scénario
  • Dessin
3

En conclusion

Phantom Seer propose une histoire fantastique avec une touche horrifique qui reste classique mais qui fait office de bon divertissement.

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