Primal Gods in Ancient Times

Primal Gods in Ancient Times

Résumé :

Dans des temps immémoriaux, à l’époque où les capricieux dieux de la nature influaient encore sur le monde des hommes, une jeune orpheline nommé, Miyo est choisie comme sacrifice humain par son village. Mais la veille du jour fatidique, elle rencontre l’ascète de renom En no Ozuno et son disciple Zen, tous deux capables de communiquer avec les dieux. Miyo acceptera-t-elle le destin funeste qui l’attend, ou décidera-t-elle de prendre son avenir en main ? Source : Vega Dupuis

Avis principal par Beldaran

Depuis que le label Vega a été racheté par les éditions Dupuis, aucune nouveauté ne m’intéressait, puis j’ai croisé la couverture de Primal Gods in Ancient Times chez mon libraire et me suis dit pourquoi pas ? En revanche, le résumé présent sur le site de l’éditeur spoile un élément important de l’intrigue, ce qui est vraiment dommage.

Il s’agit de la première œuvre de Kenji Tsurubuchi publiée en France et elle est toujours en cours de publication au Japon avec cinq volumes.

La lecture de ce premier tome s’est révélée plutôt sympathique.

Kenji Tsurubuchi s’appuie sur deux éléments pour fonder son récit, le premier est historique, avec l’utilisation du terme Wa qui est le premier nom du Japon, même si les chercheurs lui préfèrent Yamato, qui correspond à la protohistoire du pays et le second élément, est mythologique, il se réfère à l’âge des Dieux, premiers temps supposés de l’histoire du Japon. L’auteur mêle ces deux aspects pour construite son univers qui promet une immersion intéressante au cœur du folklore japonais.

Le premier chapitre introduit le trio qui trône en couverture de tome, En No, un ascète itinérant, Zenki son apprenti et la jeune Miyo qui débute l’histoire comme sacrifice humain. Car, les villageois sacrifient aux divinités locales des humains afin d’avoir de bonnes récoltes, un temps clément… Cependant, la frontière entre monde divin et humain n’est plus aussi poreuse qu’avant et de rares personnes comme En No sont encore capables de naviguer entre les deux. Les chapitres s’enchainent et l’ensemble manque de liant, il faut attendre un certain moment, pour apprendre que le voyage d’En No et Zenki a un but, rencontrer la déesse de Katsuragi.

Au fil de leur périple, ils rencontrent diverses divinités qui ont des problèmes mais à la clef se trouve une relique devine qui fait des choses différentes suivant le Dieu ou la déesse à qui elle appartient.

La narration est plutôt lente avec quelques accélérations lors des phases d’action mais cela reste léger. Finalement, l’intérêt du titre réside dans l’univers développé et le personnage de Miyo dont l’évolution à venir titille la curiosité car l’histoire reste assez faible avec quelques points prévisibles.

Nous suivons un trio, En No l’ascète qui a récolté de nombreux noms mais qui reste mystérieux, peu d’éléments sont donnés sur le personnage mais il apparaît bienveillant avec ses disciples. Zenki est un braillard qui a bon fond, avec un petit bonus, pas surprenant, mais qui explique certaines choses. Miyo déboule dans la vie du duo. C’est une jeune fille énergique qui n’a pas la langue dans sa poche et qui est condamnée à mourir. Le premier chapitre qui lui est consacré, met en scène un point spoilé sur le site de l’éditeur et intérêt principal du tome donc c’est râlant qu’il soit divulgué. L’auteur propose une belle brochette de dieux et de déesses, avec des classes et charismatiques et d’autres plus inquiétants. A noter que des oni rôdent.

Les dessins sont simples. Le design des protagonistes n’est pas très recherché et il y a des couacs de proportions par moment. Les décors sont aussi décevants, simplistes, même si les domaines des dieux et déesses sont plus travaillés. En revanche, l’ambiance inquiétante lors de certaines scènes est bien rendu. Le découpage et la mise en scène sont classiques.

L’édition est correcte. Le papier est souple mais sans transparence. Je suis plus mesurée sur les choix typographiques que je ne trouve pas très heureux. Entre chaque chapitre est présentée une relique divine mais l’insertion des textes est souvent hasardeuse. La traduction, signée Odilon Grevet, est poussive par moments, avec des formulations assez lourdes. En revanche, j’aime beaucoup le choix du papier de la jaquette.

  • Scénario
  • Dessin
2.5

En conclusion

Primal Gods in Ancient Times propose un tome introductif un peu poussif mais dont certains éléments donnent envie de lire, au moins, le prochain tome.

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