Remote

Remote

Résumé :

Kurumi Ayaki, 22 ans, est une jeune fonctionnaire de police un peu écervelée qui ne rêve que d’une chose : se marier avec Shingo, son petit ami. Son insouciance disparaît le jour où ses supérieurs lui demandent de travailler au bureau des enquêtes criminelles, dans la section des crimes non résolus. Cette dernière ne compte qu’un seul membre, l’inspecteur Kôsaburô Himuro, un homme qui, à la suite d’un accident, est devenu incapable d’éprouver la moindre émotion. Vivant reclus dans le sous-sol d’une vaste bâtisse, il donne tous ses ordres à distance, rivé à son ordinateur. Une méthode curieuse, mais qui porte ses fruits : tandis que Kurumi, le téléphone portable toujours à portée de main, cherche les indices et interroge les témoins, l’inspecteur Himuro effectue dans l’ombre un impressionnant travail d’analyse pour guider pas à pas sa coéquipière. Son sens de la logique et sa grande intelligence lui permettront de débusquer les criminels les plus retors, entre clown tueur et poseur de bombes dans une école, le bras de la justice étant incarné par une Kurumi des plus sexy…
Source : Manga News

Avis principal par ladybird3000

L’histoire tourne autour de Kurumi, jeune policière un peu nunuche dans un corps de rêve qui ne pense qu’à se marier. Elle donne sa démission car après le mariage, Shingo pense pouvoir assumer avec son salaire. Or, Kurumi ne veut que des choses chères pour son mariage et va devoir récupérer son travail pour pouvoir payer ce dont elle a envie. Sauf que son poste n’est plus vacant. Elle se retrouve donc promue d’agent de circulation aux enquêtes criminelles et va devoir travailler avec l’inspecteur Kôsaburô par téléphone interposé car il ne sort jamais de chez lui. Les aventures de Kurumi vont donc commencer et le danger sera bien présent.

J’ai bien aimé cette série. Les enquêtes sont bien écrites et le raisonnement de l’inspecteur permet toujours de coincer le coupable. On va voir Kurumi affronter le danger et sa peur. Elle voudra même plusieurs fois démissionner tellement elle a du mal avec son nouveau poste. Au fur et à mesure, on voit qu’elle devient de moins en moins cruche et commence à comprendre par elle-même certains éléments de l’enquête. Le titre Remote vient du fait que l’inspecteur ne sortira pas une fois de chez lui pour lui venir en aide. Il ne fait que la « piloter » et lui dire ce qu’elle doit faire et dire afin de faire avancer l’enquête. Le mystère autour de l’inspecteur n’avance pas trop et on en apprend plus seulement dans les derniers tomes. Le fait de ne rien savoir jusqu’à la presque fin m’a un peu ennuyée, car je voulais en savoir plus. Heureusement, le moment des révélations finit par arriver et on comprend enfin pourquoi il se cloître dans sa cave. D’autres personnages apparaissent au début et au fur et à mesure que l’histoire avance. Certains vont être importants à l’intrigue tandis que d’autres seront là surtout pour le relationnel et les situations un peu humoristiques dans lesquelles se retrouve Kurumi.

Au début, Kurumi reprend du service car elle doit aider à payer son mariage. Or, il y a un côté running gag qui va s’installer où Shingo, son fiancé, sera un peu mis sur la touche alors qu’il a des plans pour le soir (sans en dire plus, je pense que vous aurez compris). Ce côté un peu comique m’a bien fait marrer, même si c’est toujours un peu pareil.

Côté dessins, j’ai eu du mal au premier abord. Car on dirait que seulement le contour des personnages est dessiné. On dirait presque qu’on a fait un dessin au crayon puis qu’on a repassé au stylo en un trait et qu’on a gommé. Je ne sais pas si je m’exprime bien, mais cela m’a laissée une impression de dessin pas assez travaillé. J’exagère un peu dans ma comparaison, mais c’est mon ressenti. En plus de cela, l’héroïne est souvent mise dans des poses improbables et qui ne collent pas à la situation. Et le côté nunuche est accentué par les poses que Kurumi prend : par exemple on dirait qu’elle essaie d’aguicher quelqu’un alors qu’elle veut juste exposer les faits qui vont résoudre l’enquête. J’avais aussi l’impression qu’il y avait un côté fan service, notamment quand les personnages sont en petites tenues, voire nues, pour des raisons un peu exagérées. Mais mis à part ces quelques reproches, j’ai quand même apprécié l’histoire et au bout d’un moment je ne faisais plus attention à la façon dont les personnages étaient dessinés, et habillés ou non. Par contre, les poses m’ont quand même fait rire, tellement c’était bizarre.

  • Scénario
  • Dessin
3.5

En conclusion

Des enquêtes sympa à suivre et bien construites, même si l’héroïne est un peu bébête. La série contient aussi un brin d’humour, ou en tout cas c’est comme ça que je l’ai perçu. Cela donne un petit plus car on ne se contente pas d’avoir des enquêtes, on approfondit aussi les personnages.

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