Rumic World – 1 or W

Rumic World – 1 or W

Résumé :

1 or W est un recueil d’histoires courtes de Rumiko Takahashi. Il contient 9 récits inédits mettant en scène des personnes qui doivent se sortir d’une situation délicate dans laquelle elles se sont mises de leur plein gré…
Neuf histoires cyniques et drôles sur la société japonaise. On suit par exemple Shoko, une fille qui, afin de pouvoir mettre une somptueuse robe pour danser avec le garçon qu’elle aime, s’embarque dans un stage d’amincissement intensif. Ou encore un garçon qui se transforme en chien à chaque fois qu’il saigne du nez. Un jour, il tombe amoureux de la chef des clubs de sport du lycée et décide de faire de la boxe pour lui plaire…
Source : Delcourt/Tonkam

Avis principal par Maccha

On ne va pas présenter Rumiko Takahashi, la dessinatrice de bande dessinée la plus lue au monde avec des titres comme Maison Ikkoku, Ranma 1/2, Inuyasha ou encore Rinne plus récemment. Ayant bien apprécié les oeuvres que j’ai lues de la mangaka, ce one-shot me tentait beaucoup.

Rumic World – 1 or W est un recueil de neuf histoires courtes et indépendantes, publiées dans de différents magazines de publication entre 1978 et 1994. Les histoires ne respectent pas l’ordre chronologique de publication, ce qui fait que le graphisme change parfois d’un chapitre à l’autre. On en trouve pour tous les goûts, étant donné qu’elles ont été publiées dans des magazines de différents genres. Ainsi, on a une première histoire josei, trois shônen et la majorité seinen. Personnellement, j’ai bien apprécié la majorité des histoires. On retrouve un peu des situations burlesques comme dans Rumiko Takahashi Anthologie. On reconnait bien les traits de la mangaka.

Tout d’abord j’ai bien aimé les trois premières histoires. On a une première histoire où une jeune lycéenne qui souhaite maigrir pour pouvoir danser avec le garçon qu’elle aime et se retrouve dans un stage d’amincissement louche où elle va rencontrer un jeune coach lycéen. Une histoire aux tons de shôjo que j’ai bien aimée. Dans la deuxième histoire, on rencontre un jeune homme qui se transforme en chien lorsqu’il saigne du nez et qui va participer à une compétition de boxe pour aider une jeune fille. Une histoire drôle qui m’a rappelé Ranma 1/2. Dans la troisième, un couple se fait passer pour une amie décédée afin d’avoir son héritage. Le ton est un peu cynique, voire un peu flippant avec un aspect fantastique, mais l’humour est toujours présente.

La quatrième histoire, « C’est la faim du monde », est celle que j’ai moins aimée. On a un personnage un peu borné qui rencontre un espèce de bouddha et ils vont se déclarer la guerre pour savoir laquelle de leur conviction peut sauver l’humanité alors qu’on va vers la fin du monde. C’est un peu trop loufoque à mon goût, même s’il y a derrière une critique intéressante de notre monde. J’ai aussi trouvé cette histoire graphiquement en dessous des autres, mais étant la plus ancienne du recueil, c’est compréhensible.

J’ai moyennement aimé les cinquième et sixième histoires même si elles sont sympathiques. Dans le premier, on a un sacré grand-père incorrigible qui fait voir de toutes les couleurs à son petit-fils, allant même jusqu’au jouer au baseball dans l’équipe adversaire pour gagner de l’argent. Dans le deuxième, une vielle dame fan de Takarazuka décède mais même morte fera tout pour voir les spectables de Takarazuka au travers son petit-fils irrespectueux. Je m’attendais à quelque chose de plus touchant à la fin de cette histoire. Cela aurait été aussi un plus de mettre une petite note explicative sur Takarazuka dans la traduction.

Les septième et huitième histoires m’ont bien plu. Dans « 1 or W (simple ou double) », un jeune homme doit battre son maitre en Kendo pour sauver l’âme de la fille qu’il aime. Quant à « Happy talk », c’est une histoire touchante avec une jeune fille qui part à la recherche de sa mère. J’ai eu un peu du mal à comprendre les passages aux flashbacks dans cette histoire mais je l’ai bien aimée et le trio de personnages est bien sympathique.

Enfin, la dernière histoire est encore une histoire de fantôme avec une ancienne manageuse d’un club de rugby qui continue d’encourager l’équipe après sa mort. Je l’ai trouvée moins bien que les autres histoires.

L’éditeur nous propose une belle édition de qualité avec un format plus grand que le format habituel (150x210mm). Le choix de dorures dans les cadres ou le titre sur la couverture donne un bel effet. La couverture est dure avec une jaquette amovible, cependant la lecture n’est pas très difficile comme le tome n’est pas si épais (256 pages). Les premières pages sont en couleur et c’est dommage de ne pas en avoir dans les autres histoires. C’est vrai que le prix est un peu élevé mais on a un bel ouvrage au final.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Delcourt/Tonkam que je remercie pour m’avoir donné l’occasion d’avoir ce tome.

  • Scénario
  • Dessin
3.8

En conclusion

Rumic World – 1 or W est un recueil d’histoires variées pour tous les goûts dans un ton humoristique.
Un beau livre à avoir dans sa bibliothèque.

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