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Shuriken & Pleats

Résumé :

Après la réforme sociale de Restauration de Meiji, beaucoup de samouraïs furent contraints à la clandestinité et quittèrent le Japon pour l’occident. Parmi les descendants de ces guerriers apatrides, se trouve Mikage Kirio, une jeune ninja reconvertie en garde du corps. Elle assure la protection de James Rod, un riche philanthrope et au fil du temps une relation père-fille se noue entre eux. À la mort de son « père adoptif », Mikage lui fait la promesse de retourner au Japon pour vivre une vie normale. Ce qui va s’avérer plus compliqué que prévu…
Source : Panini

Avis principal par ladybird3000

J’ai pu découvrir ce premier volume grâce au service de presse des éditions Panini que je remercie. La série est terminée en 2 volumes, mais je dois avouer que ce premier volume pourrait presque se suffire à lui-même.

On va suivre l’histoire de Mikage, une jeune ninja/garde du corps. Son père, et directeur de l’agence de protection, lui a enseigné tout ce qu’il fallait pour qu’elle soit une ninja digne de ce nom. Elle est assignée à la protection de James Rod et vit avec lui, si bien qu’une relation père/fille commence à apparaître entre eux. Mais un jour, son maître perd la vie après une énième tentative d’assassinat. Mikage va finir par aller au Japon, pour découvrir ce pays dont son maître lui parlait tant.

J’ai vraiment bien aimé ce premier volume. Je trouve qu’il est bien mené et que l’histoire se termine même plutôt bien. Je me demande donc ce que pourra contenir le second et dernier volume. L’histoire est intéressante, Mikage va retrouver le pays de ses origines, sachant qu’elle ne connaît rien du Japon, à part ce que son maître lui racontait. C’est une jeune fille qui n’exprime pas ses émotions, puisqu’on lui a appris à les réprimer. Parfois, elle ne sait donc pas vraiment comment se comporter. De plus, ses réflexes de ninja ne sont pas faciles à oublier, et cela entraîne quelques scènes drôles lorsqu’elle se rend au lycée. Par contre, je trouve dommage que la mangaka n’ait pas joué plus sur ce côté là, car cela aurait pu engendrer des scènes marrantes je pense.

Les dessins sont beaux, on retrouve le coup de crayon de Matsuri Hino. Les illustrations des chapitres sont très belles. La seule chose que je reprocherais, c’est que l’héroïne a les mêmes traits que Yuki dans Vampire Knight. Heureusement que sa personnalité est différente, ainsi on peut les différencier. D’ailleurs, Mikage n’a pas vraiment de personnalité puisqu’elle a été éduquée pour ne rien laisser transparaître. Heureusement, elle va un peu évoluer, ce qui donnera un peu plus de relief à son personnage jusque là un peu plat.

Fiche réalisée grâce au service de presse des éditions Panini.

Tome 2 par ladybird3000

J’étais curieuse de lire le second et dernier volume, car pour moi le premier volume se suffisait à lui-même. Finalement je n’ai pas été déçue pas ce second volume, qui apporte quelque chose en plus à l’histoire.

Dans ce volume, Mikage va comprendre que son maître n’est finalement peut être pas décédé dans l’explosion et que tout était un coup monté dès le début. Elle va alors faire tout ce qu’elle peut pour le retrouver et le sauver.

Ce second volume est tout aussi intéressant que le premier. On voit que Mikage a quand même un peu changé. Elle se met toujours en danger un peu inutilement, mais elle ressent enfin les émotions qu’elle est sensée avoir et les exprime. La romance n’est finalement pas développée complétement, elle est laissée à l’appréciation du lecteur. J’ai trouvé cela bien fait, puisque l’histoire n’est pas basée sur la romance mais sur le métier disparu de ninja. Donc dans ce sens là, j’ai apprécié la façon dont tout cela était mis en place. Le côté humoristique est toujours présent et également bien appréciable.

Du côté des dessins, comme je l’ai dis pour le tome précédent, on reconnait bien les traits de Matsuri Hino et les personnages sont bien faits, malgré le fait que Mikage ait des airs de Yuki.

En conclusion, un second volume qui clot parfaitement l’histoire. La romance n’aboutit pas vraiment, mais cela ne m’a pas dérangée.