Promesses en Rose

Promesses en Rose

Résumé :

Iroha, une jeune fille de 16 ans, vient de perdre son père et vit désormais avec sa belle-mère qui a dilapidé l’héritage familial.
Un jour qu’Iroha se recueille dans son jardin, elle surprend un jeune homme en train de sentir ses roses. Pensant qu’il s’agit d’un voleur, elle tente d’appeler au secours, mais tombe accidentellement dans les bras du bel inconnu. La jeune fille ne sait pas encore que cette rencontre va bouleverser sa vie…
Source : Panini Manga

Avis principal par Maccha

Kaho Miyasaka, mangaka qu’on connaît en France surtout pour ses romances lycéennes, revient cette fois-ci sous un autre registre avec une histoire qui se déroule à l’ère Taishô (1912-1926). Initialement prévu pour n’être qu’un one-shot, devant son succès au Japon, le manga a eu droit à une sérialisation. Encore une fois, ce sont les éditions Panini Manga qui se chargent de l’édition française et je souhaite remercier leur service de presse qui m’a donné l’occasion de découvrir cette nouvelle série de l’auteure.

On suit Iroha, une jeune fille de bonne famille qui vient de perdre son père. Sa belle-mère a dilapidé l’héritage et veut la marier à un homme pour aussi se débarrasser d’elle, peu importe le candidat, du moment qu’il soit fortuné. Alors qu’elle aide un oisillon tombé de son nid, la jeune fille rencontre un beau jeune homme insolent qui lui déplait à première vue. Cependant, le jeune homme est bien amusé par cette rencontre et a d’autres idées en tête.

On a l’impression de lire un conte de fée sur fond historique et j’ai bien aimé cette ambiance. La mangaka s’est notamment  inspirée de Cendrillon et revisite en quelque sorte ce conte célèbre. C’est agréable de voir l’auteure changer de style. Il faut dire qu’il y a des choses prévisibles et classiques dans le scénario comme la rencontre d’Iroha avec Retsu, le jeune homme arrogant, et on devine à peu près comment cela va se terminer. Cependant, il y a des mystères qui nous donnent envie de continuer la lecture. En effet, Iroha a une grande cicatrice dans le dos et aucun souvenir de ce qui a provoqué cette blessure. La jeune fille est tellement complexée qu’elle est convaincue qu’une fois mariée, lorsque son mari verra cette cicatrice, elle sera divorcée… Chaque année, elle reçoit un bouquet de roses rouges pour son anniversaire de la part d’un inconnu et elle a l’impression qu’elle doit se souvenir de quelque chose. Enfin, il y a le journal que son père lui a laissé avant de mourir. On ne sait pas pour l’instant si ces trois points sont liés mais on a envie d’en savoir plus.

A vrai dire, pour l’instant je ne me sens pas très attachée aux personnages. Je préfère peut-être Retsu malgré son arrogance. J’ai trouvé le comportement d’Iroha énervant et enfantin par moments, notamment lorsqu’elle essaie de provoquer Retsu et le mettre dans l’embarras. Cependant, on comprend que c’est parce qu’elle est énervée contre cet homme qui la trouble de plus en plus qu’elle agit ainsi.

Au niveau du graphisme, on reconnaît les traits de l’auteur. La couverture est bien jolie avec les tons de rouge et de noir dominants.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Panini Manga.

Tome 1 par ladybird3000

Promesses en rose

Kaho Miyasaka est une mangaka que j’apprécie particulièrement. Ses œuvres précédentes étaient des amours de lycée, mais avec ce titre elle change de registre, puisque l’histoire a une dimension historique. Je remercie les éditions Panini Manga pour m’avoir permis de découvrir ce premier volume.

Nous découvrons Iroha, une jeune fille de bonne famille qui vient de perdre son père. Sa belle-mère, qui a dilapidé toute la fortune familiale, souhaite se débarrasser d’elle en la mariant à un homme riche, afin de percevoir une compensation financière.

J’ai beaucoup aimé ce premier volume. Il a des airs de Cendrillon revisité. En effet, on peut retrouver plusieurs points communs avec le célèbre conte. Iroha vient de perdre son père et se retrouve donc orpheline et sous la garde de sa belle-mère. Belle-mère exigeante qui n’a qu’une envie, se débarrasser d’elle contre une somme d’argent conséquente. A celle-ci vient s’ajouter sa fille bien aimée. La sœur adoptive n’a que faire d’Iroha et souhaite bien sur se marier à un beau jeune homme. Le fameux bal auquel le prince rencontre la princesse est également de la partie. Cependant, la mangaka a beau s’appuyer sur le conte, tout est assez différent et plutôt bien mené. Le prince par exemple, n’a rien du parfait prince de conte. Il est au contraire un peu sadique avec Iroha et joue de ses faiblesses.

Les personnages sont également intéressants. Tout d’abord, Iroha est une princesse, mais lorsque personne ne regarde elle a des comportements peu dignes de son rang. Elle a l’air d’obéir à sa belle-mère, mais en même temps elle se rebelle un peu. Et surtout, elle semble cacher un terrible secret, qu’elle même a effacé de sa mémoire. En effet, la jeune fille a une énorme balafre dans le dos et elle ne se souvient plus du jour où elle a été blessée. Ce mystère est amplifié par le fait que le prince semble la connaître et par le fait qu’elle reçoit chaque année un bouquet de roses rouges pour son anniversaire, dont l’envoyeur est inconnu. Iroha possède également un journal tenu par son défunt père. Pour le moment, rien n’a été dévoilé sur ce journal, mais on pressent que tout est lié et que ce journal pourra lui apporter des réponses par la suite.

Il y a ensuite le personnage du prince, Retsu. Celui-ci n’a de prince que l’allure et le titre. Lorsqu’il se retrouve seul avec Iroha, il laisse aller son côté arrogant. Cependant, aux yeux de tous, il est parfait et se conduit de manière correcte. Il n’y a qu’avec Iroha qu’il laisse libre court à sa réelle personnalité. Il semble traiter Iroha comme sa chose, mais si on regarde bien, on voit qu’il veut en fait prendre soin d’elle.

L’ambiance générale du tome est appréciable. Le fait de transposer ce Cendrillon des temps moderne dans une époque historique est plutôt réussie. Cette phrase semble un peu contradictoire, mais personnellement lors de ma lecture j’ai ressenti cela. Comme si l’histoire était modernisée tout en étant transposée dans une époque passée et dans un pays différent, le Japon. Cependant, on ne ressent pas assez l’époque ambiante. Pour moi, il manque un petit quelque chose, surement car on n’a pas encore vraiment vu l’extérieur, les personnages étant presque toujours sur leur propriété. L’époque se voit cependant quand même aux tenues d’Iroha, au fait que montrer ses mollets est un signe d’impudeur, aux dialogues ou encore aux statuts des personnages.

Comme dit au début, j’aime bien le travail de cette mangaka et les dessins en font partie. J’aime bien les traits des personnages, les décors et les kimonos d’Iroha. Les expressions des personnages sont bien travaillées également.

Basée sur le conte de Cendrillon, l’histoire apporte déjà son lot d’intrigues. Une romance qui semble intéressante et dont j’ai envie de découvrir la suite.

Critique réalisée grâce au service de presse des éditions Panini Manga.

  • Scénario
  • Dessin
3.3

En conclusion

Un shôjo sympathique dans une ambiance de conte de fée sur fond historique. Malgré quelques facilités dans le scénario, on a envie de découvrir la suite.

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