Pureblood Boyfriend – He’s my only vampire

Pureblood Boyfriend – He’s my only vampire

Résumé :

Kana, une élève du lycée Sainte Agathe, voit son destin changer du jour au lendemain lorsqu’elle croit apercevoir dans la cohue son ami d’enfance perdu de vue depuis longtemps, Aki. Cette rencontre bouleverse sa vie lorsqu’elle apprend que ce dernier est un vampire… Source : Kurokawa

Avis principal par ladybird3000

La mangaka Aya Shouoto est bien connue en France avec déjà huit titres parus à ce jour, dont sept aux éditions Soleil. Je découvre la mangaka avec Pureblood Boyfriend licencié cette fois-ci aux éditions Kurokawa.

L’histoire nous plonge aux côtés de Kana, une jeune fille pleine d’entrain qui multiplie ses activités afin de venir en aide aux différents clubs de son lycée. Un soir, elle aperçoit Aki, un ami qu’elle pensait avoir perdu lors d’un incendie alors qu’elle était encore enfant. Alors qu’elle le poursuit, Kana se retrouve victime d’un accident de la route et gît presque inanimée au sol. Aki apparaît alors, se penche au-dessus d’elle et la mord au cou. Voilà que Kana devient son esclave et Aki son vampire personnel.

Aya Shouoto est une mangaka dont j’ai déjà énormément entendu parlé et malheureusement pas forcément en bien, ses histoires semblant être le point faible de la mangaka. Je dois avouer que cette série ne m’a pas franchement déplu, mais elle possède plusieurs défauts. Le principal étant le scénario qui va rapidement mêler un grand nombre d’éléments. La preuve en est que j’ai du réécrire plusieurs fois le résumé ci-dessus pour ne pas partir dans tous les sens.

Du côté des personnages, la mangaka emploie un grand nombre de créatures fantastiques et on a parfois du mal à s’imaginer cet ensemble. Rapidement vont donc apparaître des vampires, loups garous, succubes et autres créatures. Autant ces créatures là semblent aller de paire, autant la créature qui apparaît par la suite semble sortie de nul part et on a du mal à l’associer aux autres (je ne la dévoilerais pas pour garder un peu de mystère). Ce que j’ai trouvé original cependant, ce sont les lunatiques. Ils apportent quelque chose d’intéressant à l’histoire. A tout cela, la mangaka ajoute encore un élément, les Stigma. Ce sont des tatouages au nombre de 7, comme les péchés capitaux, et qui peuvent faire de leur détenteur, le maître du monde… oui rien que ça. Voilà pourquoi je trouve l’histoire un peu complexe, car la mangaka a voulu mettre beaucoup d’éléments et elle nous les dévoile très rapidement, ce qui fait trop d’un coup.

Les personnages sont assez nombreux et plutôt attrayants. Kana en premier lieu est une jeune fille très vive et positive. Un peu trop même, puisqu’elle croit en l’être humain et ne se méfie de personne, ce qui la rend un peu naïve et lui causera des problèmes. Aki est le brun ténébreux, il semble toujours de mauvaise humeur. Ce qui m’a déplu dans la relation de Kana et Aki, c’est ce côté esclave/vampire, car cela met encore une fois la fille dans une position de faiblesse et elle doit obéir à son maître. En opposition à Aki, il y a Eriya, son frère jumeau, pour lequel Aki veut réunir les Stigma. Il y a ensuite Jin, un camarade de classe de Kana, qui va également devenir plus ou moins le rival amoureux. J’ai trouvé dommage que ce personnage ne soit pas plus mis en avant, car il est un peu la cinquième roue du carrosse. Swalo est un personnage que j’ai bien aimé. Il est mystérieux et on s’y attache facilement. C’est le bourreaux chargé de veiller à ce que Aki respecte les règles du « jeu » consistant à la réunion de tous les Stigma. Ensuite, je finirais par Isuka et Hitaki, les deux personnages dont on se demande d’où ils sortent et pourquoi (en ce qui concerne leur nature). Il y a donc énormément de garçons dans cette histoire et je ne les ai même pas tous cités. Tellement qu’on se croirait presque dans un harem masculin. Bref, pour moi il manque une présence féminine récurrente, car à part Eve la succube pulpeuse ou l’amie de Kana qui apparaissent rarement, cela manque de filles.

En dix volumes, il y a donc beaucoup d’éléments à assimiler, surtout que la plupart sont annoncés très rapidement. Les premiers volumes se concentrent plus sur la vie des jeunes gens au lycée, ce qui n’est parfois pas très intéressant et manque de piquant. Cependant, lorsque l’on entre dans le vif de l’histoire et que l’on commence à découvrir le passé de Kana qu’elle avait oublié, cela devient intéressant (vers le tome 5 tout de même).

J’ai quand même trouvé que la mangaka n’arrivait pas à expliquer les choses facilement et était très maladroite dans la façon de mettre en scène ses personnages. C’est le plus gros défaut de ce titre : le scénario. La mangaka ajoute trop d’éléments et n’arrive pas à les expliquer correctement. Les flashbacks sont plutôt bien placés, mais ne nous permettent pas de tout retracer. Par exemple, on ne sait pas pourquoi Kana se pense responsable de l’incendie de son enfance. Pourtant, cela est un énorme traumatisme pour elle. On s’attend donc à voir ce qu’il s’est passé, or on ne voit pas ce moment précis. De même, la fin de l’histoire laisse perplexe, puisque la mangaka n’explique pas les choses. On quitte donc les personnages sans savoir ce qu’il leur est réellement arrivé. A partir du tome 5, j’ai trouvé que l’histoire devenait vraiment intéressante, avec le passé des personnages qui révèle beaucoup et qui permet de comprendre les choses. Mais tout se termine de façon incompréhensible et me laisse donc perplexe. Une dernière chose qui pour moi n’est pas assez développée alors qu’il y avait du potentiel, c’est le rôle de l’esclave. On comprend que l’esclave ne sert pas seulement de repas et j’aurais aimé que le côté « combat » soit plus développé.

Concernant les dessins, je n’ai rien à redire sur ce point qui est clairement le point fort de la mangaka. Ils sont vraiment très beaux et servis par une édition bien réalisée. Au début de chaque volume, on peut retrouver une page couleur qui montre l’étendue du savoir faire de la mangaka. Vraiment les dessins sont superbes, dommages que le scénario ne soit pas du tout à la hauteur.

  • Scénario
  • Dessin
3.3

En conclusion

Une série où la mangaka a voulu mettre trop d’éléments. Le scénario se bonifie dans la seconde moitié et devient très intéressant, mais la fin n’est pas assez claire. Les dessins sont très beaux mais ne permettent pas de rattraper les lacunes de la mangaka au niveau de la narration.

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